Selon Marx, la philosophie théorique doit se faire essentiellement pratique. Inséparable d'une transformation radicale de la société, la philosophie contribue ainsi, convertie en praxis, en énergie pratique humaine et sociale : la philosophie doit rendre possible le saut dans le règne de la liberté.
Si Marx procède à une critique de l'idéalisme hégélien c'est d'une part parce qu'il fait du concret une détermination exclusivement conceptuelle, laissant ainsi de côté ses spécificités historiques et, d'autre part, parce qu'il ne fait selon lui que légitimer un état de fait en mettant en évidence sa pseudo-rationalité ...
Les critiques de la philosophie sont multiples et diffèrent par leurs moyens et leurs buts. La philosophie étant une discipline créative, la production philosophique implique une reformulation, une réappropriation des concepts formés par les philosophes antérieurs.
Selon Marx, les acteurs centraux de la lutte des classes sont, à l'époque capitaliste, les bourgeois et les prolétaires. Le communisme constitue pour lui l'état de la société débarrassée des divisions en classes sociales, et donc une société sans lutte de classes.
Par analogie, le but négatif de la philosophie est de détruire le dogmatisme et les prétentions erronées du sens commun : « Elle nous débarrasse du dogmatisme arrogant de ceux qui n'ont jamais traversé les régions du doute libérateur, et elle vivifie notre sens de l'étonnement en nous montrant les choses les plus ...
Cette citation de Blaise Pascal : Se moquer de la philosophie, c'est vraiment philosopher. , fait partie des plus belles citations et pensées que nous vous proposons de Blaise Pascal.
La philosophie semble donc dangereuse, elle constitue une menace dans la mesure où elle ébranle les certitudes du sens commun, les opinions politiques ou morales habituelles. Quel est son vrai danger ? Mettre à distance, séparer, éloigner l'individu du tout social. Elle semble critique et dissolvante.
Selon Marx, la philosophie théorique doit se faire essentiellement pratique. Inséparable d'une transformation radicale de la société, la philosophie contribue ainsi, convertie en praxis, en énergie pratique humaine et sociale : la philosophie doit rendre possible le saut dans le règne de la liberté.
La théorie marxiste repose sur une analyse « matérialiste » de l'évolution de l'histoire. Ce ne sont pas les idées qui sont prédominantes, mais les conditions matérielles et l'évolution des modes de production.
La lutte des classes et les révolutions représentent les idées principales de la pensée de Marx. La société est divisée en classes: la noblesse, la bourgeoisie, le prolétariat.
Quand le philosophe n'est pas, comme le dit F. Nietzsche, un être servile professant un enseignement officiel, il est réduit à constater que son utilité sociale est très réduite voire vaine.
La critique sociale a été étendue aux travaux de Michel Foucault et d'Alasdair MacIntyre. Dans leurs manières différentes et radicalement opposées, MacIntyre et Foucault vont bien au-delà du sens kantien original du terme critique en contestant les comptes de légitimation du pouvoir social.
On ne peut pas mener une critique philosophique sans évoquer une autre réalité contradictoire et opposée à nos conceptions, nos opinions et nos visions du monde. Cette réalité, soutenue et adoptée par un certain nombre de philosophes, prend la forme d'un discours systématique et argumenté.
L'idéal éthique de la modernité marque, en effet, les limites mêmes de la philosophie : il est nécessairement général et abstrait - il légifère indistinctement pour chacun et en toute situation -, rationnel et réfléchi - il pense la vie au-delà de ses occasions effectives et particulières en des termes explicitement ...
La critique la plus récurrente à l'égard de la société est en effet qu'elle nous conditionne, et veut nous rendre tous identiques. Elle fait de nous des moutons. La société cultive en chacun l'esprit grégaire par l'adoption des mêmes valeurs et des mêmes opinions. En clair, la société prône le conformisme.
La conscience ou ce que les philosophes appellent la conscience, c'est pour Marx la connaissance de soi comme objet – ce qui ne veut pas dire se prendre soi-même pour objet, mais se connaître en tant qu'être existant objectivement parmi d'autres dans le tout de la nature.
Dans le Manifeste du parti communiste, Marx et Engels définissent le communisme comme « une association où le libre développement de chacun est la condition du libre développement de tous ».
Économiste allemand et auteur du Manifeste du parti communiste, Karl Marx est à l'origine de l'une des idéologies les plus influentes de l'histoire. Pourtant, ses vues sur la détermination de la valeur (théorie de la valeur-travail) le rattachent à la tradition classique de Smith et Ricardo.
C'est cette aporie entre égalité et liberté que Marx entend dépasser. Chez lui, la liberté se définit comme la possibilité « de développer en toutes directions ses aptitudes »(3), de pouvoir sans entrave développer ses facultés.
Selon la théorie marxiste, le capitalisme désigne une société reposant sur la domination des travailleurs par les capitalistes c'est-à-dire par les propriétaires du capital et qui aboutit à l'exploitation de la plus-valeur par ces derniers au détriment des ouvriers.
Marx entend ainsi opposer à la notion abstraite de l'individu sa notion concrète. L'individu comme tel n'est pas une réalité ; ce qui est une réalité, c'est l'individu social. Dès lors, si l'individu hors de la société n'est qu'une abstraction, il en résulte évidemment que la société est nécessaire.
La philosophie rend elle la science inutile
* philosophie : La philosophie, selon Pythagore, auquel remonte le mot, ce n'est pas la sophia elle-même, science et sagesse à la fois, c'est seulement le désir, la recherche, l'amour (philo) de cette sophia.
C'est le pouvoir d'exercer sa puissance de penser. Tous les individus en sont capables et en ont le droit. Il est obligatoire que dans une vie ils philosophent plus d'une fois. Nous ne pouvons pas vivre sans philosopher, aussi bien du point de vue éthique ou de la personne, que du point de vue social et politique.
La philosophie est plus qu'utile, elle est vitale, car elle rend la vie intéressante. Ainsi Jankélévitch dans De la Philosophie remarquait : « On peut vivre, après tout, vivre sans le « je ne sais quoi » comme on peut vivre sans philosophie, sans musique, sans joie et sans amour.
"Quand un philosophe me répond, je ne comprends plus ma question." "Le cynisme finit par être le comble de la franchise dans une société d'hypocrites." "On ne peut apprendre la philosophie, on ne peut qu'apprendre à philosopher." "Je fais cas d'un philosophe dans la mesure où il est capable de fournir un exemple."