Plastifiants – réducteurs d'eau Ils permettent aussi d'augmenter la plasticité du béton à teneur en eau constante et donc de faciliter sa mise en œuvre. Ils provoquent une défloculation des grains de ciment.
Les superplastifiants permettent de réduire fortement la teneur en eau du béton donné (haut réducteur d'eau), ou , sans modifier la teneur en eau, d'augmenter considérablement l'affaissement/l'étalement ou de produire les deux effets à la fois.
2/ Utilité des plastifiants/réducteurs d'eau
Le plus souvent ils sont utilisés pour produire les deux effets à la fois. Ils permettent alors de fluidifier le béton tout en réduisant la quantité d'eau de gâchage nécessaire, ce qui facilite la mise en place, améliore les résistances mécaniques et la durabilité du béton.
L'association d'un sucre ou d'un sucre oxydé et d'un sucre hydrogéné au sein de cette composition permet l'obtention d'effets de synergie, en particulier en termes de plasticité et de propriétés mécaniques des liants minéraux.
L'addition du chlorure de calcium comme adjuvant des bétons a été breveté en 1885. Candlot en 1888 montra qu'il pouvait être, suivant les doses, utilisé comme accélérateur ou retardateur de prise.
En remplaçant une partie du sable incorporé au béton par un matériau fabriqué à partir de marc de café, des chercheurs australiens ont obtenu des blocs 29 % plus solides que ceux faits en béton traditionnel.
Ces adjuvants ont pour fonction principale de conduire, à même ouvrabilité, à une augmentation des résistances mécaniques par une réduction de la teneur en eau d'un béton. Ils permettent aussi d'augmenter la plasticité du béton à teneur en eau constante et donc de faciliter sa mise en œuvre.
Le rôle de la cure du béton est important car la cure permet de minimiser l'évaporation lors du début de la phase de prise du béton. Un manque d'eau dans le béton entraîne une diminution des liaisons chimiques internes, des forces de cohésion entre les éléments du béton, et diminue ainsi la résistance du béton.
L'élévation de la température ambiante accélère les réactions chimiques et modifie la cristallisation des silicates de calcium du ciment. En outre, l'hydratation du ciment est une réaction exothermique dont l'effet se cumule à celui des températures ambiantes élevées.
Le dosage standard à connaître est le suivant : 1 volume de ciment + 2 volumes de sable + 3 volumes de gravier + 0,5 volume d'eau.
L'hydrofuge est un additif imperméabilisant pour le ciment. Celui ci est incorporé dans l'eau, permet de boucher les pores du mortier de ciment. Cela améliore ainsi sa capacité anti-humidité. C'est l'un des moyens les plus simples de prévenir l'humidité dans les murs.
La façon la plus efficace d'assurer une très bonne adhérence est d'appliquer une couche d'accrochage ou « barbotine ». Il s'agit simplement d'une couche très humide obtenue en mélangeant le produit de réparation avec de l'eau.
Pour un sac de 35 kg de ciment, utilisez alors 5 seaux de 10 litres de sable, 8 seaux de 10 litres de graviers et environ 15 litres d'eau. Pour commencer la fabrication, lancez la bétonnière en marche. Versez alors le gravier en ajoutant la moitié du sable ainsi que la moitié de la quantité d'eau nécessaire.
Les molécules du plastifiant agissent en affaiblissant localement les forces de cohésion intermoléculaires et rendent ainsi possible le déplacement de segments de chaînes macromoléculaires les unes par rapport aux autres, ce qui a pour effet de diminuer la rigidité de l'édifice moléculaire.
Dans les années 1870, après l'introduction du four rotatif dans l'industrie cimentaire, il arrivait souvent que le ciment prenne si rapidement qu'on n'avait pas le temps de le mettre en place. C'est alors qu'on eu l'idée de retarder la prise du ciment par l'ajout systématique de gypse au ciment.
L'ouvrabilité du béton est une caractéristique importante qui décrit sa capacité à être manipulé et mis en place avec succès sur le chantier. Elle se réfère à la consistance et à la maniabilité du béton frais.
Pour information, un béton coulé à une température de 5° peut mettre jusqu'à 5 fois plus de temps pour effectuer sa prise. Il est donc conseillé, par temps froid, de couler son béton plusieurs heures avant que la nuit (et donc le gel) arrive. Comme cela, le béton aura tranquillement le temps de faire sa prise.
La protection thermique doit être d'autant plus efficace que la pièce est de faible épaisseur. La mise en œuvre de ces dispositions doit permettre de maintenir le béton à une température minimale comprise entre 15 et 20°c (et surtout ne descendant jamais en dessous de 5°c) pendant sa prise et sont durcissement initial.
Précautions. La température du béton frais ne doit, pendant la mise en œuvre, jamais descendre en dessous de +5 °C. (Pour les éléments de construction minces et élancés et par des températures de +3 °C et plus basses, la norme exige une température du béton frais de +10 °C qui doit être maintenue durant 3 jours!).
Et le ciment peut très bien aussi « prendre » sous l'eau, en milieu totalement immergé. Son durcissement ne résulte en effet pas d'un séchage mais d'une réaction chimique dans laquelle l'eau a un rôle important.
En effet, contrairement à une idée répandue, le béton ne sèche pas, il « prend » : sa solidification résulte d'une réaction chimique entre les grains de ciment et l'eau, qui produit des composés à base de silice et d'aluminium. La présence d'eau est donc indispensable, et ne gêne en rien la réaction.
Plusieurs options sont envisageables à savoir la pulvérisation de boue de ciment sur le béton ou l'utilisation de bâche ou de polyane. Toutefois, la plus efficace des solutions reste l'emploi d'un barnum. Des piquets et des cordes pourront servir de stabilisateur.
Les microbulles investissent aussi l'enduit lorsqu'il y a de la poussière. Pour y remédier, il vous suffit de dépoussiérer les fonds ou de les laver ! Le dégazage des bétons, provoqué par des poches de gaz qui s'évacuent lors de l'application d'enduit, explique également l'apparition de ce phénomène de microbulles.