L'hyperinflation découle du fait que les gouvernements financent les déficits essentiellement en faisant tourner la planche à billets. Cette situation défavorise l'ensemble de l'économie. Elle rend difficile le maintien de l'équilibre des comptes publics.
« Imprimer plus d'argent peut être une très mauvaise idée. Cela fait perdre sa valeur à l'argent que nous avons déjà« , dit Seamus. « À court terme, cela peut sembler ne pas vous coûter cher. Mais à long terme, la valeur de tout votre argent est inférieure à ce qu'elle était auparavant.
Le prix à payer pour réduire la circulation d'argent illégal est donc de supprimer cet étendard de l'euro. Et par extension les billets de 200 et de 100 dont l'utilisation est souvent aussi suspecte.
Cette expression trouve son origine dans le procédé technique qui permet d'imprimer les billets de banque : une planche apposée contre du papier-monnaie, imprimant ainsi la valeur du billet. Bien que familière, cette expression désigne une politique monétaire bien précise : celle de la création de monnaie.
L'objectif recherché par la Banque centrale lorsqu'elle met en œuvre un programme d'assouplissement quantitatif est d'injecter des liquidités importantes dans l'économie de façon à stimuler l'activité et à redresser le taux d'inflation pour éviter que l'économie ne tombe en déflation.
En effet, celle-ci est toujours détenue pour près de 50 % par des entités non-résidentes. Plus précisément, selon l'AFT, les investisseurs non bancaires et les banques non résidentes pèsent respectivement pour 25 % et 5 % dans la dette publique française. Le secteur public non-résident en détient, quant à lui, 18 %.
Il faut en effet rappeler que la BCE est la propriété exclusive des États membres et que l'essentiel des titres de dette publique française qu'elle détient sont en fait la dans le bilan de la Banque de France, détenue à 100% par l'État français.
Cette importante somme d'argent créée peut servir à plusieurs fins. Elle peut aider à financer la nation elle-même, qui n'est plus en mesure de payer la dette publique. Cette monnaie nouvellement créée lui permettra de rembourser le déficit public.
La création monétaire est un mécanisme lié au crédit bancaire. Sa conséquence est d'augmenter la masse de monnaie en circulation. À chaque fois qu'une banque accorde un crédit à un agent économique, il y a création monétaire puisque les moyens de paiement disponibles sont augmentés d'autant.
Inflation, valeur refuge et monnaie de réserve
Le taux de change est également influencé par l'inflation. La dépréciation d'une monnaie exerce un effet de dilution sur la devise, elle perd de sa valeur et devient ainsi moins attractive sur le plan internationale.
Depuis le Covid, les fausses informations autour de la supposée fin de l'argent liquide se multiplient sur les réseaux sociaux, au point de devenir un leitmotiv complotiste.
Les billets de banque et les pièces vont-ils bientôt disparaître ? Non. Dans un avenir prévisible, les espèces resteront le moyen de paiement par défaut.
Le billet de 500 euros est-il toujours valable ? La Banque centrale européenne a décidé en mai 2016 de cesser d'en produire. Les billets de 500 euros peuvent cependant toujours être utilisés pour des transactions ou être déposés sur des comptes bancaires.
La production des billets en euros est le fruit d'un travail en commun des banques centrales nationales (BCN) et de la Banque centrale européenne (BCE). Tout commence par une évaluation des besoins annuels de billets.
Qui crée la monnaie ? Contrairement à ce que l'on croit souvent, les instituts d'émission (BCE, Réserve fédérale américaine et toutes les autres Banques centrales), seuls habilités à imprimer des billets et à frapper des pièces, ne sont à l'origine que d'environ 10% des liquidités en circulation.
Si la politique monétaire est trop accommodante, le danger est celui d'une inflation trop forte, néfaste pour l'ensemble de l'économie : une inflation excessive entraîne à terme une baisse de la valeur de la monnaie (avec la même somme d'argent, on peut acheter moins de biens et de services) et complique les anti ...
Une politique monétaire plus accommodante devrait entraîner une dépréciation de l'euro. Cependant, des conditions de financement plus favorables pourraient également réduire le risque de fragmentation dans la zone euro, rassurer les investisseurs quant à la solidité de l'union monétaire et renforcer l'euro.
En cas de croissance économique, la banque centrale doit limiter la progression de la masse monétaire pour éviter la surchauffe de l'économie et contrôler l'inflation. La masse monétaire découle donc de la politique monétaire.
Création monétaire par la banque centrale
Les banques centrales ont le pouvoir de créer deux types de monnaies : la monnaie fiduciaire (pièces et billets) ainsi que les réserves (aussi appelées monnaie centrale ou monnaie de base).
Que faire d'un billet de 500€ ? Les billets de 500€ ne sont plus produits par la Banque Centrale Européenne et se retirent progressivement de la circulation. Ceux-ci pourront cependant toujours être échangés à la Banque de France et conserveront toujours leur valeur faciale.
Il n'en est rien. Une dette ne peut pas être annulée; elle peut être refinancée à échéance, mais ce n'est jamais automatique. Et le prêteur ne refinancera que s'il a confiance en la soutenabilité de cette dette.
Un prêt direct est interdit par les traités européens relatifs à la banque centrale. L'idée serait de revenir à une possibilité offerte avant les années 70 en Europe et notamment en France.
Quand vous achetez une obligation, vous prêtez de l'argent à une entité. Vous jouez le rôle de la banque. Non seulement vous recevez des intérêts, mais vous pouvez demander le remboursement de l'obligation quand elle arrive à échéance. La durée générale d'une obligation se situe entre 5 et 10 ans.