Non seulement vous risquez de perdre vos données mais vous pouvez aussi (et surtout) les voir dévoilées au grand jour. Encore une fois, vous me direz « ce n'est pas grave si mon compte est piraté, je n'ai rien à cacher », mais ce n'est pas le cas de beaucoup de gens.
LES INCONVENIENTS
Les données stockées peuvent ne plus vous appartenir totalement : vérifiez bien les conditions d'utilisation et de droits avant d'adopter une solution. Les données sur le cloud ne sont pas systématiquement sauvegardées, vérifiez bien votre contrat afin de vous assurer de ce point très important.
Même avec de solides mesures de cybersécurité, le transfert de données vers le cloud peut constituer une violation des accords de confidentialité des données entre l'entreprise et ses clients. Cela peut entraîner des amendes, des restrictions commerciales et une atteinte à la réputation de l'entreprise.
Le cloud computing présente ainsi une limite simple, c'est sa configuration préalable qui peut imposer un ensemble de services trop complet en fonction de vos usages actuels, ou trop restreints en fonction de vos usages futurs.
Les solutions d'affaires sur le cloud sont jusqu'à 93 % plus efficaces sur le plan énergétique et peuvent entraîner 98 % d'émissions de carbone en moins que les centres de données d'entreprise traditionnels (d'après une étude de WSP sur Microsoft Cloud).
Les inconvénients de l'infogérance
Si vous n'avez pas défini suffisamment précisément son périmètre d'action, avec un contrat détaillé, et des engagements de service précis, vous pouvez voir apparaître des désagréments, un retard dans l'exécution du contrat, voire des coûts cachés qui pourraient laisser un goût amer.
L'un des principaux enjeux du Cloud Computing est, comme dans toute stratégie d'externalisation, d'ordre financier. Dès le départ, il exonère l'entreprise d'un investissement (parfois lourd) en achat de licences et de matériels : des économies facilement et rapidement mesurables.
Le cloud computing et les solutions associées permettent d'accéder, via le web, à des ressources et produits informatiques, notamment des outils de développement, des applications métier, des services de calcul, des solutions de stockage de données et de mise en réseau.
Il vous est toujours possible de désactiver ce service depuis l'icône Cloud ou depuis les paramètres. Cette fenêtre vous permet d'activer ou de désactiver le Cloud facilement et vous indique les éléments récemment synchronisés ou en cours de synchronisation.
Oui, notamment si les accès physiques des datacenters sont sécurisés. Afin que seules les personnes autorisées puissent pénétrer dans le datacenter, on maintient un contrôle strict des accès.
Le Cloud Computing est basé avant tout sur Internet. Les données sont stockées dans des serveurs physiques plus ou moins éloignés des clients. Un Data Center peut être localisé à l'étranger.
Si pCloud figure premier de ce classement des meilleurs cloud, c'est aussi parce qu'il prend la sécurité de ses abonnés au sérieux. En effet, le chiffrement AES-256 est appliqué à tous vos fichiers lors du transfert sur les serveurs pCloud et même après.
3 – Google Drive, une place de leader méritée
S'il y a bien un cloud qu'on ne présente plus, c'est celui de Google. Son cloud est vite devenu une référence puisque tous les internautes disposant d'une adresse sur Gmail peuvent en profiter gratuitement dans une limite de 15 Go.
Plus que cela, le multi-cloud est l'avenir et le cloud distribué est le futur proche. Selon Gartner, d'ici 2021, plus de 75% des PME et grands comptes auront adopté une stratégie multi-cloud motivée par la nécessité de créer de nouveaux modèles commerciaux pour leur transformation digitale.
Le système du cloud computing révèle quelques inconvénients : Ses réseaux informatiques sont potentiellement attaquables et les services virtuels peuvent être mis hors fonction. Vous dépendez d'un prestataire (Google Cloud Platform, AWS, Azure, etc.).
Il existe aussi trois principaux types de services de cloud computing : IaaS (Infrastructure-as-a-Service), PaaS (Platform-as-a-Service) et SaaS (Software-as-a-Service).
Le Cloud a une excellente efficacité énergétique (PUE, Power Usage Effectiveness). En effet, les majors du Cloud gèrent des millions de serveurs et ont tout intérêt à réduire leur facture électrique. De fait, le Cloud plus est sobre qu'un ordinateur personnel ou un petit datacenter.
L'infogérance et les risques habituels de la sous-traitance
Si une entreprise ne se protège pas suffisamment, grâce au contrat d'externalisation notamment, elle risque en effet de perdre la main sur ses données et sur la gestion de son SI.
Beaucoup de matériaux finissent dans des décharges sauvages, notamment en Chine, en Inde, et au Ghana, où ils sont brûlés pour récupérer certains matériaux, ce qui engendre, notamment, une pollution des nappes phréatiques.
Selon une étude commandée par le Sénat, le numérique est responsable de 2% du total des émissions de gaz à effet de serre en France (15 millions de tonnes équivalent CO2), chiffre qui pourrait s'accroître considérablement dans les années à venir pour atteindre jusqu'à 7% de ces émissions si rien n'est fait pour réduire ...
La pollution numérique du streaming
La consommation mondiale de streaming vidéo émet 300 millions de tonnes de CO₂ dans le monde chaque année [16]. Cela correspond à la pollution numérique d'un pays comme l'Espagne ! Regarder une heure de vidéo consomme autant d'électricité qu'un réfrigérateur pendant une année [17].