En France, les soldats qui combattent sur le front sont appelés les « poilus », sans doute parce qu'ils n'avaient ni le temps ni les moyens de se raser. Pour conserver à tout prix le terrain conquis, les troupes s'enterrent dans des tranchées, parfois fortifiées, qui forment bientôt un labyrinthe boueux.
Poilu est le surnom donné aux soldats de la Première Guerre mondiale qui étaient dans les tranchées. Ce surnom est typique de cette guerre et ne fut utilisé qu'en de rares et exceptionnels cas pendant la Seconde Guerre mondiale.
Un poilu, en 1917. Le terme poilus était le surnom des soldats français, durant la Première Guerre mondiale. On pense souvent qu'ils doivent ce surnom au peu de commodité de se raser dans les tranchées, et que leur moustache et leur barbe finissaient par pousser, de sorte qu'ils paraissaient tout poilus.
Quel âge avaient-ils ? Le plus jeune de nos poilus du canton d'Eymoutiers, morts pour la France, avait 19 ans, le plus vieux 49 ans. L'âge moyen de l'ensemble de nos poilus est de 25 ans. Le plus jeune poilu Français, mort pour la France, était Désiré BIANCO.
Les soldats allemands appelaient aussi les soldats français les « Franzmann » (hommes de France), alors que l'équivalent germanique de poilu est « Der Feldgraue » à cause de la couleur grise de l'uniforme.
Le dernier poilu français vivait au Kremlin-Bicêtre et s'est éteint le 12 mars 2008 à l'âge de 110 ans.
Les poilus, baptisés ainsi parce qu'ils ne pouvaient ni se laver, ni se raser, restaient un mois dans les tranchées avant d'être relevés et envoyés à l'arrière où il pouvaient manger chaud, à leur faim et dormir au sec.
Gaz moutarde de la Première Guerre mondiale: pourquoi cette appellation ? Reconnaissable par sa couleur jaunâtre, le gaz moutarde de la Première Guerre mondiale tient son appellation de son odeur semblable à celle de la moutarde. Ce gaz a été utilisé pour la toute première fois le 12 juillet 1917 en Belgique.
Les poilus, c'est le surnom donné aux soldats qui ont combattu pendant la Première Guerre mondiale. On les appelait ainsi car ils étaient sales et mal rasés : ils faisaient la guerre dans des conditions extrêmement difficiles.
Aperçu de la « tambouille » des soldats de la Première Guerre mondiale. 700 g de pain souvent dur, entre 300 et 500 g de viande, 100 g de légumes secs et un bol de soupe. Dans l'armée française, chaque ration est calibrée pour apporter 1 200 calories par soldat. Les légumes frais se font rares.
En première ligne, la ration était de 3000 à 4000 calories dont 500 grammes de viande par soldat et par jour. Les plus isolés parmi eux avaient des rations de survie ou dites de longue conversation telles que les biscuits de guerre qui se conservaient très bien.
Les souffrances psychologiques: Les poilus vivent dans la peur de mourir. Ils voient leurs compagnons mourir sous leurs yeux, dans des combats toujours plus violents. Beaucoup sont traumatisés à vie par toutes les horreurs subies.
Les Allemands, qui avaient basé leurs connaissances sur les études de la guerre russo-japonaise, élevèrent la construction de tranchées au rang de science. Ils construisaient des abris ventilés en béton armé à plusieurs mètres sous terre ainsi que des points d'appuis très fortifiés.
Dès 1914, pour se protéger des tirs et de la vision de l'ennemi, les soldats se réfugient dans des trous d'obus et creusent des abris de fortune qui reliés entre eux forment les tranchées.
Les soldats dorment par terre, parfois dans l'eau. Ils ne peuvent pas se changer pendant des mois, ils se lavent très peu.
Le monoxyde de carbone est un gaz dangereux qui peut tuer.
Le chlore, le phosgène (un agent suffocant) et le gaz moutarde (qui inflige des brûlures de la peau douloureuses) étaient au nombre des produits chimiques utilisés. Ces armes frappaient sans discrimination et avaient des effets souvent dévastateurs. Elles ont fait près de 100 000 morts.
La fabrication de sarin est un processus complexe, mais c'est par hasard, en travaillant sur de nouveaux pesticides, que des chimistes allemands d'IG Farben l'ont découvert en 1938. Le sarin tient son nom de ses inventeurs : Schrader, Ambros, Rüdiger et Van der Linde.
Les soldats devaient creuser des fossés pour se protéger de leurs ennemis . Ces fossés sont appelés « tranchées » .
Les conditions de vie des « poilus » dans cet univers sont excessivement dures : outre le froid, les rats, les poux, les odeurs pestilentielles et l'absence d'hygiène, l'ennemi le plus redoutable des combattants est la pluie, qui transforme les tranchées en fondrières malgré les caillebotis qui en garnissent le fond.
14 juillet 1919. Le défilé militaire le plus impressionnant qui ait jamais existé consacre l'armée française victorieuse. Quelques jours après la signature de la paix, le 28 juin, la cérémonie est à la fois un hommage aux 1 400 000 hommes tombés en quatre ans et une célébration de la victoire, celle de la France.
Les obsèques religieuses et les honneurs militaires se sont déroulés aux Invalides, le lieu où sont enterrées d'importantes personnalités de l'histoire militaire de la France, comme Napoléon Bonaparte.
Il s'était illustré face aux forces nazies en France. Bradford Freeman, le dernier survivant, selon la presse américaine, de l'unité militaire dont les exploits durant la Seconde Guerre mondiale ont inspiré le livre et la série « Band of Brothers » (« Frères d'armes » en français), est mort à l'âge de 97 ans.