Une autre raison, moins fréquente, de la peur du téléphone peut aussi être la crainte que le correspondant ait de mauvaises intentions ou qu'il n'annonce de mauvaises nouvelles. Comme pour de nombreuses phobies et angoisses, il existe un spectre sévère de peur des conversations téléphoniques accompagné de difficultés.
Dans ce cas, la peur du téléphone peut témoigner d'une phobie sociale ou d'une dépression. Elle peut venir d'une anxiété généralisée ou d'un trauma, survenu il y a longtemps, comme une mauvaise nouvelle apprise au téléphone.
Écrire un script : sans être obligé·e de scénariser l'intégralité de la conversation, une phrase d'accroche peut être utile pour oser se lancer. En commençant par écrire la façon avec laquelle on peut dire bonjour, la raison pour laquelle on appelle et ce qu'on attend de l'autre (sans oublier la politesse).
«Le sourire affecte notre façon de parler, au point que les auditeurs peuvent identifier le type de sourire en se basant uniquement sur le son…» Et comme vous le savez, votre ton de voix transmet 84% du message par téléphone. Par conséquent, avoir un «ton souriant» est un impératif commercial.
Une partie de l'anxiété est liée au fait que parler au téléphone exige une réponse dans l'instant présent et laisse moins de temps pour se préparer à ce qui est dit. Une personne peut se sentir anxieuse à l'idée de commettre une erreur, de mal comprendre quelque chose ou d'interrompre son interlocuteur.
Le plus important est de rester soi-même et de sourire. Cela peut paraître inutile, sachant que la personne ne nous voit pas ! Détrompez-vous, le timbre de voix change en fonction de votre langage corporel. En souriant, vous aurez une voix plus joyeuse que si vous ne souriez pas.
La personne ressent une peur intense avec perte de contrôle (peur de s'évanouir, de mourir, de devenir fou, de faire un malaise cardiaque…), une sensation de danger immédiat et des sensations physiques très désagréables et très variables (palpitations, sueurs, frissons, bouffées de chaleur, tremblements, douleurs ...
La peur du numéro inconnu
"Certaines personnes ont des comportements presque paranoïaques car, même si l'appel en soit ne "tire pas à balle réelle", ils imaginent le pire au moment de décrocher, constate Dominique Picard, psychosociologue et auteure de Politesse, savoir-vivre et relations sociales (3).
Les principaux signaux d'alerte de l'anxiété sociale sont les suivants : les signes physiologiques propres à l'angoisse lors d'interactions sociales (palpitations, jambes en coton, plexus serré, tremblements…) l'évitement systématique de relations sociales au point de ne plus voir ses amis.
La peur du conflit, la peur de donner une mauvaise image de soi, ou tout simplement le manque de confiance en soi sont autant de raisons pour ne pas oser s'affirmer. On peut éprouver la sensation qu'on n'a pas la légitimité nécessaire pour s'opposer, ou tout simplement craindre le regard des autres.
Personnalité anxieuse
Ces personnes ont tendance à toujours penser que le pire est probable ou du moins plausible et s'entourent alors d'un maximum de précaution pour éviter les difficultés auxquelles elles ont songé. Le moindre évènement quotidien peut ainsi devenir une affaire compliquée.
La pantophobie, ou « peur de tout » est souvent associée à un état dépressif. Cette phobie, qui touche plutôt les hommes, est liée à un manque de confiance en soi et peut trouver sa source dans un traumatisme soudain et violent (deuil, accident).
L'anxiété sociale touche environ 7 % de la population. L'anxiété sociale est une peur associée à certaines activités sociales ou à de situations de performance où la personne pourrait se sentir observée, embarrassée, humiliée, rejetée ou préoccupée par le jugement des autres.
Donnez à l'appelant trois à quatre minutes avant de commencer à mettre fin à l'appel. Attendez que l'appelant ait interrompu l'appel et commencez immédiatement avec une instruction agréable pour mettre fin à l'appel. Par exemple : “Eh bien, félicitations pour la nouvelle maison !
Se dit de quelqu'un qui ne peut se passer de son téléphone portable et éprouve une peur excessive à l'idée d'en être séparé ou de ne pouvoir s'en servir.
De fait, il perturbe, induit une fragmentation d'activités pouvant conduire, notamment au travail, à une perte de sens, une fatigue, une surcharge cognitive, voire un burn-out.» Ignorer un appel reviendrait donc pour ces cerveaux en surchauffe à se protéger d'après Elsa Godart, psychanalyste et philosophe.
Signes de la nomophobie
Les manifestations caractéristiques de l'addiction et de la dépendance au téléphone sont : une utilisation incessante du téléphone, dans la rue, chez les commerçants, dans les transports, pendant les courses et parfois même chez un médecin.
ETRE DIRECTIF, C'EST DIRIGER L'APPEL DE BOUT EN BOUT
Tâchez de toujours conserver le contrôle de la communication, et ne jamais vous laisser emporter, dépasser par les évènements ou la situation. Ne perdez pas le contrôle ; ni de vous-même, ni de la « négociation ».
L'un des styles de leadership les plus courants est le style directif. Un leader directif s'attache à être instructif, à dire à son personnel ce qu'il est censé réaliser et à lui expliquer comment s'acquitter de ses tâches quotidiennes.
Ressentir un peu d'anxiété est tout à fait normal. L'anxiété nous protège et peut nous aider à faire face à une situation inquiétante ou peut-être dangereuse. L'anxiété est ressentie comme une crainte dont la cause est difficile à préciser. Ce sentiment s'accompagne de symptômes.
L'anxiété devient pathologique lorsqu'elle perturbe de manière non négligeable la vie du sujet ; généralement, dans ce cas, des symptômes somatiques s'associent aux peurs : oppression thoracique, palpitations, sueurs, tremblements, gorge serrée, difficulté à déglutir… L'anxiété et l'inquiétude font partie de la vie.