Jusqu'au XIIIe siècle, le mot ''canard'' ne désignait pas l'animal mais était un surnom péjoratif que l'on donnait aux individus trop bavards. Par extension, ce nom fut donné au journal, faisant référence aux journalistes qui relatent des évènements.
Cette expression a vu le jour à la fin du XXe siècle et fait référence au caneton qui suit sa mère partout, où qu'elle aille, jusqu'à reproduire les mêmes mouvements de déplacement. Ainsi, un homme qui fait le canard est un homme dans une attitude de servilité par rapport à une femme.
Le canard amoureux, dépourvu de toute force de caractère, se retrouve totalement démuni et sans possibilité d'exister en tant qu'homme auprès de sa copine. Soumis, le canard se plie sans broncher à toutes les demandes et caprices des filles.
Le Dictionnaire de la langue verte (1866) de Delvau note pour « canard » : Morceau de sucre trempé dans le café, que le bourgeois donne à sa femme ou à son enfant,— s'ils ont été bien sages. Il y a donc dans cet acte, selon Delvau, l'expression d'une domination sociale.
Nouvelle fausse, bobard. (Familier) Journal d'actualité de peu de valeur. (Argot) Homme mené à la baguette qui cède à tous les caprices d'une femme et qui fuit toute confrontation. Ce mec est une vraie serpillière, j'ai rarement rencontré un canard pareil !
Difficultés. Ne pas écrire la cane (= femelle du canard) comme la canne (= le bâton). Canard, caneton, canette s'écrivent avec un seul n, comme cane.
(La femelle est la cane, le jeune le caneton ou, dans les espèces sauvages, le halbran.)
Familièrement. Mouillé, trempé comme un canard, très mouillé. Plonger comme un canard, très bien plonger ; et figurément, s'esquiver, se soustraire à un danger. Familièrement.
En Anglais le "duck" (canard) vient de l'Anglo Saxon "duce", et de l'Anglais du moyen âge, "duken", plonger… "To play the duck and drake" (jouer au canard et à l'oie) consiste à faire de ricochets sur l'eau à l'aide de pierres plates…
Origine de l'expression : Casser trois pattes à un canard
Le canard n'ayant que deux pattes, celui qui parviendrait à lui en casser trois serait de facto extra-ordinaire, il aurait réussi à faire ce que personne ne peut faire habituellement, normalement. Il crée l'événement.
Canard : Un « canard » est un morceau de sucre trempé dans une liqueur ou eau-de-vie, dans du café. L'expression « Prendre/sucer un canard » : Prendre/sucer un morceau de sucre trempé dans une boisson.
Cette expression, déjà en vogue au XVIIIème siècle, viendrait de la similitude entre le palmipède, qui a l'habitude de plonger son bec régulièrement dans l'eau, et l'action de tenir le sucre entre le pouce et l'index tout en le trempant dans l'alcool.
canard ! Le canard désigne un morceau de sucre que l'on trempe dans un verre d'alcool ou dans un café, et que l'on croque avec délice. Pour certains gourmands (notamment les enfants) qui le trouvent trop fort, c'est l'occasion de découvrir le goût du café sans son amertume bien connue.
Attitude de servilité d'un homme envers une femme, dans le cadre ou non d'une relation de couple. Le canard est capable de dépenser apparemment sans compter pour la femme qu'il veut séduire. De se déplacer à l'autre bout du département, de se montrer d'une patience infinie, jusqu'à l'absurde.
«'Se mettre sur', écrit-il, est une ancienne tournure qui veut dire 'mettre sur soi'», «trente et un pour sa part, est la déformation populaire de 'trentain', nom d'une ancienne sorte de drap de luxe, dont la chaîne était composée de trente fois cent fils et qui, n'étant plus compris, est devenu trente-un».
v. faire étalage de sa bravoure, se vanter de pré ... v.
C'est-à-dire «avoir», mais aussi, par extension, «voler» et «dépouiller». Comme le pigeon était bien plus présent dans les rues que la huppe, les habitants ont naturellement préféré le mot «pigeon» au terme «huppe» pour qualifier une «dupe», puis, par vases communicants, un «sot».
Le canard colvert se met en couple à la fin de l'automne. Pour charmer la femelle, le mâle parade dès que le printemps arrive. Juste après la ponte, le couple coupe ses liens et les canards reforment un nouveau couple. Les partenaires vont ensemble vers une zone de reproduction pour se reproduire à leur arrivée.
moutonne. Mammifère ruminant à l'épaisse toison frisée, élevé pour sa laine, sa viande et son cuir.
Le canard femelle adulte est la cane ; le jeune canard, le caneton ; le canard sauvage de l'année, ne maîtrisant pas encore son vol, le halbran.
Étymologie. Du latin médiéval buccus, utilisé pour la première fois dans la Lex Salica, vieux-francique * bukk ou/et gaulois * bucco-, de la racine indo-européenne * bhug- (« bouc, bélier »), qui a éliminé le latin caper, tandis que le féminin capra est resté, qui a donné le mot chèvre.
(Élevage) Mâle reproducteur de l'espèce bovine dont la femelle est la vache.
La femelle est la truie. Au sens strict, le porc est un verrat castré.