L'enfant peut mentir pour se protéger ou se défendre d'une situation anxiogène : pressions, jeux d'influence, risque de punition, menaces, etc. Il peut mentir pour éviter une responsabilité ou encore face à l'angoisse devant un obstacle, par peur de l'échec, ou écrasé par un sentiment de faute.
Les parents qui mentent à leurs enfants le font dans la plupart des cas avec de bonnes intentions. Un exemple de ceci est l'utilisation constante et aveugle du renforcement positif. Faire l'éloge de tout ce qu'ils font de manière démesurée ne permet pas aux enfants de se dépasser.
Dire la vérité et rassurer l'enfant
D'abord parce que c'est dur pour l'adulte lui même. Parfois on a peur de ce qu'on va déclencher en disant la vérité", explique le psychologue. "Le rapport à la vérité d'un enfant n'est pas le même que celui d'un adulte", Pierre Poitou, Psychologue.
Le risque de fragiliser la relation est bien réel: l'enfant, découvrant que son parent lui cache des choses importantes, pourrait lui faire moins confiance à l'avenir. «Oui, la vérité est importante, dit Martine Savaria, coach familiale.
Ainsi, certains troubles psychiques trouvent un renfort dans les récits fictifs. Le mensonge systématique peut protéger contre un risque subjectif de fragmentation, d'effondrement, d'envahissement de l'autre, au prix d'une imposture qui ne trompe plus personne.
Un mensonge une à deux fois par jour
En psychologie sociale, on considère ainsi qu'il existe cinq motivations au mensonge : valoriser notre image, éviter les conflits, ne pas peiner notre interlocuteur, persuader quelqu'un afin d'en tirer un avantage, et enfin dissimuler ou justifier un manquement...
Le mensonge déguise la vérité dans l'esprit même du menteur ; Il implique toujours une volonté de tromper car il apparaît une construction préméditée dans l'intention d'obtenir l'adhésion de l'interlocuteur à un point de vue que l'on sait faux ou que l'on croit faux.
« Quand quelqu'un est un mythomane, c'est ce qu'on appelle un menteur pathologique, donc c'est quelqu'un qui ment au-delà de l'entendement habituel. [...] Les mensonges sont répétitifs, c'est presque compulsif.
- Soyez calme, confiant, en contrôle, regardez-le reculer sur sa chaise, s'agiter, se gratter la tête, agiter les pieds ou les mains, autant de signes qui montrent son inconfort et sa faiblesse. A la fin de l'entretien, proposez-lui une explication qui lui permette d'accepter le mensonge sans perdre la face.
Le mensonge est l'outil diabolique de ceux qui possèdent l'art de parler : en énonçant ce qu'il sait être faux, le menteur met le monde à l'envers, et soustrait au langage sa puissance métaphysique primordiale d'assurer le lien sémantique entre paroles et objets.
L'annonce ne doit pas se faire non plus trop à l'avance, deux à trois semaines avant la séparation est un délai raisonnable. En effet, les enfants vivent dans l'instant présent et ils ont du mal à se projeter loin dans le temps.
Dire la vérité conduit au respect.
Le fait que vous soyez digne de confiance créera aussi certainement du respect envers vous-même ainsi qu'une satisfaction intérieure vous rendant heureux de vos choix.
Pourquoi les enfants croient-ils facilement au père Noël? Les enfants vivent dans un monde où l'imaginaire prend beaucoup de place. C'est pourquoi ils n'ont pas de difficulté à croire au père Noël. Les tout-petits sont aussi naïfs, ce qui fait qu'ils croient facilement à ce qu'on leur dit sur le père Noël.
Assurez-vous qu'il y a bien un mensonge car si vous l'accusez et que vous avez tort, vous trahirez la confiance que vous avez l'un envers l'autre. La meilleure punition pour cette tranche d'âge est la sanction TV, téléphone ou jeux vidéos.
Le dénigrement de l'autre parent sera sanctionné par le juge. L'article 388-1 du Code civil prévoit la possibilité pour l'enfant de demander à être entendu par le juge aux affaires familiales (JAF). Cette demande doit être adressée directement au magistrat par lettre manuscrite de l'enfant.
La mythomanie est une tendance pathologique au mensonge, qui relève de la psychiatrie.
"Il n'y a pas de menteur par nature, développe Michel Fize. Il n'y a que des mensonges. Tout le monde peut donc changer, même après des années de mensonges." Evidemment, le niveau de difficulté de la transformation dépend ensuite de la place que les mensonges occupent dans notre vie.
Il est difficile de trouver une ou des causes bien déterminées. Néanmoins, un choc émotionnel grave pourrait être à l'origine de la fuite de la réalité du mythomane. L'annonce d'une maladie incurable, le décès d'un proche, un échec sentimental, scolaire ou professionnel pourraient favoriser son apparition.
Les mythomanes sont généralement des personnes stressées et nerveuses. Ils ont tendance à avoir des tics comme cligner des yeux et/ou se toucher le visage. La mythomanie est un trouble névrotique lié à des facteurs de stress et à des troubles somatoformes.
Si on ment, on peut se sortir d'une situation embarrassante ou éviter une conséquence, alors que si on dit la vérité, on devra inévitablement faire face aux conséquences.
La mythomanie désigne un trouble pathologique caractérisé par une tendance au mensonge et la fabulation.
Une équipe de l'université de Tel Aviv estime en 2021 qu'il existe deux types de menteurs : chez les premier, les muscles des joues sont activés au moment du mensonge, chez les seconds, ce sont les muscles des sourcils.
4La troisième de ces vérités à propos du mensonge, rassurante en apparence, est que le mensonge n'est pas, toujours et simplement, l'envers de la vérité. Mieux vaudrait peut-être affirmer, en sens inverse, que le contraire du vrai n'est pas toujours mensonger.
Le mensonge protège l'autre
Si, si. Quel serait sinon l'intérêt de lui dire « De toute façon, j'avais pas tellement envie », au lieu de « Ça fait quand même plusieurs fois que t'as des pannes, non ? », si ce n'est une façon de préserver l'autre.