Pourquoi? C'est que les racines qui se forment dans l'eau s'acclimatent à un milieu aquatique. Quand vous transférez la bouture en pleine terre, les racines aquatiques, incapables de s'ajuster au changement, meurent et la pauvre bouture doit recommencer à zéro, développant des racines terrestres.
Erreur n°2 : laisser ses boutures trop longtemps dans l'eau
Le procédé est très simple : on place la tige dans l'eau et on attend qu'elle produise des racines avant de la rempoter. L'arrivée des racines est souvent plus rapide qu'en terre.
Comment savoir si le bouturage a marché ? Les boutures ne prennent pas à tous les coups. Vous aurez réussi si, après 3 à 4 semaines, vous observez de nouvelles pousses au niveau des yeux.
L'emplacement est essentiel pour que la nouvelle plante puisse bien se développer. Une plante fraîchement bouturée a besoin d'humidité et de chaleur. Ainsi, une serre ou une véranda est l'emplacement idéal. Assurez-vous qu'elle ne soit pas en plein soleil, mais qu'elle puisse bénéficier d'une luminosité exemplaire.
Pour cela, grattez la base de la tige et regardez s'il y a une couche verte. Si c'est le cas, la plante est en vie ! Si le centre de la tige est marron, c'est que cette partie est morte. De la même façon, pliez un petit peu la tige pour voir si elle est souple.
Vous saurez que le bouturage est réussi quand vous voyez de nouvelles feuilles sortir, signe que les racines commencent à faire leur travail. Enlevez alors la mini-serre et placez la plante (elle n'est plus une bouture) dans un endroit convenant à ses besoins.
Pourquoi? C'est que les racines qui se forment dans l'eau s'acclimatent à un milieu aquatique. Quand vous transférez la bouture en pleine terre, les racines aquatiques, incapables de s'ajuster au changement, meurent et la pauvre bouture doit recommencer à zéro, développant des racines terrestres.
Les boutures herbacées réalisées durant les mois de mai et de juin, s'enracinent rapidement, au bout de 2 ou 3 mois selon les espèces. Repiquer par la suite en automne à leur emplacement définitif, au jardin ou dans un pot.
La méthode pour faire des racines à partir d'une branche est très simple. Toutefois, pour plus de réussite, il est préférable de faire vos boutures d'avril à septembre. Commencez par prélever une tige saine d'une dizaine de centimètres sur votre pied mère.
La recette : lavez et séchez les racines. Hachez-les finement puis laissez-les macérer 24 h dans de l'eau. Faites ensuite tremper 24h vos boutures dans cette eau concentrée en hormones avant de les mettre en terre*.
Le terreau de bouturage est souvent composé en partie de perlite, qui présente les caractéristiques suivantes : C'est un sable silicieux d'origine volcanique. Il contient des éléments indispensables aux végétaux. Il peut s'agir entre autres de potassium, de magnésie, d'oxyde de sodium.
Les avantages du bouturage dans l'eau
Le bouturage dans l'eau est la méthode la plus simple, efficace, économique, ludique et particulièrement adaptée pour les jardiniers en herbe, avec une simple extrémité de tige placée dans de l'eau pour déclencher l'apparition de racines.
Quand vous transplantez la bouture dans un pot plus tard (et très peu de végétaux peuvent passer toute leur vie dans l'eau), les racines aquatiques pourrissent et la jeune plante doit recommencer à zéro en produisant un nouveau lot de racines. Souvent, elle n'a plus assez de réserves et meurt.
Elles sont elles aussi sensibles au froid. Pour les protéger, vous pouvez les placer sous un châssis ou tunnel l'hiver ou encore sous un film. Cela les mettra à l'abri des variations de températures et du froid. Astuce maison : vous pouvez couper une bouteille en plastique et la poser sur vos boutures.
Dans un verre transparent, disposez la bouture dans l'eau – si possible, placez aussi un morceau de charbon de bois pour éviter le pourrissement des racines à venir ; sinon changez l'eau régulièrement. À l'apparition des premières racines, surveillez bien les boutures.
A bouturer, au printemps
Antémis, aster, géraniums, fuchsias, dahlias, capucine, clématite, glycine...
Le pincement: un geste simple
Il s'agit de sectionner l'extrémité d'une tige non lignifiée, c'est à dire encore souple, entre les ongles du pouce et de l'index. Cette pince naturelle permet de couper nettement la tige, le geste doit être franc pour ne pas hacher la tige.
Les boutures de feuilles sont particulièrement appropriées pour multiplier les plantes grasses telles que Kalanchoe, Sedum, Opuntia, Sempervivum, Echeveria, Crassula… Bien d'autres végétaux réussissent bien avec cette technique.
Coupez à l'aide d'un sécateur toutes les parties abîmées de la plante, en commençant par l'extrémité des tiges puis en vous rapprochant de la tige principale. Stoppez la coupe dès que l'intérieur de la tige est encore vert. Votre plante n'est pas morte : elle peut donc repartir.