D'après la légende, une baguette à l'envers peut en effet porter malheur et attirer le mauvais oeil sur les convives présents... Mais pourquoi ? Cette superstition date de l'ère médiévale. A l'époque, les bandits pouvaient être punis de la peine capitale selon la gravité de leur crime.
Certaines personnes superstitieuses considèrent que poser le pain à l'envers sur une table attire le diable et porte malheur. Cette croyance est née au Moyen Age. A cette époque, le bourreau était souvent peu apprécié dans les villes, car son métier lié à la mort.
Au Moyen Âge, le jour des exécutions publiques, le boulanger réservait un pain pour le bourreau. Il posait ce pain à l'envers pour être sûr de ne pas le vendre à un autre. Tout le monde savait que ce pain était celui du bourreau, et personne n'y touchait.
Cela vient du fait que le boulanger gardait le pain destiné au bourreau à l'envers sous l'Ancien Régime. Ou encore, on ne pose pas le pain à l'envers, car selon la croyance cela voudrait dire qu'on le gagne sur le dos ou encore on disait que cela allait faire pleurer le petit jésus.
C'est ainsi que tout naturellement, le pain retourné fut associé à la mort ou du moins, au malheur. Ainsi lorsqu'un chrétien venait par malchance à toucher au fameux pain, il devait, pour conjurer le mauvais sort, le marquer d'une croix à l'aide d'un couteau avant de le manger.
L'on se souvient, quand on étaient enfants, nos parents nous exhortaient à embrasser le pain avant de le déposer délicatement dans un coin propre en attendant que les éleveurs de volailles viennent le récupérer.
Dans notre culture catholique occidentale, il est considéré comme très impoli d'utiliser un couteau pour couper son pain à table car ce dernier est sacré. Cela vient de la culture catholique qui définit le pain comme le corps du Christ qu'il faut donc traiter spécialement.
Il y a d'abord la religion, ou faire le signe de croix sur le pain est une coutume de la religion catholique, comme pour bénir le pain avant de l'entamer, un peu comme Jésus a béni le pain juste avant de le rompre, la veille de sa mort, lors de la Cène.
On peut faire tourner une corbeille à pain ou placer des petits pains individuels à gauche de chaque convive. Le fait de mettre le pain à gauche dans une petite assiette se fait lorsque les repas sont importants et que la maitresse de maison a décidé de faire dresser une table dans la pure tradition du savoir vivre.
L'assiette à pain se place à gauche au-dessus des fourchettes.
Selon les règles du savoir-vivre, saucer un morceau de pain dans son assiette va à l'encontre des règles élémentaires du «code de la table». Dans son livre, L'art de saucer (Editions de l'Epure), Mayalen Zubillaga constate clairement que ce «n'est pas une pratique socialement acceptable».
Pourquoi mettons nous le couteau à droite ? La plupart des gens sont des droitiers, donc avoir le couteau dans sa main droite permet d'avoir des coupes précises facilement donc instinctivement le couteau a été placé à droite.
On « pousse » les morceaux de viande sur sa fourchette avec un morceau de pain (et non avec le couteau) ; on ne doit pas écraser le fromage sur son pain mais le manger par morceaux, et le pain ne doit pas être coupé avec son couteau mais il faut le « rompre » avec ses mains.
Coupez le pain en tranches (si le pain n'est pas complétement sec, mettez les tranches au four 30 minutes à 80 - 100°C, vous pouvez profiter de la cuisson d'un de vos plats pour éviter d'utiliser le four uniquement pour la chapelure).
Faire un signe de croix sur un pain cuit avec un couteau est une vieille coutume (qui tend à se perdre), on appelle cela “signer le pain”. Dans les croyances populaires, on dit qu'un envoûtement peut être véhiculé par les aliments.
« O Dieu, Père éternel, nous te demandons, au nom de ton Fils, Jésus-Christ, de bénir et de sanctifier ce pain pour l'âme de tous ceux qui en prennent, afin qu'ils le mangent en souvenir du corps de ton Fils, et te témoignent, ô Dieu, Père éternel, qu'ils veulent prendre sur eux le nom de ton Fils, se souvenir toujours ...
Autrefois, les personnes aisées se servaient régulièrement de couverts en argent, sujets à l'oxydation. En coupant les feuilles, la lame du couteau était ternie par la vinaigrette, acide, utilisée pour l'assaisonnement. Cela pouvait aussi provoquer l'apparition d'un «jus» grisâtre peu appétissant.
On ne doit pas chanter durant les repas car ce n'est pas une place ni un lieu préparé pour ça, car si on le fait les gens pourrait penser que c'est a cause du vin au lieu d'autre chose.
On ne se ressert jamais de fromage
Étant le seul plat qu'elle n'a pas préparé, le plateau de fromage ne doit pas vous faire envie au point de vous resservir. Cela signifierait que ce qui vous a été servi avant n'était pas à votre goût et que vous vous rabattez alors sur le fromage.
Choisir minimum 3 repas par semaine sur lesquels on se fixe un objectif. Plus on expérimente, plus on par- vient à corriger son schema alimen- taire. Eviter de prendre une 2ème bouchée avant d'avoir avalé la première. On ne se ressert pas, même pour les aliments basses calories.
"S'essuyer ne veut pas dire se débarbouiller, insiste l'auteure. On se tamponne la bouche de manière discrète en tapotant furtivement sur ses lèvres.
Les verres se placent à droite dans l'ordre décroissant de leur taille et en diagonale. On aura donc, en principe, le verre à eau à droite, un verre à vin blanc au centre et un verre à vin rouge à gauche.
Couteau et cuillères à soupe à droite de l'assiette
Vous placez la cuillère à soupe à l'extrême droite de l'assiette, le couteau à poisson est disposé au milieu. Vous placez le couteau pour le plat de résistance juste à côté de l'assiette - la lame tournée vers l'assiette.
Il vaut mieux se servir plusieurs fois que de prendre une grosse portion dès le début. La fourchette est utilisée pour pousser la nourriture dans la cuillère, et la cuillère est utilisée pour manger. Ne mangez pas de riz avec la fourchette, cela ne se fait pas.