Critique récurrente, Napoléon est "l'un des plus grands misogynes", selon la ministre chargée de l'Egalité femmes-hommes, Elisabeth Moreno. Il est vrai, le code civil consacre "la puissance du père de famille sur la femme et les enfants", selon les historiens Jean-Luc Chappey et Bernard Gainot.
Napoléon Bonaparte est un des personnages politiques français les plus connus dans le monde. Certains le célèbrent comme un grand conquérant et un grand réformateur. D'autres critiquent son autoritarisme et le fait qu'il ait détruit les idéaux de la Révolution française.
« Un dictateur »
Napoléon veut tout contrôler et écoute peu les conseils, malgré d'excellents ministres et administrateurs. Il règne en autocrate, appuyé sur une police zélée qui ne tolère aucune opposition politique. La censure est impitoyable.
Il faisait des fautes de français
Ses batailles et exploits, il a préféré les dicter à des secrétaires car sa propre écriture était souvent illisible. L'empereur faisait, qui plus est, des fautes d'orthographe. Il lui arrivait même de se tromper de mots comme en attestent quelques documents écrits de sa main.
Face à la légalité constitutionnelle, à laquelle se raccrochent les défenseurs de la République, les bonapartistes préfèrent opposer le suffrage universel, autorité supérieure à celle de la Constitution, et la confiance directe manifestée par le peuple comme seule source de légitimité.
à 35 ans, il est sacré empereur. Et il règne sur l'Europe ! Napoléon transforme également la France en un pays moderne, après avoir pris le pouvoir par la force. Il crée les lycées, le baccalauréat, les universités.
Pourquoi Napoléon n'a jamais déménagé ? Parce qu'il avait un Bon Appart !
Dans cette commune belge, Napoléon aurait été doublement trahi le 18 juin 1815. D'abord par ses généraux, Ney et Grouchy en tête. Ensuite par la météo : une pluie diluvienne avait transformé en bourbier le champ de bataille, déroutant son artillerie.
Pozzo di Borgo, l'ennemi juré de Napoléon.
Napoléon apporte le retour à l'ordre en regroupant les lois dans le Code civil. Il modernise la France en nommant des préfets pour administrer les départements. Il crée des lycées pour former les cadres de l'Empire et institue la Légion d'honneur pour récompenser le mérite. Il fonde la Banque de France.
Il motive cette misogynie avec des attendus laborieux : « La femme est notre propriété, nous ne sommes pas la sienne ; car elle nous donne des enfants, et l'homme ne lui en donne pas.
Selon lui, l'étude n'est pas suffisamment liée au syndrome de Napoléon, qui semble pousser les hommes petits à exposer publiquement leur agressivité afin de compenser les complexes liés à leur taille.
A l'étranger le regard sur « l'Empereur » est complexe, globalement pas très positif. C'est le monde d'après. Il y a d'abord toutes ces parties du monde où Napoléon reste perçu comme l'homme qui a rétabli l'esclavage. Emmanuel Macron l'a reconnu tout à l'heure : c'est une faute indélébile.
L'empereur s'attache à réorganiser l'administration de la France, rétablit les finances, développe l'enseignement public et promulgue le Code civil. Parallèlement, il consacre la plupart de son temps à la guerre : enchainant de nombreuses victoires militaires, il règne un temps sur l'Europe continentale.
Héritier d'idées et de conceptions politiques des Lumières françaises mais aussi de la Révolution et du Directoire, Napoléon aurait voulu faire disparaître les inégalités entre la France de la Révolution et les puissances de l'Ancien régime en se servant notamment « d'Etats tampons ».
On lui doit aussi. La création de la Banque de France (1800) ; la vente de la Louisiane aux États-Unis (1803) ; la création du premier conseil de prud'hommes à Lyon (1806) ; la future Bourse de Paris (1807) ; le Code pénal (1810) ; la création des 22 Chambre de commerce (1822).
Deux cents ans après la bataille de Waterloo, les Britanniques font toujours la guerre à Napoléon: admiré ou redouté pour son génie militaire, il reste largement à leurs yeux un tyran sanguinaire, volontiers comparé à Hitler ou à Staline.
Après son retour de l'île d'Elbe, Napoléon affronte une coalition anglo-prussienne entre les villages de Waterloo et Mont-Saint-Jean, en Belgique. Face aux troupes du duc de Wellington et du maréchal Blücher, son armée s'incline. Le 18 juin 1815 signe ainsi la fin de l'épopée napoléonienne.
Le 18 juin 1815, Napoléon Bonaparte perd une bataille décisive dans une petite commune belge, nommée Waterloo. Devenue aujourd'hui un terme générique, les causes de cette défaite restent pourtant en grande partie méconnues. C'est la mère de toutes les batailles, mais de toutes les batailles perdues.
La chute du Second Empire et l'exil de Napoléon III
Le 19 juillet 1870, la France déclare la guerre à la Prusse, qui tente depuis quelques années de regrouper les États allemands en un empire allemand unifié. Napoléon III, malade, est à la tête d'une armée française mal préparée, et les défaites s'enchaînent.
La première abdication de Napoléon Ier est un moment de l'Histoire de France qui voit l'Empereur des Français contraint, en avril 1814, de quitter le pouvoir à la suite de sa défaite militaire après la campagne de France et l'invasion alliée.
Au total, 19 bicornes napoléoniens ont été recensés à travers le monde sur les 120 portés au cours des quinze années de règne, dont la plupart demeure dans des musées. Celui-ci avait été acheté en 1814 par un politicien écossais dénommé Sir Michael Shaw-Stewart.
La France va connaitre une profonde réorganisation. Dans chaque département, le pouvoir est confié à un préfet. Les juges et les jurés ne sont plus élus, ils sont nommés. L'Etat crée une nouvelle administration fiscale ainsi qu'une nouvelle monnaie, le Franc Germinal, en or.
Premier Consul, il choisira un temps Saint-Cloud comme résidence principale puis, lorsqu'il aménagera aux Tuileries, comme résidence secondaire. Dès le Consulat, Napoléon s'installe au palais des Tuileries, qui demeure sous l'Empire sa résidence officielle.
Napoléon Bonaparte est un personnage extraordinaire. Extraordinaire car il a réussi à conjuguer les ambitions séculaires de la France des rois à la soif de libertés nouvelles de la France de la Révolution. Mais, cela n'aurait pas été possible sans le soutien constant du peuple français.