L'abandon de déchets dans la nature pollue les sols, les cours d'eau, les nappes phréatiques et l'air en dégageant des substances toxiques. Une décharge sauvage représente une menace pour les espèces animales et végétales. Les déchets souillent nos paysages et donnent une mauvaise image de la région.
Les détritus que nous jetons infligent des dégâts irrémédiables à nos paysages : insalubrité, pestilence, dénaturation, putréfaction, odeurs nauséabondes. Autant d'effets négatifs pour la planète qui se répercutent sur nous-mêmes et sur notre santé.
Les déchets, une source de pollution directe
Lorsqu'ils se décomposent, leurs composants (particules de plastique, certaines molécules, etc.) sont libérés et polluent l'environnement. Ces composants persistent pendant des périodes plus ou moins longues dans la nature.
Les déchets, une fois ramassés, sont transportés puis transformés. Le processus de transport libère dans l'atmosphère du dioxyde de carbone — le gaz à effet de serre le plus répandu — et de nombreux polluants comme des particules de matières.
Les "déchets dangereux" contiennent, en quantité variable, des éléments toxiques ou dangereux qui présentent des risques pour la santé humaine et l'environnement. C'est pourquoi ils sont soumis à une réglementation particulière pour leur gestion et leur valorisation.
Impact sur l'environnement
Le traitement et l'élimination des déchets liés aux soins peuvent entraîner indirectement des risques pour la santé en raison du rejet d'agents pathogènes et de polluants toxiques dans l'environnement. S'il n'est pas bien réalisé, l'enfouissement des déchets peut contaminer l'eau de boisson.
Les dépôts d'ordures ménagères représentent non seulement une pollution « esthétique » du cadre de vie, mais ils sont surtout une source très diverse de maladies. Paludisme, intoxications alimentaires, fièvre typhoïde, choléra…
Le but est de ramasser les déchets laissés ou rejetés sur les plages ou plans d'eau. C'est l'occasion de se mobiliser personnellement pour la nature et de rallier un plus grand nombre. Ces journées permettent de réduire la pollution de l'eau, des sols et de protéger la faune domestique et sauvage !
La réduction des déchets permet d'économiser des matières premières épuisables et précieuses, de limiter les impacts sur l'environnement et sur le climat et, au niveau local, d'avoir moins recours à l'incinération ou au stockage de déchets, de maîtriser les coûts liés à la gestion de ces déchets (collecte, recyclage, ...
Le secteur énergétique
La production d'énergie et d'électricité est la championne des secteurs polluants. Elle est à l'origine de 31,5 % des émissions de GES.
En détruisant des habitats riches en vie animale, végétale et en insectes, le sucre serait la plantation qui détruit le plus de biodiversité dans le monde. En plus de son utilisation intensive d'eau et de pesticide, la culture de la canne à sucre ou de la betterave à sucre provoque aussi une forte érosion des sols.
Les éléments les plus pollueurs sur la planète
En effet, les gaz émis par les voitures, les déchets quotidiens, les fumées des usines ainsi que les déchets dans les égouts et ceux abandonnés en pleine nature, constituent les principales causes de la pollution.
Un réel manque de respect pour notre environnement, et surtout pour celles et ceux qui sont obligés de les ramasser. Un autre exemple parlant : à Lyon, dès la sortie du confinement, les quais du Rhône se sont retrouvés jonchés d'ordures.
S'ils sont inutilisables, vous pouvez : les déposer dans un point de vente qui les reprend (grandes surfaces, magasins d'électroménager, etc.) les apporter au Trimobile. les déposer dans une Déchèterie-Espace tri ou un Point tri.
Enjeux écologiques de la gestion des déchets
Eviter la production de déchets et leur offrir un traitement adapté le cas échéant, c'est éviter qu'ils soient rejetés dans la nature et ne polluent les sols et l'eau. De plus, en valorisant vos déchets, vous leur conférez à nouveau un statut de ressource.
Le tri des déchets et le recyclage permettent, avant tout, d'économiser des ressources naturelles. Au lieu d'extraire de nouvelles ressources du sol ou du sous-sol de la Terre (sable, pétrole…), on utilise de la matière existante (comme celle des emballages) pour produire de nouveaux objets et emballages.
Ces déchets plastiques créent de véritables problèmes environnementaux. En effet ils se décomposent difficilement, posent un problème d'insalubrité et une pollution visuelle.
Les déchets domestiques peuvent être classés en 3 grandes catégories : les déchets recyclables - les déchets non recyclables - les déchets spéciaux.
Près de la moitié des déchets collectés par le SIMER (bacs jaunes, colonnes de tri, verre et déchets collectés en déchèteries) est recyclée, l'autre partie (bacs noirs, colonnes à ordures ménagères, benne tout-venant de déchèterie) est enfouie directement en centre d'enfouissement (sans tri préalable).
De plus, les déchets constituent des supports pour de nombreux micro-organismes (virus, bactéries…), permettant leur propagation sur de longues distances. Ils concentrent également à leur surface un nombre important de polluants.
Les sacs à usage unique, les bouteilles, les contenants et les emballages alimentaires sont les quatre articles les plus répandus qui polluent les mers. En tout, 10 objets représentent les 3/4 des déchets plastiques retrouvés et sont – sans surprise – des objets de notre consommation quotidienne.