La pantophobie, ou « peur de tout » est souvent associée à un état dépressif. Cette phobie, qui touche plutôt les hommes, est liée à un manque de confiance en soi et peut trouver sa source dans un traumatisme soudain et violent (deuil, accident).
La peur est comme l'excitation, mais sans la respiration. Le fait de bien respirer va donc atténuer les sensations et sentiments qui nous font perdre le contrôle. Le plus : Faire un pas de côté pour prendre de la distance est un petit rituel, une démarche psycho-corporelle très forte.
Qu'est-ce que la nosophobie ? La nosophobie est une peur irrationnelle de contracter une maladie grave (cancer, Alzheimer, Parkinson, Sida, cardiopathie, sclérose en plaques…).
La peur est un sentiment qui accompagne la prise de conscience d'un danger ou d'une menace. Grâce à ce sentiment, le cerveau réagit instantanément en donnant les commandes nécessaires au corps physique afin que ce dernier soit en mesure de faire face à la situation qui représente un danger, une menace.
La peur est une émotion ressentie en présence ou dans la perspective d'un danger ou d'une menace. Elle est un instinct de conservation provoqué par l'analyse du danger et elle permet au sujet de le fuir ou le combattre.
Dans le cerveau, l'amygdale, notamment son noyau central (en vert) et son noyau latéral (en blanc), sont le siège des réponses comportementales de peur. Des circuits neuronaux spécifiques dans ces noyaux interviennent soit dans l'apprentissage de la peur, soit dans son expression.
Parmi les plus fréquemment utilisés dans le traitement de la phobie, on peut citer : le citalopram (Celexa®), l'escitalopram (Lexapro®), la fluoxétine (Prozac®), la paroxétine (Paxil®) et la sertraline (Zoloft®).
Dictionnaire Le Robert : phénomène psychologique à caractère affectif marqué, qui accompagne la prise de conscience d'un danger réel ou imaginaire ou d'une menace. Dictionnaire de psychologie (1) : Emotion déclenchée par une stimulation ayant valeur de danger pour l'organisme.
La meilleure façon de se déconnecter d'une peur est de se couper des pensées qui la ravive en permanence. Alors comment faire : Ressentir la peur au niveau physique, dans tout son corps, l'amplifier, la laisser se répandre sans penser à l'événement déclencheur.
L'anxiété est une émotion désagréable qui combine des symptômes physiques (le cœur bat vite et fort, la respiration semble difficile, présence de sueurs, tremblements, étourdissements ou de mains moites, corps crispé, muscles tendus) et des pensées anxieuses (inquiétudes, ruminations, obsessions, doutes, craintes).
Loin d'être anodine, cette peur d'être malade ou de le devenir est, lorsqu'elle tourne à l'obsession, une véritable pathologie : on parle alors d'hypocondrie, dont l'étymologie signifie "sous" (hypo) et "cartilage des côtes" (khondros).
Du grec “philo” qui signifie “amour” et phobos pour “peur”, la philophobie est littéralement, la peur de tomber amoureux. S'il peut s'agir d'une angoisse à l'idée d'aimer de manière globale, ce trouble anxieux est le plus souvent lié à une peur de l'engagement et des sentiments amoureux.
La vulnérabilité aux troubles anxieux résulte toujours de l'interaction de plusieurs facteurs : génétiques, environnementaux, psychologiques et/ou développementaux. L'impact de chacun de ces facteurs varie d'une personne à une autre et, chez une même personne, en fonction des moments de la vie.
La peur devient parfois inconsciemment de plus en plus grande et, plus vous vous battez contre elle, plus elle devient menaçante. Votre organisme se tend et l'angoisse devient difficilement contrôlable. Les conséquences sont les suivantes : maux de tête, douleurs abdominales, baisse du niveau d'énergie.
Trois antidépresseurs ont récemment démontré leur efficacité dans l'anxiété généralisée: la venlafaxine, la paroxétine et l'escitalopram.
Ne pas oser faire ou dire quelque chose parce qu'influencé par une peur. Parler souvent d'une même peur à quelqu'un d'autre. Y penser souvent. Regarder un film ou lire un livre où une peur est vécue par les personnages, dans laquelle vous embarquez complètement.
Plusieurs symptômes peuvent être liés autant à la dépression qu'à l'anxiété généralisée: la fatigue ou le manque d'énergie pendant la majeure partie de la journée, des troubles du sommeil (de la difficulté à s'endormir ou à rester endormi), du mal à se concentrer, à se rappeler ou à prendre des décisions, l'agitation ...
Le mal de vivre est souvent lié à des états dépressifs ou à des troubles émotifs. Ce profond et intime mal de vivre demeure traitable.
Le mal-être physique balaye tout, empêche d'avancer
Faire une crise d'angoisse ou de panique, c'est laisser le stress jaillir en flots. Instantanément, le corps prend le dessus sur l'esprit, le mal-être physique balaye tout, paralyse, empêche d'avancer ou de respirer.
Le traitement le plus efficace des phobies simples consiste en une thérapie comportementale et cognitive (TCC). Avec l'aide d'un professionnel formé, médecin généraliste, psychiatre ou psychologue, vous apprendrez petit à petit à vous confronter aux situations qui vous font peur.
Il y a des moteurs profondément irrationnels, inconscients. Pour cette raison, les réassurances de l'entourage, pleines de bon sens, sont inefficaces, ou soulagent de façon très transitoire le sujet. Le plus souvent, la phobie débute après une exposition traumatique à une situation.
Les principaux signaux d'alerte de l'anxiété sociale sont les suivants : les signes physiologiques propres à l'angoisse lors d'interactions sociales (palpitations, jambes en coton, plexus serré, tremblements…) l'évitement systématique de relations sociales au point de ne plus voir ses amis.