Le changement d'année a toujours lieu entre le 21 janvier et le 19 février, mais la date varie d'une année à l'autre, car elle dépend de la deuxième nouvelle lune depuis le solstice d'hiver, quand le soleil se trouve dans le signe du Verseau.
Le «réveillon» était d'abord une tradition du soir de Noël. Il faut attendre Charles IX pour que la fête du 31 décembre entre dans nos mœurs. C'est lui qui décrèta le premier jour de l'an le 1er janvier, par l'Édit de Roussillon en 1564.
Le 1er janvier est dit Jour de l'an (nouveau) ou du Nouvel An parce que premier jour de l'année qualifiée aujourd'hui de civile du calendrier grégorien, et à ce titre férié dans de nombreux pays. Il reste après lui 364 jours avant la fin de l'année, 365 en cas d'année bissextile.
Une année contient désormais 365 jours et commence au 1er janvier pour célébrer Janus, le dieu à deux faces. En 800, Charlemagne chamboule à nouveau les règles et fait du 25 décembre le premier jour de l'année. Il lui fait le choix de cette date pour son sacre et donc pour célébrer une nouvelle année.
Après sa mort, l'Église décide de canoniser Sylvestre 1er, et de célébrer la Saint-Sylvestre le jour de sa mort. Le 31 décembre donc. À noter que par la suite, à partir de 46 avant Jésus-Christ, l'empereur de Rome Jules César instaure un nouveau calendrier, le calendrier julien.
En France, le jour de l'an coïncide avec le 1er janvier. Avant même l'apparition du calendrier grégorien (du nom du Pape Grégoire XIII), cette date a été symboliquement choisie par Jules César qui le dédie à Janus, dieu des portes et des commencements.
En Europe, la célébration du Nouvel An date de Jules César
Alors qu'en Chine, cette fête traditionnelle a une histoire vieille de 4000 ans, en Europe, la célébration du Nouvel An, le jour de la Saint Sylvestre, est beaucoup plus récente. C'est à l'époque de Jules César (100 av. J. -C.
Une fête aux origines païennes
Pour la religion chrétienne, la fête de Noël n'existait pas. Ce n'est qu'à partir du IIe siècle, que l'Eglise recherche la date précise de la naissance du Christ. La date du 25 décembre fut fixée vers l'année 300 par Rome, afin de christianiser les rites issus de la culture populaire.
En effet, alors que la célébration de Noël le 25 décembre est attestée pour la première fois en l'an 354, l'Eglise décida au VIIIème siècle de faire débuter l'ère chrétienne le jour de la circoncision de Jésus, huit jours après sa naissance, soit le 1er janvier.
Les chrétiens (catholiques, adventistes et évangéliques) ne voient pas tous Noël de la même manière. Pour les uns, majoritaires, il s'agit de célébrer la naissance de Jésus, pour les autres, l'observance de cette fête n'est pas ordonnée par les Écritures.
-C., un moine du nom de Denys le Petit a calculé que le Christ devait être né en 753 après la fondation de Rome. On a donc remis le compteur à 0 à partir de là.
L'année zéro des astronomes
Une année zéro a été inventée par l'astronome Jacques Cassini en 1740 dans ses Tables astronomiques. En astronomie et plus particulièrement dans les calculs d'éphémérides, l'année zéro est donc celle qui précède immédiatement la première année de l'ère chrétienne.
Pourtant, le fameux Sylvestre n'a pas grand-chose à voir avec l'objet des réjouissances : le passage à une nouvelle année. Sylvestre Ier est honoré par les catholiques, comme le rapporte le site Nominis, comme 33e Pape de l'Église de Rome.
Avant Jésus-Christ. — Note d'usage : Utilisé pour nommer les années, les siècles et les millénaires avant l'année supposée de la naissance de Jésus-Christ telle qu'elle fut évaluée au VI e siècle.
LES DERNIERS PAYS À CÉLÉBRER LE NOUVEL AN
Les derniers endroits habités à célébrer le Nouvel An sont l'île Niue et les Samoa américaines, au sud-ouest des Kiribati, dans le Pacifique Sud.
Jules César a posé les bases de notre calendrier actuel
Ce calendrier “julien” est basé sur le cycle solaire et instaure alors une année de 365 jours. L'Église s'approprie la date du 1er janvier en 352 au motif qu'elle correspondrait à la circoncision de Jésus, huit jours après sa naissance.
Cycle de la nativité
Denys le Petit place l'annonciation le 25 mars et la naissance de Jésus neuf mois plus tard, le 25 décembre de l'année 753 de Rome (c'est-à-dire l'année -1 du calendrier actuel), principalement pour qu'elle coïncide avec le début d'un cycle pascal.
L'année zéro n'existe pas dans l'ère chrétienne (Anno Domini) , ni dans le calendrier grégorien ni dans le calendrier julien. L'année -1 précéde donc immédiatement l'an 1. Elle n'existe pas non plus dans le calendrier révolutionnaire français qui commence directement à l'an I. C'est Denys-le-Petit, moine scythe mort.
Jésus n'est pas né à cette date, qui fut adoptée de manière conventionnelle plusieurs siècles après les faits. Les Évangiles ne donnent aucune indication précise, seulement quelques détails qui, par recoupement, incitent la plupart des historiens à proposer une naissance du Christ entre -8 et -6.
Le tout premier Noël aurait été célébré vers l'an 336, à Rome (Italie). Soit plus de 300 ans après la naissance de Jésus ! À cette époque, l'empereur romain Constantin se convertit au christianisme. Il décide de célébrer la naissance de Jésus le 25 décembre.
Dans la religion musulmane, Noël n'existe pas. Dans le Coran, Jésus est né d'une vierge. Il n'est pas reconnu comme fils de Dieu mais comme un prophète.
Dans l'islam, Noël n'est pas une fête. Il n'empêche que les musulmans considèrent Jésus (ou Isa en arabe) comme un prophète dans le Coran. Il est d'ailleurs plus souvent nommément cité que le prophète Mahomet ! Si sur le plan religieux, Noël n'a pour eux aucun sens, au niveau culturel c'est autre chose.
Origine et histoire du Nouvel An
Cette date a été fixée par l'empereur romain Jules César en 46 avant notre ère. Les Romains ont également dédié ce jour, puis le mois entier à Janus, le dieu qui avait deux faces l'une tournée vers l'avant (le futur) et l'autre vers l'arrière (le passé).
Mais pourquoi cette tradition du Nouvel An, qui vient s'inscrire juste après Noël, une autre célébration d'importance ? Il faut pour cela remonter aux origines, en 46 avant notre ère, où le jour de l'An, fête d'origine païenne, a vu le jour sous l'impulsion de Jules César.
Si le passage à la nouvelle année n'est en rien une fête religieuse, il porte le nom de la Saint Sylvestre, un pape romain du IVe siècle célébré le dernier jour de l'année.