Ces villes mondiales* se situent pour la plupart dans les trois pôles majeurs de la mondialisation (Amérique du Nord, Europe occidentale et Asie orientale), comme New York, Londres, Paris, Tokyo ou Hong Kong. Leur poids s'explique par leur ancrage dans des pays fortement développés.
Aujourd'hui, par ses infrastructures de transport, son dynamisme économique et la diversité de ses fonctions de commandement, Londres est classée au premier rang des villes mondiales. Une ville mondiale est une ville qui cumule les fonctions de commandement et qui joue un rôle majeur à l'échelle mondiale.
Paris est une ville mondiale qui exerce de nombreuses activités de commandement. Elle bénéficie d'un rayonnement international et est connectée aux autres grandes métropoles mondiales. Il existe de nombreux lieux qui manifestent l'insertion de Paris dans la mondialisation. La ville attire aussi de nombreux migrants.
Une hiérarchie métropolitaine. Ces métropoles se définissent surtout par leurs fonctions de commandements et leur capacité d'attraction sur leur environnement. Elles sont organisées à l'échelle mondiale de façon hiérarchique. Il faut prendre en compte qu'il existe des métropoles plus importantes que d'autres.
Pour ce qui concerne les villes, différents classements comparent leur qualité de vie, leur offre d'emploi, leur développement, etc. Lorsqu'ils sont favorables ces classements sont instrumentalisés par les chambres de commerce ou les gouvernements.
New York, avec 25 millions d'habitants, est la 2e agglomération mondiale après Tokyo. Elle est une ville mondiale, un centre de commandement économique (en nombre de sièges de firmes transnationales), financier (deux places boursières fortes), diplomatique (siège de l'ONU) et intellectuel d'ampleur internationale.
- Au sommet de cette hiérarchie, on trouve les villes globales : Londres (voir l'étude de cas), New York, Paris et Tokyo. Ville globale : villes où le processus de métropolisation est le plus abouti. Elles sont au sommet de la hiérarchie des métropoles et dirigent la mondialisation.
Une hiérarchie urbaine en mutation constante s'établit à l'échelle mondiale, dominée par des métropoles de rang mondial. La mise en concurrence des métropoles de rang mondial pour attirer les fonctions de commandement a des conséquences sur l'organisation de ces agglomérations.
L'évolution de la hiérarchie urbaine
Les deux premières, entre le Nord et le Sud et entre Paris et la périphérie, sont entre des villes qui sont peu ou pas attractives et des villes qui voient augmenter fortement voire très fortement (comme Toulouse), leur population.
Paris est une métropole macrocéphale de rang mondial. Foyer de peuplement, elle concentre des fonctions politiques, culturelles et économiques qui lui permettent de rayonner à toutes les échelles. Le poids démographique, culturel et économique de Paris écrase les autres métropoles françaises.
Au niveau économique, la capitale concentre les sièges sociaux de 39 multinationales parmi les 500 plus puissantes du monde. Le quartier des affaires de la Défense représente à lui seul 20 % du PIB de l'Île-de-France et forme le premier quartier d'affaires d'Europe.
Paris, métropole mondiale de l'attractivité
La capitale française compte un tissu productif très dense, 340.000 entreprises y ont leur siège social. La capitale française s'est classée à la troisième place parmi les métropoles mondiales pour l'implantation d'investissements internationaux, derrière Londres et Shanghai.
Une place qui pourrait s'expliquer par un mauvais score dans les critères suivants : “disponibilité de logements de bonne qualités”, “prévalence de petits crimes” ou “qualité du système de santé publique". Média de référence des français et francophones de la capitale britannique. Actu, bons plans, bonnes adresses...
Une métropole internationale, de rang mondial, est dotée de fonctions directionnelles, de services supérieurs, de capacités d'innovation scientifique et technologique.
À l'échelle mondiale : Londres est d'abord et avant tout une très grande place financière, à la fois la plus ancienne et la plus complète : la City de Londres, avec ses extensions le long de la Tamise (les Docklands), constitue un des cœurs de la finance mondiale par la concentration unique au monde de sièges des ...
La mondialisation a pour conséquence une hiérarchisation des territoires en fonction de leur degré d'intégration. Ce gradient entre des territoires moteurs polarisant les flux et des périphéries sous domination est observable à toutes les échelles.
Pour résumer, la métropole est une ville où se concentre le pouvoir : économique, politique et culturel.
Leur accessibilité contribue à leur attractivité : elles concentrent ainsi la majorité des investissements financiers de la planète. Plus leur rayonnement est important, plus elles jouent le rôle de centres d'impulsion dans la mondialisation. En se renforçant, les métropoles voient leur population augmenter.
Certaines métropoles ont une influence plus limitée.
Ce sont souvent les capitales politiques de leur pays, fonction qui leur permet de commander le territoire national. Bien que parfois peuplées de plusieurs millions d'habitants, leur rayonnement dépasse rarement les frontières de leur État.
Rayonnement : Capacité d'un territoire à attirer les populations, les capitaux et les entreprises et à influencer leur développement. Les métropoles commandent le monde. Ce sont les centres d'impulsion de l'économie planétaire qui concentrent la population, la richesse et les fonctions décisionnelles.
La métropolisation reflète la domination des grandes villes riches sur le système économique mondial car elles constituent les nœuds indispensables à la nouvelle organisation en réseaux de production et d'échange promu par la mondialisation.
1.2 Un centre de la mondialisation
La ville est un immense « hub » car elle possède 3 aéroports dont deux sont inter- nationaux (Newark et JFK). Elle dispose de 3 ports (Newark, Jersey, Red Hook). Elle est bien desservie par de nombreux ponts et tunnels.
La ville de New York se compose de cinq arrondissements appelés boroughs : Manhattan, Brooklyn, Queens, le Bronx et Staten Island. Ses habitants s'appellent les New-Yorkais (en anglais : New Yorkers).
Des faiblesses structurelles
La crise a révélé d'autres fléaux, comme la difficulté à trouver un logement. Avant la pandémie, plus de la moitié des New-Yorkais dépensaient 30 % au moins de leurs revenus dans leur loyer, selon une étude de la New York University.