Les sombres pensées sont habituellement un signe d'anxiété, et non de désirs secrets. Lorsque nous craignons quelque chose, il est normal d'imaginer cette chose. C'est de cette façon que le cerveau réagit à la peur. C'est un moyen de nous assurer que nous n'agissons pas d'une manière dangereuse.
Au moment où vous voulez bloquer la pensée, essayez de mettre une limite et de déplacer cette préoccupation à une certaine heure. Il peut être plus facile dans ces cas-là de déplacer son attention sur une autre activité : comme faire du sport, voir un ami, regarder un film ou une série, faire des courses ou cuisiner.
Occupez plutôt votre cerveau à autre chose. Les jeux vidéo et les jeux de société sont très utiles pour cela. Vous pouvez également lire un livre, regarder la télévision ou téléphoner à un ami. Trouvez-vous quoi que ce soit qui requiert assez de concentration pour détourner votre pensée de ce que vous ruminez.
Pour améliorer notre humeur, il est essentiel de confronter et de modifier nos pensées et croyances négatives. Premièrement, il faut les examiner en profondeur. Imaginez que vous menez une enquête ou que vous contestez vos pensées et vos croyances négatives en cour.
« Quand on pense négativement, on trouve des problèmes partout. Quand on pense positivement, on trouve des solutions à tout. »
Distraire son esprit en discutant, entretenir le scepticisme et se donner une limite de temps comptent parmi les méthodes efficaces pour lutter contre la rumination, un réflexe susceptible d'augmenter le stress et les risques de dépression, selon Sonia Lupien.
Les anxiolytiques, tels que les benzodiazépines, peuvent offrir un soulagement temporaire des signes en attendant que le traitement antidépresseur soit efficace.
Ruminer est donc normal quand on est face à des situations compliquées et imprévues, comme une personne en retard, un bulletin de note désastreux de votre enfant ou une remarque désobligeante d'un(e) collègue. Pour le psychologue Boris Charpentier, le fait de cogiter en permanence permet également d'éviter les dangers.
Il apparaît en effet que les humains sont faits d'émotions et de sentiments. Ils ne sont ainsi pas capables de traiter les informations de manière neutre : ils sont biaisés. Le biais cognitif est donc la distorsion infligée par le cerveau aux informations qui entrent et sortent du système cognitif.
Ne pas avoir de projets. Les personnes toujours négatives ne parlent que rarement de leurs projets parce qu'elles sont trop ancrées dans leur misère actuelle. Elles n'imaginent pas réaliser quoi que ce soit et se confortent dans leur situation de victime. Cette négativité devient leur zone de confort.
Il est important de se dire que changer ne dépend que de nous ! Mais alors, comment fait-on pour changer ? Il faut commencer par vouloir bien changer son système de croyances et de fonctionnement. Vous avez un fonctionnement, une vision de la vie qui vous sont propres et il va falloir en modifier votre perception.
La stratégie que vous devez suivre pour changer vos pensées est de détecter, en premier lieu, lesquelles sont précisément celles qui doivent être transformées. Autrement dit, vous devez devenir un chasseur d'idées négatives et irrationnelles qui polluent l'océan de votre univers psychique.
Considérer la perte acceptable d'une option permet de diminuer votre résistance naturelle aux changements. La perte acceptable, c'est d'essayer quelque chose en connaissant à l'avance ce que vous pouvez perdre au pire, et que vous pouvez vous permettre cette perte. La perte est connue à l'avance.
C'est une simple formule mathématique. On peut alors très vite résumer la Loi de l'Attraction par « le positif attire le positif et le négatif attire le négatif ». Chaque personne possède un taux vibratoire, c'est-à-dire que vous attirez le bon en émettant des vibrations positives.
C'est un biais cognitif, le biais de négativité. En clair, être positive me demande un effort, parce que mon cerveau est programmé pour me préparer au pire, et donc à se concentrer sur la négativité.
Les personnes négatives n'ont de cesse d'analyser le comportement des autres depuis une posture très destructrice. Elles dévoilent des choses intimes, jugent les autres sur des échelles bipolaires (bien/mal, fou/normal, inutile/brillant) et n'affrontent jamais ces aspects en essayant d'y apporter des solutions.
La clé réside dans l'équilibre. Il convient de ne pas vivre en nous focalisant uniquement sur la peur de ce qui peut ou ne peut pas arriver. L'idéal est de développer un peu plus cette attention qui se concentre aussi sur le positif et d'en profiter.
Trop d'émotions, trop de pensées qui partent dans tous les sens, trop de questions, trop de sensibilité, trop d'énergie, trop d'activités. On ne vous arrête jamais, même la nuit.