Placez-vous à sa hauteur afin de pouvoir le regarder dans les yeux. Exprimez fermement et calmement votre désaccord. Dites-lui par exemple : « Je n'accepte pas que tu tapes ton frère. Dans notre famille, on ne frappe pas » ou « Tu as le droit d'être en colère, mais je ne vais pas te laisser me faire mal ».
Un enfant qui tape témoigne souvent de son envie de proximité avec ses parents. "Depuis quelques mois, mon fils de trois ans nous tape lorsqu'il pique une colère. On a beau lui répéter qu'il n'a pas le droit de le faire, puis le punir, il recommence.
Imite sa voix. Chaque fois que ton frère parle, répète ce qu'il a dit, mais avec une voix aigüe de petite fille. Cela rend les petits frères furieux de génération en génération. C'est particulièrement efficace s'il est en train de te dire « Arrête ça ! », ou « Je vais tout dire aux parents ! »
La violence peut être physique, sexuelle ou émotionnelle et est presque toujours causée par l'un d'entre eux. C'est un acte de pouvoir et de contrôle. Si votre frère essaie de vous faire sentir impuissant(e), négligé(e) ou sous-estimé(e), vous êtes probablement dans une situation d'abus.
Les frères et sœurs se disputent pour trouver leur place dans la famille et dans la vie. Il y a une bonne raison aux conflits entre frères et sœurs. Les disputes leur permettent de se faire une place dans la vie. C'est leur façon de négocier leur rôle pour leur développement futur et d'apprendre à se connaître.
Faites semblant d'être dans une boite invisible, puis si quelqu'un d'autre entre dans la pièce, agissez de façon normale. Si votre frère vous insulte, faites quelque chose au hasard qui correspond à ce qu'il a dit puis pointez-le du doigt. Regardez-le dans les yeux puis effrayez-le pour qu'il sorte.
Les causes des maltraitances dans la fratrie
Il peut s'agir d'une rivalité qui n'a jamais été traitée et qui a pris de l'ampleur avec le temps. L'un des enfants peut également faire l'objet d'un favoritisme parental et susciter la jalousie et l'agressivité de son frère ou sa sœur en retour.
La jalousie de l'aîné peut apparaître ou réapparaître lorsque le bébé parvient à un nouveau stade de sa vie : quand il apprend à marcher et qu'il se met à l'interrompre dans son jeu, à casser ses jouets, à les éparpiller ou quand il apprend à parler et qu'il devient capable de défier son grand frère ou sa grande soeur.
Rappelez-vous : un ado qui râle est un ado en bonne santé qui cherche une limite. Concentrez-vous sur ce qui vous semble juste. Laissez-le se plaindre et maintenez votre décision fermement. Dites : “Eh oui, c'est ainsi…” sans commentaire.
Le stress, l'agressivité se transforme en violence verbale, voire physique et cela devient dangereux. Lorsqu'un jeune devient soudainement violent avec des colères noires, c'est le signe d'un profond malaise, d'angoisses qu'il essaye de masquer. A l'adolescence, l'enfant cherche son identité, il se découvre.
- Depuis le 22 décembre dernier et l'adoption du projet de loi "égalité et citoyenneté", "tout recours aux violences corporelles" est interdit dans l'exercice de l'autorité parentale. En clair : les parents n'ont plus le droit de donner une fessée ou une gifle à leurs enfants.
Les raisons peuvent être multiples (recherche d'attention, difficulté à contrôler sa surexcitation, il ne connait aucun autre moyen pour extérioriser ses émotions, etc.). Il peut aussi n'y avoir aucune explication derrière ces comportements; cela fait tout simplement partie des stades de son développement.
L'agressivité envers sa famille vient signaler que la relation entre la personne agressive et sa famille mérite d'être traitée autrement que par l'indifférence, coup de gueules ou carrément des passage à l'acte : un père qui frappe sa femme, la fille qui tape son père ou le fils qui agresse sa mère.
Comment intervenir avec un enfant jaloux? Le meilleur moyen de prévenir et de diminuer la jalousie de votre enfant, c'est de lui montrer votre amour. Montrez-vous affectueux avec votre enfant et dites-lui souvent que vous l'aimez. Donnez-lui de l'attention et prenez le temps de faire des activités avec lui.
Aidez votre enfant à comprendre sa jalousie, clarifiez la situation. Montrez-lui qu'il ne doit pas se sentir menacé. Expliquez-lui pourquoi il y a des différences. Rassurez-le, aidez-le à trouver sa place.
Les premières crises de jalousie arrive souvent vers 9 ou 10 mois. La crise de jalousie est inévitable quelque soit la différence d'âge entre les enfants. Plus la différence est courte, plus la crise est violente voir brutale (il tape, mord, pousse, pince,…).
Une relation frère-sœur basée sur la maltraitance
"Ils ne s'entendent pas bien et passent peu de temps ensemble. Quand on leur demande de décrire leur enfance, ils utilisent des mots comme compétition, humiliation et mal-être", explique Jane Mersky. C'est le premier signe d'une relation toxique fraternelle.
Enfile un masque de clown, de Scream ou d'un autre film d'horreur et avance doucement jusqu'à lui. Pousse ensuite un grand cri rauque et regarde-le avoir la peur de sa vie ! Si tu as d'autres frères et sœurs, demande-leur de filmer la scène afin de garder un souvenir et de pouvoir lui faire du chantage si besoin !
Attendez que votre sœur dorme paisiblement, puis trouvez un objet qui soit suffisamment gros et effrayant et glissez-le dans son lit. Vous pourriez prendre une fausse tête pleine de sang, un faux serpent ou lézard géant, une grosse araignée en plastique… Bref, tout ce qui pourrait lui faire très peur.
Quand ton frère te taquine ou t'intimide, le simple fait d'être assertif peut aider à le faire taire. Être assertif dans des situations de taquinerie ou d'intimidation peut aider à faire taire ton petit frère. N'oublie pas : tu as le droit d'être respecté dans ta maison et ses moqueries violent ce droit.