« Manger ses émotions » est un mécanisme d'adaptation que certaines personnes utilisent pour atténuer le stress, la peur, la colère, l'ennui et la solitude. Parfois, les émotions deviennent liées aux habitudes alimentaires à un tel point que vous allez chercher du réconfort sans même y penser.
Un de ces troubles alimentaires se nomme hyperphagie ou hyperphagie boulimique*. Plusieurs personnes ont du mal à le distinguer du comportement de manger ses émotions pour la raison suivante : manger ses émotions est une des fonctions du trouble hyperphagique.
Lorsque nous sommes tristes, afin de soulager la tristesse, nous avons tendance à manger des biscuits ou du chocolat. Le soulagement peut être immédiat.
Et pour cause : En réponse à une situation dérangeante, notre corps libère du cortisol, l'hormone du stress. Pour réguler ces hormones (et donc nos émotions), il y a un moyen très simple : on s'accorde un petit plaisir gourmand.
"Lorsque vous mangez sans avoir faim et que cette action est dictée par une émotion (consciente ou non), on parle de faim émotionnelle. Ce type de comportement alimentaire peut concerner autant une émotion positive qu'une émotion négative" indique le Dr Béatrice Millêtre, docteure en psychologie.
Les hyperphages mangent souvent même lorsqu'ils n'ont pas faim et continuent de manger jusqu'à ce qu'ils soient remplis et même au delà. Il peuvent aussi se goinfrer en mangeant rapidement et en ne faisant pas attention à la quantité d'aliments qu'ils ingurgitent.
Se tourner vers un psychothérapeute peut être indiqué, conseille notre experte. Reste que dans l'alimentation comme dans d'autres domaines, il ne s'agit pas de refouler ses émotions mais plutôt de les accepter, de s'écouter et se faire confiance. "Il ne faut pas nier ses émotions mais se faire confiance.
Le stress, notamment dans le cadre d'une dépression, peut entraîner une perte de poids importante en raison de deux facteurs majeurs : un appétit diminué ou altéré et un métabolisme accéléré.
Ainsi, la perte de poids est reliée à la dépression notamment par un trouble de l'appétit induit par le manque d'intérêt que l'on reconnaît souvent chez les personnes déprimées. Il arrive que ces personnes ne prennent pas conscience de l'état de fait qu'elles n'ont jamais faim et ne mangent pas.
Le rythme de perte de poids conseillé pour rester en bonne santé est de 0,5 à 1 kg par semaine.
Une alimentation saine et riche en fruits et légumes, céréales complètes, volailles, poissons, légumineuses, noix et produits laitiers faibles en gras pourrait avoir un effet protecteur contre la dépression.
En effet, la banane est un fruit riche : En tryptophanes, des acides aminés qui permettent à l'organisme de secréter la sérotonine... également connue sous le nom d'hormone de la bonne humeur ! En acides aminés qui possèdent des vertus relaxantes.
C'est d'autant plus difficile d'arrêter de manger! Les réponses de votre corps aux restrictions alimentaires sont une modification du système hormonal, l'activation de gènes agissant sur les dépôts de gras et une augmentation du stress, en particulier dans le cerveau.
Selon une étude scientifique parue dans l'International Journal of Obesity, ces comportements boulimiques auraient une explication hormonale : le soir, les niveaux d'hormone de la faim augmenteraient et ceux de la satiété diminueraient, cette tendance étant en hausse si l'on ajoute du stress.
Le malade dépressif s'isole, son visage se fige et devient moins expressif. Il est ralenti, prostré et s'occupe de moins en moins de son apparence jusqu'à même négliger son hygiène. Il possède de moins en moins d'initiatives ; il parle, d'un ton monocorde et lent, de moins en moins souvent.
Un des symptômes principaux de la dépression est la fatigue, souvent plus marquée dès le matin au lever, et aggravée par le repos. Souvent un cercle vicieux s'installe : « plus je suis fatigué plus je me repose parce que je suis fatigué ».
Pourquoi on a envie de rien ? Un comportement apathique peut être provoqué par de nombreuses causes. Les premières sont les troubles psychologiques : "L'apathie peut faire partie d'un tableau clinique", explique Dina Karoubi-Pecon. La bipolarité, la schizophrénie ou encore la dépression peuvent entraîner de l'apathie.
Le cortisol est produit par la glande surrénale (qui se trouve au niveau des reins), avec des pics de sécrétion en réponse au stress, à la peur ou la colère. En outre, le niveau de cortisol subit des fluctuations au cours de la journée avec un pic le matin après le réveil.
Le visage est une zone du corps qui contient peu de graisses, mais des cellules graisseuses sont tout de même concentrées au niveau des joues, et dans le cou, sous le menton. Lorsque l'on perd du poids, les joues ont tendance à se creuser, et à perdre du volume, ce qui donne immédiatement un aspect lifté à la personne.
Définition "avoir des idées noires"
intr. Être abattu, démoralisé.
Penser constamment à manger peut également être l'expression d'un mal-être lié à la dépression, aux troubles d'anxiété ou encore aux troubles obsessionnels compulsifs.
Ce problème est aussi souvent appeléboulimie sans compensation, en clair sans se faire vomir ; - La Phagomanie ou grignotage intempestif : C'est le fait dene pouvoir s'empêcher de manger entre les repas, demanière quasi constante, en ayant toujours àportée de main de quoi satisfaire ce besoin.
Celle-ci est conçue pour stimuler le sentiment de sécurité : il s'agit de faire en sorte que les personnes anxieuses se comportent comme si elles étaient dans la peau de personnes « sécurisées », capables de faire face aux événements négatifs de la vie.