Dans la tradition de Samain, les celtes avaient une peur bleue des fantômes. C'est pourquoi une fois par an, ils se réunissaient vêtus de terrifiants déguisements puis déposaient des gâteaux et des pommes à l'entrée du village. Ces offrandes leurs assuraient une certaine sécurité.
La vérité, c'est que les bonbons ne sont qu'un simple détournement de la tradition de Samain, la fête celtique à l'origine d'Halloween. Pour s'assurer des bonnes grâces des fantômes et tenter d'apaiser leur colère, les Celtes organisaient de fastueux banquets ornés de gâteaux et de pommes à l'entrée de chaque village.
Pour les enfants, les bonbons et les friandises procurent un grand plaisir. Le partage des bonbons lors de la fête d'Halloween serait un héritage d'une pratique autrefois adoptée par les Celtes chaque 31 octobre. Cette date de l'année symbolisait la fête de Samain pour les Celtes (gallois, irlandais, écossais…).
La maxime « un bonbon ou un sort » est la traduction littérale de « Trick or Treats » en français. Elle puise ses sources dans la mythologie celtique, notamment dans l'histoire irlandaise du Ve siècle av.
Le «treat», la friandise offerte à la suite du mauvais coup, devait conjurer le sort. «À un moment donné on a remplacé le trick et on a opté pour le «treat», mais le «treat» était très large. On pouvait donner des sous, des noix et des fruits.»
Les origines celtiques : la fête de Samain
La plupart des historiens considèrent la fête folklorique païenne traditionnelle d'Halloween comme un héritage de Samain, une fête qui était célébrée au début de l'automne par les Celtes et constituait pour eux une sorte de fête du Nouvel An.
Halloween, une fête aux multiples origines
Samain (ou Samhain) est une fête celtique célébrée en Irlande et en Ecosse depuis plus de 2500 ans. Elle était à l'origine l'occasion de célébrer la fin de l'année à une date variant entre fin octobre et début novembre.
A l'époque, la nuit d'Halloween était redoutée. On pensait que des esprits maléfiques pouvaient venir faire du mal aux vivants. Pour les faire fuir, les habitants faisaient de grands feux et mettaient des vêtements effrayants.
Exemples de phrases pour demander des bonbons :
“Nous sommes venus chercher des friandises, pouvez-vous nous en donner ?” “Si vous ne voulez pas de mauvais sort, mieux vaut nous offrir des bonbons !” “Nous sommes les monstres du quartier et nous avons faim de sucreries !”
"Les bonbons se confondent pratiquement avec l'histoire de l'humanité. Dès 600 ans avant Jésus-Christ, dans la Perse antique, on se régalait d'un produit qui était issu d'un roseau que l'on appelait roseau à miel. Cette plante sécrétait un produit sucré proche du miel alors qu'elle n'était pas pollinisée.
Halloween est arrivée en France dans les années 90 et a été fixée au 31 octobre, qu'importe le jour. Il est de tradition ce jour-là que les enfants défilent costumés et viennent frapper aux portes, avertissant « des bonbons, ou un sort ».
En général, la collecte de bonbons d'Halloween débute en fin d'après-midi et se poursuit jusqu'à la tombée de la nuit.
Les risques d'étouffement alimentaire par consommation d'un bonbon dur (risque de fausse route) sont les premières causes d'étouffement chez l'enfant. Avant 5/6 ans, il faut donc éviter de donner des bonbons à son enfant et opter un maximum pour des bonbons mous, faciles à mâcher.
La citrouille, symbole de l'Halloween, est une grande mal-aimée dans nos assiettes, comme le fait savoir Karel Ménard. Si vous ne savez pas quoi faire avec votre citrouille après l'Halloween, n'en achetez pas. Les citrouilles, c'est un aliment.
Pourquoi creuse-t-on les citrouilles à Halloween? En ce jour d'Halloween, les Irlandais et Écossais prirent depuis l'habitude de creuser des Cucurbitaceae, en y sculptant des visages, afin de rendre hommage aux âmes damnées comme le fût celle de Jack Stingy.
Guidés dans leur pratique religieuse par les druides (le clergé celtique), les Celtes croient que le début de cette journée, la nuit du 31 octobre, marque la division entre la période de l'année où les jours sont plus longs que les nuits et celle où les nuits sont plus longues que les jours.
Tout le monde s'est un jour au moins une fois posé la question pour savoir "Quelle est la phrase pour Halloween ?". Désormais tout le monde connait la fameuse phrase "des bonbons ou un sort" qui est la traduction française de la citation originale anglaise "Trick or treat".
Halloween est un nom féminin (Joyeuse Halloween!).
Pour certains croyants musulmans ou chrétiens, l'Halloween est une fête païenne. Certains l'associent même au satanisme. En raison de leur conviction, ils s'opposent à ces célébrations et évitent de laisser leurs enfants faire du porte-à-porte. Jessica Caron est de confession catholique.
Si on peut traduire sa signification par « la veille de tous les saints », le sens d'Halloween n'est en aucun cas religieux. Elle est plutôt l'héritage de la fête païenne de la Samain, très populaire en Grande-Bretagne, célébrée historiquement au début de l'automne par les Celtes.
Et à partir de 2002, il y a eu un déclin de la fête parce que, d'une part, cela ne correspondait pas aux attentes des Français, et parce que les marchands ont insisté sur le côté gore et sur le côté camelote. Il existe une concurrence entre Halloween et la Toussaint, et la fête des morts qui est juste après.
Comme beaucoup de rites et fêtes chrétiens et musulmans, Halloween est à l'origine une fête païenne, en l'occurence, une fête celte.
Elles n'ont été importées en France qu'à la fin des années 1990, et pour l'essentiel portées par des marques. L'une d'entre elles, France Telecom, avait largement contribué à la popularisation de cette fête en lançant son téléphone "Olaween". C'était... en 1999.
Les gens portaient des costumes sombres pour que ces mauvais esprits les considèrent comme leurs pairs et les épargnent. On retrouve ces caractéristiques de Samain dans les coutumes modernes d'Halloween ainsi que dans l'actuelle fête chrétienne de la Toussaint, dont nous parlerons ensuite.
Halloween en France
Si ce sont les Irlandais qui ont amené avec eux la tradition d'Halloween aux Etats-Unis lors des grands mouvements de migration du 19e siècle, c'est France Télécom qui l'a amené en France.