Mur de la honte Malgré l'instauration de points de contrôle, la RDA ne parvient pas à juguler l'hémorragie. C'est dans ce contexte particulier que le gouvernement communiste ordonne la construction du mur de Berlin, afin de stopper définitivement le passage des Allemands de l'Est vers l'Allemagne de l'Ouest.
L'Allemagne de l'Est affronte ainsi une véritable saignée démographique avec le départ vers l'Ouest de trois millions de personnes entre 1949 et 1961. Pour mettre fin à cette situation, le gouvernement de la RDA décide la construction d'un mur pour séparer la ville.
Le mur de Berlin est construit par le gouvernement est-allemand pour officiellement protéger Berlin-Est de la décadence capitaliste à l'Ouest. Cela dit, on pense aujourd'hui que c'est surtout pour empêcher la « fuite des cerveaux » et endiguer la crise des réfugiés.
Enclavée dans la zone soviétique, Berlin ne peut plus être ravitaillée ni par la route ni par le chemin de fer. Il s'agit ainsi pour les soviétiques d'affamer les habitants pour mettre en échec la reconstitution d'un Etat allemand dans les zones occupées par les troupes françaises, britanniques et américaines.
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, plus de 3 millions de personnes ont passé la frontière et ses 81 points de passage, quittant ainsi la RDA pour la RFA. C'est pour stopper cet exode massif que l'Union soviétique décide de construire une séparation physique.
Face aux vagues d'émigration de l'Est vers l'Ouest, les autorités communistes de la RDA décident de réagir. Dans la nuit du 12 au 13 août 1961, la pose de grillages et de barbelés encerclant Berlin-Ouest marque le début du processus d'édification du Mur, projet secret du gouvernement est-allemand.
L'affaiblissement de l'Union soviétique, la perestroïka conduite par Mikhaïl Gorbatchev, et la détermination des Allemands de l'Est qui organisaient de grandes manifestations, ont provoqué le 9 novembre 1989 la chute du mur de Berlin, suscitant l'admiration incrédule du « Monde libre » et ouvrant la voie à la ...
— créer une zone démilitarisée à l'est de l'espace atlantique ; — empêcher la réunification des deux Allemagnes ; — renforcer le bloc oriental et le prestige de l'URSS. En intervenant à Berlin, les Soviétiques veulent montrer aux Européens de l'Est que les nations atlantiques ne peuvent rien pour eux.
Le 27 novembre 1958, l'URSS tente une nouvelle fois de contrôler Berlin-Ouest en lançant un ultimatum exigeant le départ des troupes occidentales dans les six mois pour faire de Berlin une “ville libre” soi-disant démilitarisée. Les alliés occidentaux refusent. Et les Allemands de l'Est continuent à fuir.
La volonté d'agrandir le territoire allemand
L'invasion de l'Union soviétique fut motivée par la volonté allemande d'acquérir de l'"espace vital" (Lebensraum) que le peuple allemand pourrait coloniser, aux dépens des peuples russe, biélorusse, ukrainien et baltes.
Pour les Allemands de l'Est, l'Allemagne de l'Ouest représente un refuge contre les persécutions politiques et raciales auxquelles ils sont soumis. Les Allemands qui fuient l'Est retrouvent dans les camps de transit une certaine atmosphère de liberté.
Après la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne fut occupée par les quatre puissances victorieuses, puis partagée en deux États, d'une part la République fédérale d'Allemagne (RFA), liée au bloc occidental, d'autre part la République démocratique allemande (RDA), sous influence soviétique et intégrée au bloc de l'Est.
La chute du Mur de Berlin a déclenché une révolution pacifique d'une ampleur inédite en Europe : l'Allemagne s'est unifiée, l'empire soviétique s'est effondré, les équilibres géopolitiques ont été profondément bouleversés, et les peuples d'Europe centrale et orientale ont marqué la volonté d'un « retour » à l'Europe.
« Mur de la honte » est un terme de propagande qui fut utilisée pour la première fois par des médias et des hommes politiques occidentaux pour désigner le mur de Berlin qui séparait Berlin-Est de Berlin-Ouest durant la Guerre froide. Mémorial aux victimes du mur, Berlin.
Pour Kennedy le mur est une offense à l'humanité dans la mesure où il symbolise la négation des droits fondamentaux reconnus à tout homme parmi lesquels la liberté. A l'inverse Berlin ouest symbolise le monde libre, la résistance face à la menace soviétique.
L'une des premières crises entre l'URSS et les EUA se produit à Berlin. Le mur de Berlin devient ensuite le symbole de la division du monde, de l'Europe, en deux blocs. La destruction du mur sonne alors la fin de la guerre froide et la chute de l'URSS, ainsi que l'entrée dans un monde dominé par les EUA.
A partir de 1949, un certain nombre de citoyens est-allemands quittent la RDA pour des motifs personnels, économiques, familiaux et/ou politiques.
Le but de ces installations, érigées à l'initiative de Joseph Staline et de Nikita Khrouchtchev, était officiellement de « protéger les populations du camp socialiste de l'influence de l'impérialisme capitaliste et du fascisme » mais concrètement ils ont servi à empêcher la fuite des populations de l'est vers l'ouest.
Gorbatchev ne parvient pas à préserver le pays unifié et Eltsine, avec les dirigeants biélorusse et ukrainien, signe en décembre 1991 la Communauté des États indépendants (CEI). Gorbatchev démissionne le 25 décembre. C'est la fin de l'URSS.
Le but est de souder la masse contre des ennemis intérieurs désignés et de se maintenir au pouvoir. Prolétariat : ensemble des prolétaires, c'est-à-dire les travailleurs qui ne possèdent rien excepté leur force de travail. L'URSS est, du moins en théorie, la dictature du prolétariat au service des prolétaires.
Histoire : une Toulousaine raconte la prise de Berlin par les Russes en mai 1945. En mai 1945, Berlin est prise par les Soviétiques. Huguette Sempels, qui vit aujourd'hui à Portet-sur-Garonne, se trouvait sur place.
Berlin est devenue le symbole de la Guerre froide, celui de tous les antagonismes Est-Ouest. Conçu autour de pans du Mur tagués, cet espace présente aux publics des objets et films qui racontent la vie avant et après la chute du Mur.
Dans Berlin, coupée en deux, de nombreux habitants de l'Est veulent rejoindre l'Ouest, en quête de liberté. Au début, on peut s'enfuir : il suffit de traverser quelques rues, en évitant la police. Les dirigeants de l'Est réagissent : en 1961, ils décident de construire un mur pour empêcher les fuites.
Le mur de BerlinModifier
Pendant la nuit du 12 au 13 août 1961, les soldats de l'Allemagne de l'Est et les Soviétiques construisent un « mur » à la limite des deux parties de la ville Berlin afin de stopper la fuite des Est-Berlinois vers l'Ouest. Sur la photographie ci-contre on peut voir le dispositif mis en place.
Le 9 novembre 1989 le peuple Allemand de l'Est revendique une liberté de circulation vers l'ouest. Ce soir là, ils prennent d'assaut le mur et crient : « Nous sommes UN peuple, nous sommes le peuple ». Ils s'attaquent au mur avec des marteaux, pioches et autres burins. C'est le jour de la chute du mur de Berlin.