Les acouphènes sont souvent plus présents le soir au coucher, à cause de l'anxiété du soir, du silence qui les met en évidence ou de la position allongée qui fait remonter le sang vers la tête.
Les causes
Lorsqu'ils sont temporaires, ces sifflements apparaissent fréquemment après l'exposition à un bruit trop intense (explosion, concert de musique, etc.). Ils peuvent aussi être provoqués par un rhume ou des maux de gorge, ils sont alors provoqués par l'obstruction d'un canal entre le cou et les oreilles.
Évitez les écrans et la musique forte au lit ou avant de vous coucher. Votre corps à besoin de tranquillité et de détente pour s'endormir. Cela dit, pour camoufler le bruit des acouphènes pendant la nuit, vous pouvez diffuser de la musique douce dans votre chambre.
L'anxiété et la peur provoquent la sécrétion d'adrénaline et de cortisol. Ceci augmente la sensibilité du système de détection corticale, et donc l'augmentation de l'intensité perçue de l'acouphène.
Oui, les acouphènes peuvent être aggravés par la dépression, l'anxiété ou le manque de sommeil. Dépression, anxiété et insomnie fragilisent l'émotionnel et vont avoir tendance à focaliser l'attention sur l'acouphène.
En général, les acouphènes ont néanmoins tendance à diminuer avec le temps, car les personnes touchées s'y habituent progressivement (« phénomène d'adaptation »). On appelle cela le « processus d'habituation ». Selon les patients, cette adaptation se fait plus ou moins rapidement, sur quelques mois.
Acouphènes et fatigue. Lorsqu'une personne souffre d'acouphènes, elle est susceptible de connaître une fatigue qui peut s'avérer intense et qui lui est corrélée. En effet, la fatigue peut participer à l'apparition d'un acouphène mais également en être une conséquence directe ou un facteur aggravant.
Évitez le silence en écoutant un bruit de fond à faible intensité (ex. : musique douce, radio, tic-tac d'un réveil). En effet, cela facilite le processus d'habituation. Ne vous exposez à des sons forts (tronçonneuse, perceuse, marteau-piqueur, coup de fusil, moto, concerts rock) qui pourraient aggraver les acouphènes.
Il n'existe pas de traitement médicamenteux pour traiter l'acouphène lui-même. Néanmoins, la bétahistine est souvent prescrite pour les acouphènes.
Le stress peut provoquer ou aggraver les bourdonnements d'oreille. Les acouphènes sont des messages parasites analysés par le cortex auditif, qui peuvent provenir d'un déséquilibre du système nerveux. Le stress peut ainsi contribuer à l'apparition de ces bourdonnements d'oreille, temporaires ou chroniques.
La vitamine B12
Elle améliore l'audition en régulant la formation de globules rouges, qui contribuent au métabolisme de l'homocystéine et préviennent les acouphènes. Sources de vitamine B12 : produits laitiers, oeufs, viande bovine maigre et fruits de mer.
Dans 80% des cas, les acouphènes disparaissent d'eux-mêmes dans les trois mois qui suivent leur apparition. Certains, cependant, deviennent chroniques. Dans ces cas, il est souvent impossible de les faire disparaître complètement.
Des médicaments anti-inflammatoires très répandus peuvent être déconseillés en cas d'acouphènes. Il s'agit notamment de l'aspirine, de l'aspégic ou de l'ibuprofène qui possèdent un caractère ototoxique. En cas d'acouphènes, il convient donc de ne pas avoir recours à ces médicaments anti-inflammatoires courants.
L'aromathérapie est une bonne idée en cas de problème de circulation: - l'hélichryse italienne ou le cyprès vert: appliquer 2 gouttes d'huile essentielle en massant autour de l'oreille jusqu'à amélioration; - le ginkgo biloba ou le mélilot en teinture mère: 40 gouttes dans de l'eau deux fois par jour.
Mélisse, passiflore, petite pervenche, fleur d'oranger, aubépine… D'autres plantes peuvent également être utilisées dans le traitement des acouphènes, notamment pour calmer la nervosité et le stress. Elles doivent en général être consommées en décoction de feuilles.
L'acouphène est généralement dû à des causes qui ne sont pas dangereuses, par exemple, l'exposition à un bruit élevé, le vieillissement, la maladie de Ménière, et l'utilisation de certains médicaments. Dans la grande majorité des cas, sa cause reste inconnue.
Ce trouble de l'oreille interne affecte l'audition et l'équilibre. Ses autres symptômes sont des vertiges, un sentiment de pression dans l'oreille, des étourdissements soudains et une perte ou diminution de l'audition.
Comme Thomas, on estime qu'environ 10% de la population souffre d'acouphène chronique, un symptôme se traduisant par la sensation de bourdonnements, de cliquetis ou de sifflements dans l'oreille. Parmi les personnes concernées, un individu sur dix serait même dans une situation de grande souffrance.
Les acouphènes se manifestent principalement par des sifflements d'oreille caractéristiques. Il s'agit d'un son ou bruit constant (sifflements, bourdonnements, bruits parasites, vrombissements, chuintements, grondements, craquements, cliquetis).
C'est on ne peut plus simple, mais mâcher, bâiller ou déglutir peuvent suffire à rétablir la pression dans les oreilles. Ce faisant, vous activez en effet les muscles qui ouvrent la trompe d'Eustache, laissant une chance à l'air d'y pénétrer et ainsi de ramener la bonne pressurisation dans votre oreille moyenne.
Les acouphènes "subjectifs"
Souvent, ils font suite à : des traumatismes acoustiques répétés (par exemple : écoute de musique à très fort volume, profession exposée aux bruits...) ; une baisse normale de l'audition liée au vieillissement de l'oreille ou presbyacousie.
Au-delà de la gêne sonore et de l'inconfort qui en découle, l'acouphène peut générer de l'anxiété et du stress. Certains patients acouphéniques souffrent également de troubles du sommeil ou de l'attention. L'acouphène peut aussi entraîner des troubles cognitifs et un grand mal-être chez certaines personnes touchées.