Parce que la pellicule isolante et qui se forme au niveau de notre peau quand il n'y a pas de vent disparaît, balayée par les rafales. Cette pellicule isolante, explique Météo France, est en fait "une mince couche d'air réchauffé par l'organisme et humidifié par évaporation de l'eau présente à la surface de la peau".
Cette sensation accrue de froid appelée « refroidissement éolien » est due au transfert thermique par convection. Lorsque vous êtes dehors par temps froid, un échange de chaleur se produit entre la surface de la peau et la mince couche d'air en contact avec cette surface.
Le vent perturbe cette couche ou l'emporte, augmentant ainsi le taux d'évaporation de la peau. Pour cela, le corps doit utiliser plus d'énergie, qui est extraite du corps. Grâce à ce soufflage constant de la couche d'air chaud, la température de surface du corps diminue et nous avons une sensation de froid.
La température ressentie prend en compte le vent
Pour le dire clairement : quand il y a du vent, on ressent plus le froid. Et il y a une explication très scientifique (et assez simple à cela) : en permanence, notre corps, qui fabrique de la chaleur, chauffe une très mince couche d'air à la surface de la peau.
La température de l'air près du sol s'élevant moins pendant le jour, la convection est plus faible et les vents forts qui soufflent en altitude sont moins bien rabattus. Résultats : la différence jour-nuit est plus faible.
En général, Environnement et Changement climatique Canada émet un avertissement de vent lorsqu'il y a un vent soutenu de 70 km/h ou plus, ou des rafales pouvant atteindre 90 km/h ou plus (remarque : il existe certaines variations régionales en ce qui concerne les avertissements de vent).
Un vent est estimé violent donc dangereux lorsque sa vitesse atteint 80 km/h en vent moyen et 100 km/h en rafale à l'intérieur des terres. Mais ce seuil varie selon les régions, il est par exemple plus élevé pour les régions littorales ou la région sud-est.
Le mistral est un vent régional froid (surtout en température ressentie) et généralement sec, soufflant le jour à une vitesse moyenne de 50 km/h avec des rafales supérieures à 100 km/h.
Quand il fait chaud, le corps transpire et évacue de la chaleur, ainsi on sent également du vent frais car il souffle sur la sueur qui, en s'évaporant, donne ne impression de fraicheur.
L'inclinaison de l'axe de rotation de la Terre - un peu plus de 23 degrés - et sa rondeur font que les rayons arrivent de façon plus diffuse en hiver qu'en été. Ainsi, la même quantité de lumière chauffe une surface plus grande en hiver. La chaleur est donc moins concentrée dans l'hémisphère Nord.
Dans le cadre du vent, c'est le même principe que l'air. Sauf que c'est un mouvement d'air. Et comme les molécules d'air sont en mouvement, elles le sont encore plus lors d'un coup de vent, et donc c'est pour cela que l'on ne voit pas le vent.
Le rôle du vent consiste à réguler les différences de pressions qui se créent à la suite de la dilatation et de la compression des masses d'air sous l'effet de la chaleur. L'air se dirige des zones de hautes pressions vers les zones de basses pressions.
Cela serait dû à la modification de la pression atmosphérique, qui, de manière insidieuse, modifie notre pression artérielle. C'est également le cas lorsque l'on grimpe en montagne, où la pression est différente, ce que l'on traduit par la fatigue due au grand air.
Un ventilateur ne rafraîchit pas… vraiment
En effet, les pales de l'appareil se contentent de brasser l'air souvent chaud de la pièce dans laquelle il se trouve, la sensation de fraîcheur que l'on ressent n'est donc pas due au mouvement des hélices.
Ce phénomène s'explique par la différence de température entre l'intérieur de ton corps, à 37°C environ, et l'extérieur, quelques degrés seulement. Quand l'air que tu souffles entre en contact avec un air froid, on dit qu'il se condense.
Bien souvent un vent est chaud suite à un phénomène thermodynamique : Le vent rencontre un relief important. Au fur et à mesure que l'altitude augmente sa pression diminue, donc sa température diminue, il y a détente adiabatique.
Farou : vent local du nord-est soufflant dans la vallée du Guiers (Isère) ; Galerne : vent de nord-ouest, froid et humide, dans l'ouest de la France ; Grande bise : en Lorraine, Vosges, vent du nord. Hâle: nom patois lorrain du vent du nord-ouest frais et humide, en Lorraine, Vosges.
Ce phénomène appelé « upwelling » est particulièrement remarquable par coup de Mistral : celui-ci peut en effet faire chuter les températures à la plage de 3°Cou 4°C en quelques heures.
Le matin, le soir et la nuit, les températures sont plus basses et on note un différentiel thermique plus faible entre le sol et les couches supérieures d'où un vent plus faible.
Le vent d'Autan rend-il fou ? Selon les croyances populaires, le vent d'autan rendrait fou. Capable de passer de 10 à 100 km/h en moins de deux heures, ce vent particulièrement irrégulier serait responsable de nombreux maux chez les habitants.
Plus le vent est diminué par le frottement, plus il tourne vers la plus basse pression ce qui donne un changement vers la gauche dans l'hémisphère nord et vers la droite dans celui du sud.
Bise: vent froid soufflant du nord ou du nord-ouest. Blizzard: vent glacial.
Lorsque les vents soufflent à plus de 116 km/h, on parle alors d'ouragans.
La puissance concentrée sur une rafale génère ainsi une force capable d'emporter des éléments de toiture, de déplacer une voiture, et même d'entraîner un humain sur plusieurs mètres sans qu'il ne puisse agir.
Pour la résistance des bâtiments dans notre région, le Code de construction prévoît la vitesse du vent, à récurrence d'une fois au dix ans (1/10 ans), de 80 km/h. Pour une récurrence de 1/50 ans, elle est de 90 km/h. Par ailleurs, la vitesse du vent spécifiée au Code de construction varie pour chaque municipalité.