Un enfant préfère sa maman parce qu'il a vécu dans son ventre pendant quarante semaines ou plus. Pendant qu'il se développe, c'est elle qui lui donne des nutriments, de l'oxygène et qui le protège.
À partir de 3 ou 4 ans, un enfant peut vivre une passion exclusive vis-à-vis de son parent du sexe opposé. Il s'agit d'une étape normale du développement des enfants appelée le complexe d'Œdipe. Cette passion pour le parent de l'autre sexe amène d'ailleurs souvent le tout-petit à exclure l'autre parent.
Ce comportement peut avoir plusieurs origines. La demande peut venir de l'enfant, qui recherche un sentiment de sécurité. Il va falloir respecter son rythme. Au départ, votre enfant va tolérer une durée de séparation plus ou moins importante, en fonction de son sentiment de sécurité intérieure.
Elle veut qu'elle soit irréprochable, performante, aimée. Ses critiques peuvent aussi résulter de sa propre anxiété: elle a tellement peur que sa fille soit jugée par d'autres et elle veut tellement la préserver des coups qu'elle les porte elle-même en se disant que, venant d'elle, ça fera moins mal.
Si les conflits entre mère et fille sont inévitables, c'est parce qu'il s'agit de deux femmes, qui cherchent d'abord à élaborer, ensuite à séparer leurs destins féminins. Il n'y a pas de lien mère-fille simple: la normalité est que celui-ci soit fait d'accords et désaccords, d'éloignements et réconciliations.
Essayer de comprendre le comportement de l'autre permet de le juger moins vite et cela suffit parfois à renouer le dialogue. "Et si la réconciliation reste impossible en dépit de tous les efforts ? "Mieux vaut alors s'accorder une respiration en décidant de se voir moins souvent, conseille Monique Van Eyken.
Commencez par lui faire un gros câlin.
Cela semble évident, mais le contact physique est primordial. « Prendre l'enfant dans ses bras est plus efficace qu'un bisou, précise Christine Barois, psychiatre pour enfants, car ce rapprochement fait remonter l'ocytocine – autrement dit les hormones du bonheur. »
L'aliénation parentale se décrit comme un phénomène dans lequel un des parents se livre à des comportements aliénants, influençant l'esprit de l'enfant afin de favoriser chez lui le rejet injustifié et la désaffection à l'égard de l'autre parent.
Il est tout à fait naturel que l'enfant soit très proche de sa maman jusqu'à ses deux ans environ. Peu à peu, il va acquérir son autonomie à son rythme. On l'accompagne dans cette acquisition sans le brusquer, car ce besoin ne devient important que vers 18 mois.
Si les propos de votre enfant vous blessent parce que vous avez peur qu'il préfère réellement son père ou qu'il ne vous aime plus pour vrai, il est important de garder votre sang-froid et de toujours vous rappeler que les enfants aiment leurs parents de manière inconditionnelle.
Dites-lui que vous êtes sincèrement désolé.
Ne le dites pas sur un ton narquois ou sarcastique. Vous n'êtes pas obligé de vous excuser si vous pensez n'avoir rien fait de mal, mais ne vous attendez pas à ce qu'elle vous pardonne dans un futur proche.
Il suffira de lui donner du temps et les choses se rétabliront d'elles-mêmes. Cependant, il est important que le parent «rejeté» soit compréhensif et qu'il ne prenne pas le rejet de l'enfant de manière personnelle. Il est essentiel de ne pas réagir en se fâchant ou en retirant son affection à l'enfant.
Attachement excessif, surprotection pendant l'enfance, intrusion dans sa vie d'adulte ou rivalité avec sa compagne, ces signaux indiquent une relation fusionnelle entre une maman et son fils.
Un parent manipulateur pervers narcissique se projette sur son enfant, il ne l'accepte pas tel qu'il est. Son enfant n'a d'intérêt que s'il peut en faire un objet de jouissance. S'il ne correspond pas à l'image souhaitée. Il sera rejeté, brimé, humilié...
Par conséquent, il est fortement conseillé de systématiquement garder les traces écrites, SMS ou courriels, démontrant la nature manipulatrice, changeante et parfois colérique, de sa compagne ou de son compagnon. Ce sont alors ces preuves qui permettront de démontrer la manipulation et la violence des propos.
Qui sont les figures d'attachement ? Les figures d'attachement sont les personnes qui élèvent l'enfant dans les 1° mois de sa vie : le plus souvent, la mère et le père, puis les substituts parentaux (comme la nounou ou les éducateurs de la crèche).
La figure d'attachement principale est pour lui sa base d'exploration : s'il sent qu'il peut s'y replier en cas de problème, alors il se sentira suffisamment en confiance pour explorer le monde. En cas de détresse, il ira aussitôt chercher sécurité et réconfort auprès d'elle.
L'angoisse de la séparation se manifeste généralement entre l'âge de 6 mois et 3 ans. Il s'agit d'une étape observée chez de nombreux enfants.
"Être une bonne mère, c'est être une mère suffisamment bonne”, disait Donald Winnicott, éminent pédiatre et psychanalyste anglais (1896-1971). Une mère sachant répondre aux besoins et désirs de son enfant, sans les ignorer... ni les devancer. Il faut le clamer haut et fort, la mère parfaite n'existe pas.
Dans une relation de couple, ou amicale, on reçoit autant qu'on donne. Dans une relation parent-enfants, la mère regarde vers sa fille, et la fille regarde vers sa vie. La fille s'occupe d'elle, en étant soutenue par sa mère.
Une mère toxique est une mère qui empoisonne la vie de son enfant en ayant recours à la manipulation, la domination ou encore la violence. Les traumatismes émotionnels sont difficiles à porter pour l'enfant devenu adulte.