L'homme, tel que le conçoit l'existentialisme, s'il n'est pas définissable, c'est qu'il n'est d'abord rien. Il ne sera qu'ensuite et il sera tel qu'il se sera fait. Ainsi il n'y a pas de nature humaine, puisqu'il n'y a pas de Dieu pour la concevoir.
Scientifiquement, l'homme est un mammifère de la race des homo-sapiens. Il est bipède car il se déplace sur deux membres, il appartient à la famille des hominidés et est capable de communiquer par le langage. Il est cependant difficile de définir l'homme par ses seules caractéristiques physiques.
“Partir de la subjectivité” selon Sartre
L'homme se définit de manière négative pour Sartre, en opposition à ce qui n'est pas lui : ainsi, un cendrier a été pensé pour une fonction précise, prédéterminée. L'essence du cendrier précède son existence.
Sartre s'oppose catégoriquement à cette idée en partant du principe qu'« il est impossible de trouver en chaque homme une essence universelle qui serait la nature humaine, ».
Du latin “humanitas”, le terme se traduit par nature humaine, culture générale de l'esprit. L'Humanitas est le caractère de ce qui est humain. Elle désigne aussi « les hommes » en général, le genre humain considéré dans son unité. La plupart des philosophes définissent comme humain tout être doué de raison.
Existentia en latin, le terme existence désigne communément l'ensemble des évènements d'une vie humaine. Pensée au titre de la philosophie, la notion d'existence s'entend du fait de se trouver là concrètement. Il s'agit d'un surgissement de l'homme dans le monde (par opposition à l'essence).
Tout être humain existe sur fond de monde et entretient des relations multiformes avec ce qui l'entoure. La manière d'exister, le mode d'être qui lui est propre sont liés aux aptitudes d'entrer en relation qui le caractérisent, à ses capacités relationnelles, aux conditions de leur actualisation et à leurs effets.
“l'homme est un être dont l'essence ne peut être affirmé, car cela entre en contradiction avec l'homme et son pouvoir de se transformer indéfiniment”. Pour Sartre cependant, il n'existe pas de schéma pré-établi pour la nature humaine, “chaque homme fait son essence”.
L'homme, tel que le conçoit l'existentialisme, s'il n'est pas définissable, c'est qu'il n'est d'abord rien. Il ne sera qu'ensuite, et il sera tel qu'il se sera fait. Ainsi, il n'y a pas de nature humaine, puisqu'il n'y a pas de Dieu pour la concevoir. »
Parce que Sartre est athée et que pour lui l'existence de l'homme témoigne de l'inexistence de Dieu. A la différence des objets créés avec une finalité et des règles préétablies, l'homme n'est pas déterminé : il n'a pas de « nature » qui préexisterait à son existence.
Qu'est-ce que signifie ici que l'existence précède l'essence ? Cela signifie que l'homme existe d'abord, se rencontre, surgit dans le monde et qu'il se définit après. L'homme, tel que le conçoit l'existentialisme, s'il n'est pas définissable, c'est qu'il n'est d'abord rien.
Pour les essentialistes, comme Avicenne, l'essence précède l'existence et se déduit d'elle tandis que pour l'existentialisme, en particulier celui de Sartre, l'existence précède l'essence, l'homme étant libre de se définir : il est ce qu'il se fait être.
Différence entre existence et essence
L'« existence » signifie le fait que quelque chose soit. L'essence est par définition, la nature d'une chose. Elle désigne ce qui fait qu'une chose est, ce qu'elle est.
Celle-ci est sa capacité à se percevoir, s'identifier, de penser et de se comporter de manière adaptée. Elle est aussi la preuve de l'existence de l'homme. On peut ainsi dire que la conscience est indispensable pour définir l'homme mais qu'elle n'est pas suffisante car elle n'englobe pas le corps et l'inconscient.
Puisque le mot « homme » désigne le mâle, dit-elle, les adjectifs « humain » et « humaine », qui en dérivent, ont subi le même détournement, de sorte que les sciences humaines, par exemple, sont des sciences du mâle.
Kant, de son côté, met en lieu et place de Dieu, l'homme au centre de la philosophie parce que seule la réalisation de son humanité, de sa dignité, donne sens au monde. Pour Kant comme pour Rousseau refusant l'idée de péché originel, l'homme naît bon c'est la vie en société qui le pervertit.
Ainsi, contre Descartes et son “Je pense donc je suis“, Sartre pose la thèse suivante : “Je suis, j'existe”. Autrement dit il affirme que la pensée elle-même suppose l'existence qui reste première. L'homme est avant tout sujet, une sorte d'existence impersonnelle, une “existence sans existant”.
L'existentialisme sartrien est résumé par la célèbre formule : « l'existence précède l'essence », c'est-à-dire que chaque individu surgit dans le monde initialement sans but ni valeurs prédéfinies, puis, lors de son existence, il se définit par ses actes dont il est pleinement responsable et qui modifient son essence ; ...
Le solipsisme (du latin solus, « seul » et ipse, « soi-même ») est une théorie philosophique et métaphysique selon laquelle la seule chose dont l'existence est certaine est le sujet pensant. Forme extrême d'idéalisme, le solipsisme soutient qu'aucune autre réalité n'est certaine que celle du sujet qui pense.
La liberté s'acquiert par la connaissance de soi, tant du soi rationnel que du soi irrationnel et inconscient. La raison lève de nombreuses servitudes, et nous rend humains ; sans elle, nous ne serions guère plus que des animaux.
En outre, Sartre dit que le concept de Dieu est contradictoire en soi-même. Or ce qui est contradictoire, c'est ce Dieu que l'homme désire d'être, c'est l'irréalisable beauté, l'impossible synthèse de l'en-soi et du pour-soi.
De manière générale, l'existentialisme désigne une philosophie qui place l'existence de l'homme au coeur de sa réflexion, par opposition à une philosophie abstraite, conceptuelle, essentielle (essentialisme).
En ce sens, l'existence est le simple fait d'être, l'être conçu sans détermination aucune, sans prédicat, sans rien : l'être commence par l'indétermination de l'existence, indétermination du fait d'être pur et simple. Ainsi, cette première idée de l'existence la ferait concevoir par une connaissance immédiate.
L'origine de l'Homme a été ainsi promenée d'un continent à l'autre jusqu'à sa fixation en Afrique tropicale. Soixante années de recherches internationales dans cette région ont permis de dessiner un arbre phylogénétique de l'Homme depuis environ 10 millions d'années, avec un grand nombre de ses branches.
Prométhée, créateur de l'humanité
D'après le pseudo-Apollodore, Prométhée aurait créé les hommes à partir d'eau et de terre. Pausanias place la scène à Panopée, en Phocide : Athéna, née en jaillissant de la tête de Zeus, introduit le souffle de la vie dans ces corps d'argile.