Les problèmes de santé physique, en particulier les maladies chroniques ou en phase terminale, peuvent avoir un effet majeur sur l'humeur d'une personne. Ces changements peuvent être directs (par des altérations des hormones ou des fonctions cérébrales) ou indirects (par l'apparition d'une dépression ou d'anxiété).
Une personne présentant un trouble bipolaire vit ses émotions avec une intensité démesurée et elle a parfois du mal à les maîtriser. Par exemple, la personne peut vivre les événements de sa vie quotidienne avec une profonde tristesse ou un sentiment de bonheur extrême.
Tristesse et joie font partie de l'expérience normale de la vie quotidienne et diffèrent de la dépression et de la manie qui caractérisent les troubles de l'humeur.
Il est normal, par exemple, d'être plus en colère après une mauvaise nuit de sommeil. Cependant, une irritabilité extrême ou prolongée peut indiquer des problèmes physiques et psychologiques sous-jacents, tels qu'une infection, du diabète, de l'anxiété ou une dépression.
En cas de trouble bipolaire (ou maladie bipolaire), les épisodes dits "maniaques" peuvent engendrer une activité très intense et une impression de puissance. Puis, la personne connaît une phase dépressive caractérisée par une tristesse, un rythme de vie perturbé, voire un sentiment de "nullité".
Indications. Le lithium reste actuellement le traitement de premier choix pour la prévention des rechutes dans les troubles bipolaires, avec une meilleure efficacité pour la prévention des épisodes maniaques. Il a également l'indication de Swissmedic pour le traitement des phases hypo/maniaques.
le psychiatre, médecin référent, en charge du traitement médicamenteux, le médecin généraliste, souvent en première ligne lors d'une crise, le psychothérapeute pour une thérapie ou des séances de psychoéducation, l'assistant social pour la gestion d'éventuels problèmes financiers, professionnels…
Être bipolaire c'est donc alterner cette phase maniaque (d'agitation et d'humeur élevée) avec une autre phase complètement inverse : la phase dépressive caractérisée elle-même par d'autres symptômes caractéristiques du trouble bipolaire : être déprimé, ressentir une humeur triste et quasiment permanente.
la consommation d'alcool, de tabac et/ou de drogues ; un manque de sommeil ; la survenue d'une maladie (ex. : hyperthyroïdie) ; plus rarement, la prise de certains médicaments (corticoïdes, traitement de la maladie de Parkinson, interféron , anti-inflammatoires, antidépresseurs, etc.)
Ce sont donc les principaux signes de la bipolarité : Euphorie : Le trouble bipolaire se caractérise par des épisodes de hauts et de bas de manie et de dépression. Pendant la phase de manie, la personne bipolaire éprouve un état de haute énergie dans lequel elle se sent euphorique.
Les personnes atteintes de trouble de la personnalité borderline ont des difficultés à contrôler leur colère, elles s'irritent souvent de façon injustifiée et excessive. Elles peuvent exprimer leur colère par des sarcasmes cinglants, de l'amertume ou des diatribes virulentes.
le millepertuis, le curcuma, le ginseng, la lavande, la rhodiole pour stimuler le moral ou favoriser la bonne humeur. le pavot de Californie, le ginkgo, la camomille, la mélisse, la passiflore, l'ashwagandha pour combattre le stress et apaiser les tensions.
Plusieurs facteurs simples peuvent être causes de ta mauvaise humeur : 💤 Le manque de sommeil est la raison la plus commune à l'irritabilité. Évidemment, le sommeil joue sur ta santé mentale, donc pas assez d'heures de sommeil mettent tes nerfs plus à vif. 😰 Le stress peut souvent être facteur d'irritabilité.
Pratiquer une activité physique régulière
L'activité physique stimule aussi la production de dopamine, l'hormone du plaisir, de la récompense et de la vigilance. Elle chasse la fatigue. Enfin, le sport est un bon moyen de se vider la tête et de mettre de côté les tracas du quotidien, sources d'humeur maussade.
Une personne bipolaire non traitée aurait en moyenne une espérance de vie inférieure de 20 ans à l'espérance de vie dans la population générale, liée à différents risques.
Hélas, les troubles bipolaires sont associés à une réduction de l'espérance de vie de 10 ans en raison des risques de conduites suicidaires associés, et de comorbidités somatiques comme les maladies cardiovasculaires.
Les réponses avec le Dr Guillaume Fond, psychiatre :
Dans le trouble bipolaire, aujourd'hui, il n'est pas recommandé une fois que le diagnostic est posé d'arrêter son traitement car on a diagnostiqué une vulnérabilité du cerveau et donc le cerveau va avoir besoin d'une aide à réguler son humeur.
Dans les troubles de la personnalité borderline, les changements d'humeur et de comportement surviennent souvent en réponse à un stress lié à l'autre ; Dans les troubles bipolaires, les changements d'humeur sont plus durables et moins en réaction à l'autre.
Le bipolaire ne se rend plus compte de son humeur exubérante dans les phases « up » ou est paralysé dans les phases « down ». Au sens étymologique le bipolaire est extatique : c'est-à-dire qu'il se tient en dehors de lui-même.
Le dépistage, mis au point par l'équipe du professeur montpelliérain, débute avec une simple prise de sang, dans un laboratoire. C'est l'analyse des cytokines, qui assurent le lien entre les cellules, qui va permettre de rendre compte d'éventuels troubles bipolaires.