VI 35 : Pourquoi ne faut-il pas laisser une personne en perte de connaissance allongée sur le dos ? Car elle risque un étouffement par : - Des liquides présents dans la gorge. - La chute de la langue en arrière.
Ce qu'il faut faire quand une personne perd connaissance
- Allongez-la sur le sol. - Desserrez sa ceinture, sa cravate ou le col de sa chemise.
Si la personne respire et qu'elle reprend conscience :
Allongez-la sur le sol et desserrez ses vêtements (cravate, ceinture...). Placez-la en position latérale de sécurité et rassurez-la. Sans signe de gravité, il est conseillé de consulter un médecin de garde ou le médecin traitant.
Si la victime s'est évanouie ou vomit au cours d'un malaise, la placer en position latérale de sécurité : le corps doit être sur le côté avec la jambe supérieure croisée pour stabiliser la personne et la bouche ouverte tournée vers le bas.
Appelez le médecin traitant de la victime s'il est facile à joindre rapidement ou contactez le 15 (Samu) ou le 18 (pompiers).
A la différence d'une lipothymie, qui est plutôt un simple malaise, un évanouissement, ou une syncope, correspond à une vraie perte de connaissance brutale, avec ou sans signes annonciateurs.
Même si les victimes réclament de l'eau, il est interdit de leur en donner, car cela peut provoquer des étouffements et si une opération est nécessaire, elles devront être à jeun.
Les symptômes évoquent l'arrêt cardiaque : la victime perd connaissance, tombe et ne réagit pas quand on lui parle ou qu'on la stimule ; sa respiration est inexistante (sa poitrine ne se soulève pas) ou très irrégulière.
Une syncope est généralement sans risque si elle est brève sauf si elle est d'origine cardiaque ; dans ce cas des complications peuvent survenir. Lors d'une syncope, la chute est la plupart du temps inévitable.
Lorsqu'une personne est victime d'un malaise vagal, il est important de surélever ses jambes afin d'oxygéner le cerveau pour rétablir la circulation sanguine. Si la personne ne reprend pas très vite connaissance, il faut la placer en position latérale de sécurité (PLS).
Le fait de coucher la personne et de lui surélever les jambes, va ramener le sang vers le cœur et permettre de réoxygéner toutes les parties du corps correctement et en l'occurrence, le cerveau. Lorsque celui-ci bénéficiera du taux d'oxygène dont il a besoin, les symptômes disparaîtront.
La perte de connaissance peut survenir dans toutes les positions (debout, couché, assis). Le plus souvent le retour à la conscience est progressif avec passage par un état d'obnubilation.
Différence avec la syncope ou le malaise vagal
► La syncope correspond à un malaise brutal, de courte durée, accompagné d'une perte de connaissance. ► Le malaise vagal peut, lui aussi, entraîner une perte de connaissance. Il est causé par une stimulation trop importante du nerf vague.
Victime consciente :
Une victime consciente est en mesure de répondre aux questions qu'on lui pose. Elle n'a pas tendance à s'assoupir et peut suivre votre regard. Elle est lucide et elle peut dialoguer.
VI 35 : Pourquoi ne faut-il pas laisser une personne en perte de connaissance allongée sur le dos ? Car elle risque un étouffement par : - Des liquides présents dans la gorge. - La chute de la langue en arrière.
Aussi appelée syncope, cette perte de connaissance transitoire, sans gravité dans la majorité des cas, est due à une chute brutale et passagère de la circulation sanguine dans le cerveau. En cause : le nerf vague, un long faisceau nerveux qui court de l'estomac au cerveau, en passant par le cœur.
crise comitiale : survenue de manifestations cliniques transitoires, en raison d'une hyperactivité paroxystique d'un groupe de neurones ; perte de connaissance : il s'agit d'un trouble de la conscience avec perte de contact, sans communication possible.
De plus, toujours à supposer que ces résultats soient confirmés, la prescription de sédatifs aux personnes touchées par un traumatisme pourrait alors faire plus de mal que de bien. Des conséquences sévères : Dormir après un gros stress peut avoir des conséquences sévères.
Durant le sommeil, notre cerveau secrète une hormone anti-diurétique qui ralentit le travail des reins afin que nous ne soyons pas réveillés pendant la nuit par une envie d'uriner. Mais boire trop d'eau avant le coucher (même 2 à 3 verres), perturbe ou annule cette fonction.
Il faut protéger la personne des intempéries, notamment du froid, du vent et de la pluie : une victime se refroidit vite et l'hypothermie peut aggraver son état. Le moyen le plus simple consiste à la couvrir avec un vêtement (pull, blouson...).
➢ FAIRE ALERTER OU ALERTER, ➢ SECOURIR. Selon la nature de l'accident, le nombre de victimes ou l'état de la victime et le nombre de personnes présentes sur les lieux, l'ordre et le contenu de ces actions peuvent changer.
Poser des questions et donner des ordres simples (ouvrir les yeux, lui demander de serrer votre main, …) est le premier geste de premiers secours permettant d'évaluer la conscience de la victime. Si la victime ne répond pas à vos demandes, elle a très certainement perdu connaissance et se trouve en état d'inconscience.
Cette perte de connaissance a plusieurs causes dont les plus fréquentes sont les désordres cardiovasculaires (de l'arythmie cardiaque aux syncopes vasovagales), l'épilepsie et les crises non épileptiques psychogènes.