Un tout-petit réagit parfois en frappant et en hurlant lorsqu'il est frustré par une limite. C'est parce qu'il a encore peu de contrôle sur lui-même et parce qu'il maîtrise mal les mots pour exprimer ses émotions. En grandissant, il apprendra peu à peu à mieux se contrôler.
Il a envie de prendre des risques, de s'opposer à l'autorité parentale et à la fois besoin de leur amour et de leur protection. Lorsqu'il n'a pas confiance en lui, il va chercher sa place et ne pas toujours trouver la bonne distance avec ses copains ou trouver la bonne attitude vis-à-vis de ses parents.
Pourquoi fait-il ça ? Il arrive à l'âge où il prend conscience de son individualité, il sait qu'il ne pense pas toujours comme ses parents ou comme les autres adultes, il cherche à former sa propre personnalité en vous montrant qu'il ne suit pas vos règles.
Si c'est récent, et que c'est un comportement occasionnel, ça peut être le signe que quelque chose ne va pas dans la vie de l'enfant. "L'irritabilité, la mauvaise façon de parler, sont souvent le reflet d'un certain mal-être chez l'enfant. Peut-être qu'il a des soucis et qu'il a du mal à les exprimer.
La fessée et les autres punitions corporelles, comme secouer, gifler, taper ou pincer, ont des effets négatifs sur le développement psychologique et social d'un enfant. Pour bien se développer, l'enfant a besoin de vivre un sentiment de sécurité physique et psychologique.
Placez-vous à sa hauteur afin de pouvoir le regarder dans les yeux. Exprimez fermement et calmement votre désaccord. Dites-lui par exemple : « Je n'accepte pas que tu tapes ton frère. Dans notre famille, on ne frappe pas » ou « Tu as le droit d'être en colère, mais je ne vais pas te laisser me faire mal ».
Le manque de respect dans le couple naît du désir de l'un d'avoir le plein contrôle sur l'autre, en tout temps et en toute situation. En effet, pour s'imposer, il utilise la pression psychologique (violence verbale, chantage affectif…) ou physique (violence).
Au lieu de dire « tu es agressif », vous pouvez essayer de dire quelque chose comme « je me sens blessée quand tu me parles comme ça ». Il n'y a pas de mal à dire de temps en temps clairement ce que vous ressentez.
Les causes de l'agressivité
Un enfant agressif peut l'être parce qu'il se sent rejeté, en manque d'attention. L'arrivée d'un bébé dans la famille, par exemple, peut être source d'angoisse et de frustration. Il peut dès lors développer de la colère et adopter un comportement qui attirera l'attention sur lui.
L'empathie
Prendre le temps de s'arrêter et de l'écouter peut nous aider à saisir ce qu'il essaie de nous dire. C'est un bon moyen d'atténuer la colère ou la frustration engendrée par les nombreuses demandes ou transitions vécues par l'enfant.
Si le jeune menace ou frappe réellement son parent, une autre personne ou des objets: le parent peut appeler le 911 ou la police. Si le jeune a moins de 18 ans, le parent peut appeler la DPJ. Si le jeune est majeur, un parent peut lui dire qu'en choisissant la violence, il devra aller vivre ailleurs.
C'est donc une période compliquée où l'adolescent, qui n'est plus tout à fait un enfant et pas encore un adulte, se cherche beaucoup. Il veut démontrer qu'il est “grand”, d'où cette envie de se révolter ou de montrer qu'il se fiche de tout.
D'une part, cela vous dessert et d'autre part, cela ne lui montre pas un exemple très positif. Respirez un grand coup, proférez un « GRRR… », hurlez votre colère et tant qu'à faire quelque chose avec votre corps, piétinez, marchez à grands pas… Bref, agitez-vous si vous voulez, mais ne le touchez pas.
Il ne vous aime pas
Bref, pour lui, vous n'êtes jamais assez bonne et ne faites rien de bien. Même quand vous faites quelque chose de bien, il vous rappelle ce que vous avez mal fait. Il ne vous encourage jamais dans vos projets personnels.
Parlez à la première personne du singulier.
Parler en « je » vous permettra d'assumer vos sentiments : « j'ai été blessée que tu ais oublié mon anniversaire la semaine dernière ». Les formules en « tu », au contraire, amèneront facilement votre interlocuteur à se sentir attaqué : « tu ne t'intéresses pas à moi !
Être un bon parent, c'est la capacité de se remettre en question, de remettre en question nos interventions. De s'adapter aux nouvelles situations en allant chercher de l'information, en demandant conseil à nos parents, à nos amis, de faire tout ce qu'on peut pour être simplement meilleur la prochaine fois.
Comment reconnaît-on un enfant bien éduqué? Un enfant bien éduqué est un enfant qui a confiance en lui et en ses parents. Il respecte les règles et les limites établies et comprend qu'elles lui sont bénéfiques. Il n'a pas peur d'exprimer ses besoins et de prendre des décisions puisqu'il a une bonne estime de lui.