L'indemnité est au moins égale aux montants suivants : 1/4 de mois de salaire par année d'ancienneté jusqu'à 10 ans. 1/3 de mois de salaire par année d'ancienneté après 10 ans.
Quels sont les principaux points de négociation d'une rupture conventionnelle ? Le principal point de négociation concerne le montant de l'indemnité spécifique de rupture. Il est au minimum égal à l'indemnité légale de licenciement ou à l'indemnité prévue par les accords collectifs.
Cependant, une rupture conventionnelle a un coût pour l'employeur. En effet, il doit verser une indemnité de rupture conventionnelle au salarié qui s'élève au minimum à un quart de mois de salaire par année d'ancienneté jusqu'à 10 ans, puis un tiers de mois de salaire par année d'ancienneté au-delà de 10 ans.
S'il veut négocier, il devra argumenter : spécificité du poste occupé, ancienneté, absence de faute de sa part pendant toutes ces années…d'autant plus si la rupture est à la demande de l'employeur. Pour pouvoir obtenir une sommesupérieure au minimum légal, il conviendra de démontrer que le salarié le mérite.
un demi-mois de salaire après 10 ans d'ancienneté ; 1 mois de salaire après 15 ans d'ancienneté ; 1 mois et demi de salaire après 20 ans d'ancienneté ; 2 mois de salaire après 30 ans d'ancienneté.
Le droit à l'indemnité de départ est de neuf (9) semaines multipliées par la moitié (½) du taux de salaire hebdomadaire pour chaque année d'emploi continu complète calculés sur le taux de salaire de la classification prescrite dans l'acte de nomination à la date de la cessation d'emploi.
Inconvénients pour le salarié résumés :
Il ne touchera les indemnités Pôle Emploi qu'à l'issue d'une période de carence déterminée en fonction des indemnités perçues. La pupture conventionnelle peut être difficile à obtenir si l'employeur n'est pas disposé à accepter ce mode de rupture.
Remise au salarié
L'employeur doit remettre un exemplaire de la convention au salarié. Le salarié et l'employeur doivent signer la convention. Le salarié propose sa candidature à la rupture conventionnelle collective par écrit selon les conditions fixées par l'accord.
L'indemnité d'allocation-chômage peut commencer immédiatement après la rupture conventionnelle, sous réserve de remplir les conditions requises.
Les raisons du refus de l'employeur
L'importance du salarié dans l'entreprise ; La situation du salarié (en congé maternité ou en congé maladie) ; Le coût de l'indemnité de rupture, plus élevé pour l'entreprise.
Vous avez le droit de quitter un CDI tout en gardant vos droits, si votre employeur fait preuve de certains manquement vis-à-vis de vous. Il s'agit surtout du non-paiement de votre salaire, des cas de discrimination, harcèlement, manquement aux obligations contractuels, etc.
Cependant, il est stipulé qu'à la suite d'une rupture conventionnelle, le salarié a droit à une indemnité spécifique. Pour cette raison, il est alors impossible de réaliser une rupture conventionnelle sans indemnité, ce, même si l'employé décide d'y renoncer volontairement.
La rupture conventionnelle ne peut se faire sans que l'employeur donne aux salariés les indemnités auxquelles il a droit.
1re méthode : l'indemnité de congés payés est égale à 1/10e de la rémunération brute totale perçue au cours de la période de référence : Intervalle durant lequel le salarié doit avoir accompli un temps minimum de travail.
Pour l'employeur, la rupture conventionnelle présente tout d'abord l'avantage de la rapidité en cas de contentieux et de désamorcer une situation conflictuelle au travail. Ensuite, elle permet d'éviter un contentieux en choisissant la voie de la négociation plutôt que celle contentieuse (licenciement).
L'indemnité de rupture conventionnelle est au minimum équivalente à celle d'un licenciement. Mais elle peut aussi être supérieure si les deux parties arrivent à tomber d'accord sur une somme qui convienne à tous.
Si l'employeur est d'accord, le préavis ne sera pas réalisé et ne sera pas payé. Le salarié peut aller travailler ailleurs dès la date de rupture du contrat de travail. Cette possibilité de prendre un nouvel emploi suppose que le salarié n'est pas lié par une clause de non-concurrence.
19 000 euros + 600 euros/année d'ancienneté : si l'ancienneté est comprise entre 20 et 24 ans ; 19 000 euros + 700 euros/année d'ancienneté : si l'ancienneté est comprise entre 25 et 29 ans ; 19 000 euros + 800 euros/année d'ancienneté : si l'ancienneté est supérieure à 30 ans.
Par exemple, un salarié totalisant 25 ans et 7 mois d'ancienneté et un salaire de référence de 2 000 € recevra une indemnité égale à : pour les 10 premières années : [(2 000 x 1/5) x 25] + [(2 000 x 1/5) x 7/12] = 12 233 €
S'il n'y a pas rupture du contrat de travail (préretraite progressive, régime de préretraite d'entreprise…) L'indemnité de départ est imposable en totalité. Depuis le 1er janvier 2019 et l'instauration du prélèvement à la source, le montant qui vous est versé est un montant net de retenue à la source.
Pour un salaire de 1800 euros net / mois en fin de carrière, d'après les résultats du simulateur, Pascal percevrait une pension de retraite de l'ordre de 781 euros nets mensuels s'il décide de partir à 63 ans et 6 mois, soit un taux de remplacement de 43 %.
Cela s'explique par le fait que, pour calculer la moyenne des salaires de vos 25 meilleures années, le salaire perçu durant l'année de votre départ en retraite n'est pas pris en compte si cette année civile n'a pas été entièrement achevée !
C'est un départ négocié, prévu par le Code du travail, qui conduit à une rupture du contrat de travail à l'amiable. Vous allez donc devoir négocier de façon adéquate pour obtenir les conditions que vous souhaitez avec votre employeur, qui aura lui aussi ses propres besoins.