En plus d'être frustrant à brûler, le bois vert peut être plus dangereux que le bois de chauffage correctement séché. Le bois vert peut provoquer une accumulation de créosote à l'intérieur de votre cheminée, ce qui peut provoquer un feu de cheminée.
Nous vous conseillons d'éviter les bois tels que le châtaignier et le platane. Ils ont tendance à éclater et peuvent donc être dangereux.
Un bois trop humide
Au-delà, une partie de l'énergie thermique sera utilisée pour évaporer l'eau que contient le bois, sans produire de chaleur. Un bois complètement humide ne « brûlera » donc pas réellement. Il se consumera et se transformera en une sorte de charbon, sans vous fournir beaucoup de chaleur.
Bien au au contraire : il est impératif d'éviter que le bois soit constamment mouillé par la pluie. Le risque est alors non seulement de rallonger la durée de séchage, mais aussi de voir de la moisissure apparaître sur les bûches, rendant leur combustion quasiment impossible.
Des résineux qui brûlent mal (à des températures pas assez élevées) encrassent les conduits et les vitres de vos poêles et cheminées. En effet, les résineux contiennent de la résine qui aura tendance à encrasser davantage que les feuillus qui n'en contiennent pas.
Comme tout votre bois de chauffage, il doit être correctement assaisonné à un taux d'humidité inférieur à 20 % afin de brûler proprement. Certaines personnes suggèrent que le frêne, en raison de sa faible teneur en humidité, peut être brûlé "vert", sans être desséché.
Mettre les bois au four
ranger des palettes/containers de bois (buches coupée et fendues) à l'intérieur du four, chauffer le four à une température de 85 ° C (2 à 3 jours), reposer le bois hors du four. Ce repos est essentiel pour le bois sèche complètement.
En diminuant la distance qui sépare la face externe du cœur du bois on en accélère le processus de séchage. Ainsi une bûche de 20 cm de diamètre de bois de chêne mettra 10 ans pour sécher à cœur. La fendre en deux ramènera ce délai à 5 ans et la fendre en 4 à 2 ans et demi.
Combustible […] En règle générale, le temps de séchage du bois de chauffage va de 1,5 an à 3 ans. Cette durée varie en fonction de divers facteurs : l'essence, la densité, la taille du bois, l'agencement du bois dans la zone de stockage et la période d'achat ou de coupe de bois dans votre zone géographique.
Certaines essences de bois, tels le châtaignier, l'acacia ou les résineux claquent lorsque vous les brûlez dans votre cheminée. Cela est dû à la silice contenue dans la terre où ils ont grandi.
Le pouvoir calorifique du bois dépend principalement de son humidité. Si le bois est vert, son séchage se poursuivra en début de combustion, la chaleur dégagée sera consacrée à évaporer l'eau du bois, et non à chauffer. De ce fait, le foyer dégagera moins d'énergie calorifique.
Test d'impact – en frappant deux bûches l'une contre l'autre. Ce test permet d'évaluer plus ou moins si son bois est assez sec ou non, en frappant deux bûches l'une contre l'autre. Si le bois est dur et a un bruit qui résonne alors il est sec ; dans le cas contraire, si le bois est mouillé, il est très peu sonore.
Le bois de chêne produit des braises qui durent longtemps, mais il demande un gros apport de température pour éviter la production d'acide tannique qui pourrait noyer le bois. Le bouleau est un bon bois : il se distingue par une belle flamme bleue mais brûle plus vite que le bois de hêtre.
La fumée de bois contient aussi de petites quantités d'autres composés toxiques, comme les oxydes d'azote et les dioxines chlorées. Les oxydes d'azote peuvent contribuer à des dangers environnementaux comme le smog et les pluies acides.
Laurier : Il donne une flamme très vive et a un rendement calorifique raisonnable. Il doit être bien séché.
Le noisetier est l'un des meilleurs bois de chauffage. Il doit bien sûr être sec, comme tous les autres types de bois de chauffage.
Le bois fraîchement coupé doit être stocké pendant quelques mois avant de pouvoir servir. Il est également préférable de l'entreposer à l'air libre plutôt que dans un abri à bûches. Si vous effectuez vous-même la découpe, faites-le durant les périodes ensoleillées pour accélérer son séchage.
Taux d'humidité et longueur des bûches
Pour une bonne efficacité lors de sa combustion, le taux d'humidité du combustible doit être inférieur à 20 %. Un bois coupé au printemps pourra être brûlé un an et demi voire seulement deux ans plus tard.
Si jamais ce n'est pas possible pour vous et que vous désiriez le stocker en extérieur, pensez à le surélever du sol (avec une palette par exemple) et l'éloigner du mur afin que l'air puisse bien circuler et sécher le bois. Pensez également à bâcher votre bois pour éviter que la pluie tombe directement dessus.
Le bois de chauffage ne doit pas dépasser les 15% d'humidité maximum. Pour cela, il est nécessaire de stocker son bois de chauffage dans un endroit sec et ventilé. Privilégiez les endroits protégés comme un hangar ou un abri. Vous pouvez trouver facilement des abris pour votre bois dans un magasin de bricolage.
Idéalement, si vous choisissez d'opter pour un abri de jardin, faites le choix d'un abri avec des cloisons amovibles : laissez votre empilement de bûches à température ambiante pendant les beaux jours, et installez à l'arrivée de l'hiver de tôles ondulées pour préserver le tas de bois des intempéries.
Comment identifier le bois de chauffage vert
Le bois vert aura généralement l'air frais. L'écorce sera toujours fermement attachée au bois et elle sera lourde. Les extrémités du bois où il a été coupé peuvent sembler humides et il aura une couleur claire. Le bois de chauffage séché sera plus léger.
Les bois à éviter dans une cheminée
Dans une cheminée à foyer ouvert, mieux vaut éviter aussi certains bois qui ont tendance à produire beaucoup d'étincelles et « éclater » comme le châtaigner, le peuplier ou le platane.