Écouter de la musique peut aider à réduire l'anxiété, la douleur ou à se motiver pour faire du sport. La musique agit sur le système de récompense du cerveau et stimule la libération de dopamine qui nous fait nous sentir mieux.
Autre vertu, en cas de stress, un quart d'heure de musique apaisante suffit pour réduire le taux sanguin de cortisol (hormone du stress). Enfin, l'écoute d'une musique, a fortiori d'une musique qu'on connaît bien, active le circuit de la récompense. Il y a libération de dopamine, la molécule du plaisir.
Certaines musiques vont donc apaiser nos angoisses, agir comme des antidépresseurs, elle vont favoriser notre concentration et même stimuler notre mémoire : elles nous replongent dans le passé et elles nous font sentir à nouveau des émotions liées à nos souvenirs.
Elle est, pour les jeunes d'aujourd'hui, une source d'amusement, d'attraction, de détournement et un moyen d'acculturation. La plupart des gens croient que la musique est comme un nouveau style de vie et en profitent pour évoquer leurs spécialités et certifier leur tempérament.
La musique provoque des effets sur le cerveau, en particulier une réaction chimique qui libère des substances associées au plaisir et à la récompense, telles que la dopamine, les endomorphines. Elle a aussi un effet bénéfique sur le système cardiovasculaire.
Elle aide à calmer et à gérer les émotions.
Chanter ainsi que faire de la musique et en écouter favorisent la production d'hormones associées au plaisir, au bien-être et à la confiance. La musique a un effet calmant qui aiderait les tout-petits à gérer leurs émotions.
La musique, c'est toute activité culturelle dont le but est de joindre sons et silences. Rythme, hauteur, timbre, nuances… plusieurs ingrédients permettent de valoriser l'art musical qui s'érige d'ores et déjà en tant qu'un modèle de poésie à part entière.
La musique favorise les relations au-delà des mots. Elle est intergénérationnelle et son action est multiple. Source d'expériences corporelles, sensorielles, sociales car son plaisir peut être partagé avec ses proches, elle marque les étapes de la vie émotionnelle et contribue à l'identité d'une personne.
La musique peut chasser la mauvaise humeur ou pallier une déprime passagère. Le plaisir intense ressenti en écoutant un morceau agit sur notre cerveau par la sécrétion de la dopamine, hormone du bonheur qui régule les émotions négatives et nous rend joyeux.
« La musique pénètre dans notre corps par les voies auditives et nous sommes tout simplement obligés de donner du sens au signal sonore.
On sait que la prolactine contribue à induire un sentiment de calme et de détente. Cette hormone est produite lorsque nous ressentons de l'empathie, ce qui donne du poids à la théorie. D'autres recherches pointent vers l'hormone ocytocine, que certaines études ont relié à l'écoute de musique lente et détendue.
1. Art qui permet à l'homme de s'exprimer par l'intermédiaire des sons ; productions de cet art, œuvre musicale. 2. Science des sons considérés sous le rapport de la mélodie et du rythme.
Selon l'étude, la musique constitue une source de réconfort, notamment pour les plus jeunes, et « contribue sensiblement à notre bien-être ». Ainsi, 87 % des sondés ont déclaré que « la musique leur avait procuré du plaisir et du bonheur pendant la pandémie [de Covid-19] ».
Un tel effet est qualifié d'amorçage affectif et suggère que la musique modifie l'état affectif du sujet, ce qui le conduit à projeter l'émotion musicale ressentie sur le stimulus neutre. Dans ce type d'études, l'émotion musicale influe sur le comportement du sujet sans qu'il n'ait à exprimer ce qu'il a ressenti.
L'écoute est le point de départ de la communication. Avant d'émettre, il faut être capable de recevoir. Bien écouter fait partie des soft skills, et permet de désamorcer des situations de crise, de se concentrer sur le factuel, d'activer l'intelligence collective, en multipliant les points de vue sur le réel.
Selon une étude de l'université de Cambridge, les musiques instrumentales sont celles qui augmentent le plus notre concentration et notre productivité. A l'inverse, les musiques qui contiennent des paroles sont généralement celles qui nous distraient le plus.
Fonctions sociales
La sociologie de la musique montre comment la réception de la musique fait appel à une mémoire commune entre la source et le destinataire, mémoire qui permet de s'appuyer sur un certain nombre de références, de suggestions. Elle aborde alors le terrain du cognitif.
Pour des effets thérapeutiques
La musique douce ou classique apaise, ralentit le rythme cardiaque, baisse la tension artérielle et diminue même les niveaux d'hormones du stress. Aussi, si vous écoutez la musique que vous aimez, elle remplira votre cerveau de dopamine.
Il nous semble que la musique peut avoir 4 principales fonctions : accompagner, évoquer, provoquer, structurer le temps/orienter dans le temps. L'utilisation d'une même musique peut cumuler plusieurs de ces fonctions.
Elle a le pouvoir de changer notre humeur, de libérer notre créativité et de nous motiver, en plus d'être un excellent aide-mémoire. Que l'on soit adulte ou enfant, la musique fait du bien et nous aide à développer nos connaissances et nos aptitudes face à certaines émotions.
Si elles sont douces, elles s'intéressent au taux de cortisol pour le faire baisser rapidement. Il s'agit d'une hormone issue de la glande surrénale qui favorise le stress. Selon les chercheurs, comme Karageorhis, la musique douce présente des conséquences positives sur l'humeur.
La musique est l'art le plus abstrait et qui a le plus d'effets concrets : avec des sons, rien que des sons, il met les hommes en transe ou les fait marcher au pas, il nous fait danser ou pleurer d'émotion. Justement parce qu'il est l'art des sons.
Guy d'Arezzo, le père de la musique.
En faisant appel à nos émotions, elle a la capacité de décomposer des questions complexes en des choses auxquelles nous pouvons tous nous identifier, comme l'amour, l'amitié, la peur ou la perte. La musique élargit ainsi nos horizons et ouvre notre esprit à de nouvelles idées.