Les fruits peuvent pourrir au moment de leur croissance. Ils sèchent finalement et tombent. Ce sont souvent des champignons qui causent ces dégâts. Ces fruits devront être détruits pour que les spores des champignons ne restent pas dans le sol et infectent les fruits l'année suivante.
C'est le champignon Monilia laxa qui est responsable de cette maladie très grave chez l'abricotier (ainsi que chez le prunier, le cerisier et autres rosacées). Il se multiplie sous forme de spores qui sont véhiculés notamment par le vent et la pluie mais aussi par les insectes, les oiseaux, les outils du jardinier.
Si la bouillie bordelaise suffit à contrer la moniliose sur des arbres peu malades, la bouillie nantaise ou sulfocalcique convient mieux quand le verger est durement touché. De même, 2 à 5 g de permanganate de potassium auront un effet plus radical sur ce type de maladie cryptogamique.
Certains gestes simples, dès l'automne, en hiver et au début du printemps, permettent d'éviter l'apparition de ces champignons dévastateurs.
Arrachez et éliminez les arbres malades ou les parties atteintes. Évitez les apports d'engrais azoté qui favorise la végétation et la vigueur des arbres mais contribuent à les fragiliser. N'arrosez pas trop copieusement en été.
Pulvériser un fongicide à base de cuivre sur la totalité de l'arbre à la tombée des feuilles, puis juste avant l'ouverture des bourgeons. Vous renouvellerez cette pulvérisation 2 fois à 2 semaines de distance. Réalisez des pulvérisations de décoction de prêle durant le printemps, pour limiter l'invasion de la maladie.
Comme amendement et engrais
Le soufre comme amendement minéral s'utilise au printemps ou en automne, à raison de 500 g pour 100 m2.
Lorsque toutes les feuilles de vos différents arbres fruitiers sont tombées, pulvérisez de la Bouillie Bordelaise* sur les troncs et branches charpentières. Renouvelez éventuellement l'application 15 jours plus tard. La Bouillie Bordelaise* est un fongicide naturel multi-usage d'origine minérale (sulfate de cuivre).
Bouillie bordelaise et autres sels de cuivre
Mélange de sulfate de cuivre et de chaux, elle agit principalement contre le mildiou mais aussi contre la tavelure des arbres fruitiers à pépins, la moniliose qui affecte les pruniers, cognassiers et poiriers, la cloque sur le pêcher, l'oïdium sur le pommier, etc.
L'oïdium est un champignon qui hiverne sur les rameaux. Il se dissémine au printemps, favorisé par le vent, les pluies et les arrosages et les outils non nettoyés lors de la taille. Il atteint son pic de développement en été. Symptômes : Sa forme hivernale est du mycélium blanc (ou blanc de champignon) sur les rameaux.
Couper les branches mortes et appliquer un traitement préventif. «Cette année, nos trois abricotiers ('Polonais', 'du Roussillon' et 'Bergeron') ont vu leurs branches se dessécher et n'ont quasiment pas fleuri. En revanche de nombreux gourmands se sont multipliés principalement à la base des branches qui se dessèchent.
🌬 Aérer régulièrement votre pièce, diminuera le risque de moisissure. Si malgré une bonne et régulière aération, l'humidité persiste dans votre pièce, il faudra installer une VMC (ventilation mécanique contrôlée) afin de pallier ce problème et éviter des dégâts plus considérables.
Malheureusement, il arrive que certains fruits mûrissent plus vite que d'autres voire pourrissent une fois à la maison. Cela est dû notamment à la présence d'éthylène, contenu dans certains fruits, qui accélère la maturation de ces derniers ou à l'humidité qui fait aussi mûrir les fruits plus rapidement.
En biologie, la pourriture est une dépréciation microbienne, bactérienne ou par des champignons décomposeurs, d'une matière organique qui entre en décomposition, généralement sous forme d'agglomérat de moisissures et aboutissant à une putréfaction. Un fruit pourri, par exemple, devient moins comestible.
Les arbres fruitiers peuvent être traités à la bouillie bordelaise principalement entre l'automne et le tout début du printemps, avant que les bourgeons n'apparaissent et après la taille.
L'ail a des vertus antibiotiques, insecticides, nématicides, et il permet de lutter contre les maladies cryptogamiques de certains fruitiers.
Début juin. Penser à traiter contre les vers des fruits et les pucerons au moyen d'un insecticides. Fin juin, renouveler le traitement contre tavelure, milidiou, vers de fruits, oïdium, avec un insecticide et un fongicide.
Tournez vous donc plutôt vers le purin d'ortie ou de consoude. Si vous optez pour des engrais prêts à l'emploi, le meilleur dosage NPK (pour Azote (N), Phosphore (P) et Potassium (K)) pour un arbre fruitier est surtout riche en potassium, NPK 4-12-20 est idéal.
Le savon noir est efficace contre les pucerons, cochenilles, acariens, psylles, thrips et aleurodes (mouches blanches). Ne jamais pulvériser les arbres fruitiers lorsqu'ils sont en fleurs, agir plutôt le soir ou très tôt le matin, mais jamais en plein soleil.
Badigeonner le tronc
Contre les insectes et acariens nuisibles : Utilisez un badigeon à base de chaux et d'huile végétale ou huile blanche, ayant la consistance d'une pâte, qui pénètre bien dans les interstices de l'écorce. Elle forme une couche épaisse blanche, à appliquer au pinceau.
Traitez l'abricotier avec du soufre mouillable contre la tavelure. En prévention de la tavelure, vous pouvez appliquer un traitement complémentaire à base de pulvérisations de soufre mouillable : Diluez à raison de 6 g pour 10 litres d'eau.
Quand faut-il arroser et nourrir un abricotier ? Une fois bien installé, l'abricotier n'a pas besoin d'être arrosé, sauf en cas de période très sèche. Au printemps, ajoutez 1 ou 2 poignées d'engrais au pied de l'abricotier et du compost à l'automne.
Fréquence des arrosages de l'abricotier
La première année, surtout en cas de plantation en fin d'hiver, il sera nécessaire d'arroser l'abricotier régulièrement pour assurer une bonne reprise. Il est toutefois indispensable de laisser sécher la terre sur 5 cm entre deux arrosages.