De l'oiseau au serpent passant par le chien, le loup et la chauve-souris, Les Fleurs du Mal présente un riche bestiaire mythique.
Dans Les Fleurs du Mal, le chat semble tenir la place la plus importante parmi les animaux. Baudelaire avoue lui-même être fasciné par cet animal. C'est pourquoi nous allons analyser les deux images du chat : celle du poète et de la femme. De plus, la femme est aussi représentée par le chat.
beau chat, fort, doux et charmant”1, animal de prédilection de Baudelaire2, ou à l'albatros, symbole du Poète “Exilé sur le sol au milieu des huées […]”3.
Les chats ne sont-ils pas, pour le poète, le concentré du bien-être et de l'intimité domestique, « puissants et doux, orgueil de la maison », et, dans le même temps, pur mystère, étrangeté, apparitions lointaines, qui « prennent en songeant les nobles attitudes/ Des grands sphinx allongés au fond des solitudes » – les ...
Marie Daubrun, figure de l'idéal inaccessible, qui préfèrera à Baudelaire le poète Théodore de Banville. Apollonie Sabatier, figure angélique, qui montre à Baudelaire la voie d'un possible salut. Mais la femme peut aussi être dominatrice, faire souffrir.
Charles Baudelaire dépense sans compter pour ses plaisirs (l'art, l'amour, et l'alcool). Pour éviter qu'il ne dilapide tout l'héritage de son père, sa famille le place sous tutelle judiciaire. Baudelaire s'éprend de Jeanne Duval, avec laquelle il aura une longue liaison tumultueuse.
Parmi les poèmes les plus connus : - l'« Albatros », qui dévoile l'analogie entre « le[s] vaste[s] oiseau[x] des mers » persécuté par les marins sur le pont du navire et le poète, « Prince des nuées » que « ses ailes de géant [l] empêchent de marcher ».
Dans la poésie baudelairienne, le serpent est un animal de prédilection. Il est non seulement monstrueux comme dans La Voix ou dans Le Revenant, mais aussi féminin comme dans Avec ses vêtements ondoyants et nacrés ou encore dans Le Serpent qui Danse, où ce dernier se fait femme.
« Dieu a inventé le chat pour que l'homme ait un tigre à caresser chez lui. »
On trouve également une courte note révélatrice dans les journaux intimes du poète : Pourquoi les démocrates n'aiment pas les chats, il est facile de le deviner. Le chat est beau ; il révèle des idées de luxe, de propreté, de volupté, etc. (Journaux intimes - Fusées).
Le chat est une véritable source de plaisir pour Baudelaire.
Les impératifs "Viens" et "laisse-moi" au vers 1 et 3 montrent le désir du poète de trouver l'affection du chat. Dans tout le début du poème, Baudelaire montre qu'il a plaisir à caresser le chat.
« Les Fleurs du mal » est un mélange détonant : cadeau empoisonné. Les fleurs viennent du mal. Cela signifie qu'il va parler du mal alors que le mot fleur signifie qu'à partir du mal, il va rechercher, cultiver quelque chose de bon. Baudelaire fait le constat que l'homme est enfoncé dans le mal.
Publiés en 1857, il a pour but de faire ressentir aux lecteurs le mal que l'auteur ressent. Selon lui c'est fleur dites « maladives » naissent de ses souffrances et, il juge l'ennui comme le premier responsable du mal.
Les poèmes contenant « des passages ou expressions obscènes et immorales » étaient : Les Bijoux, Le Léthé, A celle qui est trop gaie, Femmes damnées, Lesbos et Les Métamorphoses du vampire . Ces six poèmes devaient être retranchés du recueil.
Le chat d'argent, mandragot ou matagot est, dans le folklore de Bretagne, de Gascogne, de Provence, et du Languedoc, un chat généralement noir et diabolique obtenu par un sorcier en échange de son âme.
L'Agneau est le symbole biblique par excellence. De l'Agneau Pascal des Juifs à l'Agneau de Dieu des Chrétiens.
Dans les pays occidentaux, les chats auraient 7 vies. Le numéro 7 n'est pas aléatoire, mais il symbolise l'exhaustivité et la perfection. Au Moyen Âge, les chats se voyaient même attribuer des dons surnaturels et des pouvoirs magiques, à tel point qu'ils étaient considérés comme des alliés du mal et des sorcières.
Les sonnets sont de forme irrégulière. Il rédige même un sonnet inversé (« Bien loin d'ici ») ou mélange les strophes (« L'Avertisseur »). Baudelaire modifie l'ordre des rimes. Elles sont croisées (abab) et non plus embrassées (abba) comme dans « Recueillement » ou « La Mort des Amants ».
Les Fleurs du mal est un recueil de poèmes de Charles Baudelaire, reprenant la quasi-totalité de sa production en vers de 1840 jusqu'à sa mort, survenue fin août 1867. Publié le 21 juin 1857 , le recueil scandalise aussitôt la société française. Son auteur subit un procès retentissant.
Jeanne Prosper Caroline Lemer dite Jeanne Duval, née vers 1827 vraisemblablement à Jacmel (Haïti) et morte dans les années 1870 sans doute à Paris, est une actrice et danseuse française. Elle est essentiellement connue pour avoir été la maîtresse et la muse du poète Charles Baudelaire.
Le spleen baudelairien désigne une profonde mélancolie née du mal de vivre, que Charles Baudelaire exprime dans plusieurs poèmes de son recueil Les Fleurs du mal. Quoiqu'il l'associe, discrètement, pour qui veut le lire, non pas à un véritable mal mais plutôt à une rage de vivre.
Les femmes sont omniprésentes dans Les Fleurs du mal de Charles Baudelaire. Dans la section Spleen et Idéal, on distingue généralement quatre cycles de poèmes consacrées à des femmes connues de l'auteur, dont Jeanne Duval, Apollonie Sabatier et Marie Daubrun.
Dans ces vers qui sont un hommage à la femme, Charles évoque Diane, la déesse chasseresse, la Sisina, actrice en vogue et Théroigne. C'est de cette dernière que je vais vous entretenir. La période révolutionnaire a été la première occasion pour les femmes de s'émanciper.
La femme aimée est finalement pour Baudelaire inaccessible, à l'image de la Passante (« A une Passante »). Dans Les Fleurs du Mal, la femme est donc sensuelle, douce ou spirituelle. Mais elle se transforme aussi en femme fatale qui mène le poète au spleen.