Le genre possède son propre objectif (l'objectif nº 5), qui vise à atteindre l'égalité des sexes ainsi que l'
L'approche genre à pour objectif final l'égalité des droits entre les femmes et les hommes ainsi qu'un partage équitable des ressources et des responsabilités entre les femmes et les hommes.
La notion d'égalité
L'égalité est un principe à valeur constitutionnelle. L'article 6 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen dispose que "la loi doit être la même pour tous". Les personnes dans la même situation doivent être traitées de manière identique.
l'objectif est de promouvoir l'égalité entre les sexes dans tous les aspects de la vie de l'être humain, (...), et d'encourager les hommes à faire preuve du sens des responsabilités dans leur vie sexuelle et leur comportement procréateur et dans leur vie familiale et sociale...”.
L'égalité des sexes, en plus d'être un droit humain fondamental, est essentielle à la mise en place de sociétés pacifiques dotées d'un plein potentiel humain et d'un développement durable. De plus, il a été démontré que l'autonomisation des femmes stimule la productivité et la croissance économique.
L'égalité des genres fait référence à l'égalité des droits, des responsabilités et des opportunités entre les genres en prenant en considération les différents intérêts, besoins et priorités et en reconnaissant la diversité des différents groupes de femmes et d'hommes.
Ces inégalités s'expliquent principalement par la place des femmes dans le marché de l'emploi : les femmes sont concentrées dans 12 familles professionnelles, dévalorisées financièrement et socialement, où les qualifications et la pénibilité ne sont pas reconnues.
Le rôle de genre nous permet d'identifier comment les sociétés, les institutions ont attribué aux femmes sur la base de leur sexe, des rôles dits reproductifs liés aux tâches domestiques et aux hommes des rôles productifs qui génèrent des revenus.
Premièrement, il faut investir dans le capital humain féminin. Les avancées obtenues en permettant aux femmes d'accéder équitablement aux denrées alimentaires, aux soins de santé et à l'éducation sont particulièrement importantes dans les pays émergents et en développement.
Donner la priorité aux agendas localisés et construire des réseaux et des alliances qui centrent les initiatives provenant d'organisations de base qui s'attaquent à l'inégalité des genres et aux droits des filles et des femmes dans et par l'éducation.
Les contours d'un principe
De façon concordante, le Conseil d'État et le Conseil constitutionnel déduisent du principe d'égalité deux types d'obligations : l'interdiction de certaines discriminations et l'application uniforme de la règle de droit.
Le respect des droits des femmes : un plus pour la société toute entière. Non seulement, le respect des droits des femmes est un droit humain essentiel, mais c'est aussi un facteur essentiel de développement. Le respect des droits des femmes profite aux femmes mais aussi aux hommes et à tout un pays.
Cibles. À l'échelle mondiale, les femmes et les filles doivent jouir de droits et d'opportunités équitables, et pouvoir vivre à l'abri de la violence et de la discrimination.
Le terme genre renvoie aux rôles, aux comportements, aux expressions et aux identités que la société construit pour les hommes, les femmes, les filles, les garçons et personnes de divers sexes et de genre.
Parler de genre, c'est :
interroger les stéréotypes liés à la « féminité » et la « masculinité » pour promouvoir l'égalité salariale et le partage des tâches parentales. prévenir les propos sexistes pour combattre les discriminations et les violences.
Certains organismes internationaux, tels que le Conseil de l'Europe et l'Organisation mondiale de la Santé, définissent le genre comme étant les caractéristiques socialement établies des femmes et des hommes, comme les normes, les rôles et les comportements attendus.
L'égalité des genres accroît enfin la capacité d'action collective des femmes, ce qui transforme la société en influençant les institutions, les marchés, ou encore les normes sociales. Quand on donne aux femmes les moyens d'agir sur la scène politique, on observe bien souvent une modification des choix publics.
L'éducation, la santé, la protection sociale, les transports, les crèches… nos services publics sont des leviers décisifs pour réduire les inégalités.
Diffuser une culture de l'égalité, lutter contre toutes les formes de violence, contribuer à la mixité des filières de formation sont les principaux leviers que l'ensemble de la communauté éducative, de l'école à l'enseignement supérieur, doit activer dans les enseignements, les activités éducatives et la vie scolaire.
Le genre est une construction sociale.
Le genre, au-delà d'être un concept, est aussi une composante de l'identité de chaque individu. Dans notre société, notre genre va nous être imposé à la naissance en fonction de notre sexe biologique [2].
La socialisation de genre se poursuit à l'âge adulte : l'entrée dans la vie professionnelle, la rencontre amoureuse, la constitution du couple, la transition à la parentalité sont autant d'événements de la vie des femmes et des hommes qui vont amener à des remaniements de leurs identités sexuées (Rouyer, 2006).
Les inégalités entre hommes et femmes commencent dès le plus jeune âge et notamment lorsqu'il s'agit d'éducation. Beaucoup de jeunes filles abandonnent l'école très tôt ou sont dans l'impossibilité d'y accéder par manque de moyens. Aujourd'hui, deux tiers des personnes analphabètes sont des femmes.
Depuis 1946, l'égalité femmes-hommes est un principe constitutionnel. La loi garantit aux femmes dans tous les domaines des droits égaux à ceux des hommes. Malgré un important corpus législatif pour l'égalité professionnelle, la situation des femmes sur le marché du travail reste plus fragile que celle des hommes.
· les disparités entre les hommes et les femmes dans le domaine de la gestion des ressources naturelles et de la préservation de l'environnement; · la persistance de la discrimination à l'égard des petites filles et des violations de leurs droits fondamentaux.