C'est meilleur pour la santé avec des aliments sans pesticides, moins d'antibiotiques dans les viandes ou de pollution dans l'eau que nous buvons. Les produits bio contiennent plus de nutriments, de matière sèche, d'oligoéléments et moins d'eau.
Les produits bio n'étant pas protégés contre les agressions extérieures telles que les insectes, champignons, etc., ils fabriquent plus d'antioxydants et en sont donc plus riches. En ce qui concerne les produits transformés, en Bio, ils contiennent moins de produits raffinés et moins d'additifs.
Tout simplement parce que les produits cultivés localement sont cueillis au moment où ils sont le plus mûrs. Au contraire, lorsqu'ils sont destinés à voyager, ils sont cueillis avant maturation complète pour qu'il y ait moins de risques qu'ils ne s'abîment pendant le transport.
Manger bio réduit l'exposition aux pesticides
Ainsi, les produits bio contiendraient en moyenne 75% de pesticides en moins comparativement aux aliments issus de l'agriculture conventionnelle selon une vaste méta-analyse publiée en 2014 dans British Journal Of Nutrition12.
Les produits labellisés bio sont cultivés sans pesticides de synthèse, sans engrais chimiques et sans OGM. De plus, la parcelle cultivée en bio émet moins de gaz à effet de serre. Le terme “local” porte uniquement sur l'origine du produit.
Pourquoi manger « local » a aussi son importance ? Manger local limite les transports découlant des multiples acheminements de produits alimentaires sur leur lieu de distribution et donc les émissions de gaz à effet de serre.
Le principal facteur de cette décrue est évidemment l'inflation. Un produit bio reste en moyenne 30% plus cher que son équivalent conventionnel. "En période d'inflation, peu de foyers peuvent se permettre d'acheter 100% bio, et vont donc réaliser des arbitrages", explique NielsenIQ dans une étude.
- Le refus d'utiliser des intrants chimiques préserve les sols et les nappes phréatiques. - L'agriculture biologique consomme moins d'eau et d'énergie que l'agriculture dite "conventionnelle". Inconvénients : - Les rendements de l'agriculture biologique sont moins importants que ceux de l'agriculture conventionnelle.
Oui, les produits BIO peuvent avoir été traités avec des pesticides. Officiellement, l'Agriculture Biologique interdit l'utilisation des produits chimiques de synthèse et privilégie la lutte biologique contre les nuisibles.
Les motivations des producteurs qui souhaitent passer en bio sont variées : Préserver leur propre santé et celle de leurs proches (famille, salariés, voisins) des produits phytosanitaires de synthèse (cancer, maladie de peau, etc.) Prendre soin de leur environnement (eau, sols, air, biodiversité)
Qu'est-ce qui pousse à la consommation de produits biologiques ? Pour 69% des personnes interrogées, il s'agit surtout de préserver sa santé. Mais, on retrouve aussi deux autres raisons : pour la qualité et les goûts des produits, ainsi que pour la préservation de l'environnement. Mais, il ne faut pas négliger le goût.
Manger de saison, c'est (re)découvrir le bon goût des produits. La saisonnalité respecte les cycles de la nature. Ainsi, les fruits et les légumes de saison auront plus de chance d'avoir totalement mûri et seront souvent plus savoureux que les fruits et légumes qui arrivent à maturité pendant le transport.
Le bio est un mode de production qui a pour objectif de contribuer à la protection de l'environnement et du climat, ainsi qu'au bien-être animal. Il interdit notamment l'utilisation de pesticides de synthèse, d'engrais chimiques, ou d'organismes génétiquement modifiés.
Un produit bio comporte au moins 95% d'ingrédients issus de l'agriculture biologique et n'a pas été arrosé par des engrais ou des pesticides synthétiques. Les pesticides naturels sont en revanche autorisés. Or, naturel ne veut pas dire inoffensif.
Les risques d'ingérer des substances toxiques sont divisés par 20 en moyenne chez les produits biologiques. Du fait de l'absence d'engrais chimiques et de pesticides, le goût des produits issus de l'agriculture biologique est supérieur à celui du reste des produits disponibles sur le marché.
Biocoop concurrencé de toute parts
Le marché qui pèse 12 milliards d'euros a cru de 13 % en 2019. Et les Français consacrent une part grandissante de leurs achats alimentaires au bio, en moyenne 6,5 %. Un taux qui a doublé en cinq ans. Mais il attise du coup les convoitises de la grande distribution.
La majorité des fruits et légumes qui ne sont pas issus de la culture biologique sont traités avec des pesticides. Selon le Environmental Working Group, il n'est pas nécessaire pour autant d'acheter tous ses fruits et légumes bio.
Parmi les aliments que vous devez consommer Bio, on compte le lait, les fruits, les œufs, les légumes, le bœuf et le poulet.
1. Le Bio, c'est quoi ? Le terme agriculture biologique est réservé à l'agriculture n'utilisant pas de produits chimiques de synthèse. C'est à dire excluant l'emploi de pesticides, OGM, de l'ionisation, d'additifs chimiques et de médicaments.
Il s'agit d'un mode de production qui nécessite plus de main d'œuvre et peut présenter des rendements plus faibles.
Alors que le marché du Bio a connu une forte croissance ces dernières années, la tendance semble s'être inversée depuis 2 ans. L'Agence Bio a annoncé une baisse du chiffre d'affaires du secteur de 1,3% entre 2021 et 2022 et les premiers chiffres disponibles sur l'année 2022 confirment la tendance.
Premier pays au monde passé à l'agriculture 100% bio, le Sri Lanka fait machine arrière et réintroduit les pesticides.
Sur le continent européen, 17,1 millions d'hectares étaient cultivés en bio en 2020, rapporte la FiBl dans ses statistiques annuelles. Pour l'Union européenne, c'est 14,9 millions. Le premier pays est la France (2,5 millions d'hectares), devant l'Espagne (2,4 millions d'hectares) et l'Italie (2,1 millions d'hectares).
Preuve de cet engouement, le pourcentage de personnes consommant des produits bio au moins une fois par mois a doublé en quinze ans, passant de 37 % à 65 %. Plus de 8 Français sur 10 (82 %) achètent aujourd'hui des aliments bio, dont 55 % de manière régulière (ils n'étaient que 33 % en 2003).