En anglais, on l'appelle le « D-Day », le Jour J. On dit aussi le « jour le plus long ». C'était le 6 juin 1944. Ce jour-là, 156 000 soldats débarquent en Normandie, pour chasser les Allemands qui occupent l'Europe de l'Ouest.
Quelles que soient les conditions météorologiques, ce 6 juin 1944 sera le Jour J du débarquement en Normandie, qui déverse sur le littoral des milliers de tonnes de bombes dès la nuit du 5 au 6 juin.
Dwight Eisenhower et ses adjoints, les généraux américains Omar Bradley et George Patton ainsi que le maréchal britannique Bernard Montgomery, décident donc de débarquer en Normandie, au sud de la Seine.
Ensemble des opérations qui, sous le nom de code « Overlord », permirent aux forces alliées commandées par le général Eisenhower d'aborder le continent européen, en baie de Seine, entre Ouistreham et le Cotentin, et d'y créer une tête de pont, base de départ de la libération de l'Europe occidentale.
Infligeant une cruelle défaite à Churchill, ils imposaient le débarquement en Normandie comme opération principale pour 1944 : l'opération « Overlord »* - le nom choisi overlord signifie « suzerain » suffit à démontrer la place qu'elle occupait dans la hiérarchie des plans alliés.
D'où viennent les noms des secteurs ? Du côté des Américains, les noms choisis correspondent à un État, l'Utah, et à une ville du Nebraska, Omaha. Ils ont été sélectionnés par hasard : au moment de baptiser les opérations, un général a demandé à deux sous-officiers d'où ils étaient originaires.
Omaha Beach est la plage du débarquement de Normandie qui a provoqué le plus lourd bilan des pertes du Jour J (30 % du total des pertes du 6 juin), et partage avec Juno Beach, le taux de perte le plus fort.
La phrase "les carottes sont cuites" évoque donc naturellement une fin proche. À la BBC, elle avait été utilisée pour annoncer un débarquement imminent, celui du 6 juin 1944, prouvant une bonne fois pour toute que l'espoir est toujours permis.
Une barge de débarquement provenant de l'USS Samuel Chase débarque des troupes de la 1re division d'infanterie américaine dans la matinée du 6 juin 1944 à Omaha Beach. Des soldats aident des camarades, dont la barge de débarquement a sombré, à gagner la plage d'Omaha Beach.
Nous connaissons tous cet événement majeur du 20ème siècle. Ce que nous savons moins, c'est que première victime du débarquement en Normandie était bretonne, un soldat breton des Forces Françaises Libres, né dans les Côtes d'Armor.
Du rôle des États-Unis pendant la seconde guerre mondiale on retient souvent le débarquement allié de Normandie, qui permet de consacrer le pays comme « libérateur de l'Europe ». On oublie ainsi qu'entre 1939 et 1941 Washington préférait la neutralité et l'isolationnisme au « combat pour la liberté ».
En chiffres absolus, c'est l'Union soviétique qui a subi les pertes humaines les plus élevées, aussi bien en ce qui concerne les civils que les militaires : environ 21 millions de morts, c'est-à-dire 70 fois plus qu'aux Etats-Unis.
Conditions météo le jour J
Le temps était couvert avec des nuages bas non prévus, la température moyenne était de 16 °C. Le vent mollit à partir de 5 heures du matin, passant de force 6 à force 4, tournant à l'ouest ou ouest nord-ouest.
En décembre 1943, Eisenhower et Montgomery découvrent le projet de débarquement, proposant un débarquement amphibie de trois divisions.
Le 6 juin 1944, soit le Jour J (en anglais D-Day), plus de 150 000 soldats alliés sous le commandement du général américain Dwight D. Eisenhower débarquèrent sur les plages de Normandie, ouvrant ainsi le front occidental tant attendu contre les Allemands.
-la marée doit être au milieu de sa montée pour que les péniches de débarquement n'explosent pas sur les pièges disposés en haut des plages par l'armée allemande. Ces trois conditions amènent à choisir le matin du 5 juin 1944.
Des barges s'échouent sur des bancs de sable. En sautant des péniches, beaucoup d'hommes, surchargés par leur lourd paquetage (plus de 30 kg), se noient dans ces chenaux creusés entre les langues de sable. Ces noyades compteront pour un quart des morts d'Omaha.
● «Le coq chantera trois fois»
Comme le rapporte Michel Augeard, une annonce eut lieu le 3 juin 1944: «Le coq chantera trois fois».
Selon leurs tailles, ils reçoivent plusieurs dénominations : Chaland de débarquement d'infanterie et de chars (CDIC) ou Engin de débarquement d'infanterie et de chars (EDIC), dans la marine française ; LCU, selon la liste des codes des immatriculations des navires de l'US Navy.
« Les Français parlent aux Français » : Franck Bauer, la dernière voix de Radio Londres, s'est éteinte.
Ces mots de Paul Verlaine ont été diffusés le 5 juin. 1944 à 21h15 sur Radio Londres pour annoncer le. débarquement des forces alliées en Normandie.
En choisissant de rebaptiser l'opération Dragoon, le Premier ministre a voulu signifier qu'on l'a contraint, en anglais dragooned ! Finalement, le débarquement de Provence a été décalé de plus de deux mois car les Alliés ne disposaient pas d'assez de bateaux de transport pour les mener de front.
Mémorial de Caen, incontournable et très complet. Overlord Museum (Omaha Beach) pour les tanks et la collection d'objets. Musée du débarquement à Utah Beach, le grand classique avec une approche assez complète de toutes les facettes. Le Grand Bunker (Sword Beach) pour la découverte unique de cet immense bunker en ...
Les villes proches et pratiques pour visiter les plages du débarquement sont Bayeux, Sainte-Mère-Église, Colleville-sur-Mer, Courseulles-sur-Mer, Arromanches-les-Bains ou encore Colleville-sur-Mer.
1. Visiter Omaha Beach : plage, Cimetière Américain de Colleville-sur-mer, activités... Omaha Beach et son immense cimetière sont de véritables symboles du débarquement en Normandie. Surnommée « Omaha la sanglante », c'est sur cette plage qu'eurent lieu les plus lourdes pertes.