Pourquoi une fève plutôt qu'une autre légumineuse ? La fève était à l'époque un symbole de fécondité. C'était aussi une plante très répandue, qui une fois séchée ressemble à une pièce de monnaie. Voilà les raisons qui expliquent pourquoi cette légumineuse a été choisie pour être glissée dans la galette !
Normalement, celui qui trouvait la fève devait payer sa tournée à la tablée. Certains prétendent que les plus avares avalaient la fève afin de ne pas débourser d'argent. C'est ainsi que serait née la fève en porcelaine, pour que le 'roi' craigne de l'avaler."
Mettre une fève dans sa galette remonte à l'époque des Romains. Pendant l'antiquité, ces derniers célébraient les Saturnales, une fête d'origine romaine consacrée au dieu Saturne (le dieu Cronos, père de Zeus, chez les Grecs).
Là encore héritée des Romains, la tradition veut que le plus jeune convive se cache sous la table pour désigner de façon impartiale à qui ira chacune des parts du gâteau. Donc oui, même si c'est la honte et même si vous avez 32 ans, vous passez sous la table.
En France, la tradition veut que, depuis le XIVème siècle, on "tire les rois", c'est-à-dire que l'on partage une galette pour désigner le roi de la journée : c'est le convive qui trouve la fève cachée dans la galette qui est couronné.
De nos jours, il existe une multitude de fèves qui font le bonheur des collectionneurs. La tradition familiale veut que l'on se rassemble pour découper la fameuse galette. L'enfant le plus jeune se place sous la table et désigne les invités qui reçoivent ainsi leur part de gâteau.
La fève dans la galette, une origine antique
Le « roi de la fête » était celui qui trouvait une fève dans un gâteau. La première attestation du partage d'une galette remonte à 1311 dans une charte de Robert de Fouilloy, évêque d'Amiens. Normalement, celui qui trouvait la fève devait payer sa tournée à la tablée.
Fêter le solstice d'hiver
Ces réjouissances, en l'honneur du dieu Saturne, célébraient le solstice d'hiver. Durant sept jours, maîtres et esclaves se retrouvaient autour de festins. Sympa. À cette occasion, les convives partageaient un gâteau dans lequel était cachée une fève, une vraie.
La tradition veut que l'on serve du cidre avec la galette des rois, pour y apporter un peu de légèreté et de fraîcheur… mais comment faire quand on est gourmand et amateur de vin ?!
À l'origine, une fête de la Lumière
Dans l'antiquité et à l'origine, l'épiphanie tire son fond et son sens des célébrations païennes de la lumière, comme l'indique l'étymologie du mot, le neutre substantivé de l'adjectif grec epiphanios, de epiphanês « illustre, éclatant », de épi- « sur » et phainein « briller ».
L'Epiphanie prend racine dans le Nouveau Testament et symbolise le Messie venu et incarné. Peu après sa naissance, les rois mages sont venus lui présenter des offrandes. La date du 6 janvier est retenue par le Père de l'Église, Épiphane de Salamine, au IVème siècle comme date de naissance de Jésus.
La galette a la frangipane est considérée comme LA vraie galette des rois, savez-vous pourquoi ? N'oublions pas que la galette des rois est originellement une galette à base de pâte feuilletée, simplement dorée au four et mangée accompagnée de confitures, c'est la galette « sèche ».
La tradition de la galette remonte aux Romains. À l'époque, les Saturnales duraient sept jours, et célébraient le solstice d'hiver. À cette occasion, des fêtes païennes rassemblaient les habitants, qui consommaient une galette des rois, alors désignée comme un gâteau de forme ronde, représentant le soleil.
La tradition du partage d'une galette n'est aucunement liée au christianisme. Elle serait plutôt un hommage aux Saturnales de l'époque romaine. Ces grandes fêtes en l'honneur de Saturne, le dieu romain du temps, avaient lieu entre fin décembre et début janvier.
C'est autour du 13ème - 14ème siècle qu'apparaissent les premières traces de gâteau du partage lors de l'Épiphanie.
Dès mi-décembre et jusqu'à fin janvier, il est possible d'acheter et de déguster une galette des rois.
Selon la coutume, on tire les rois le 6 janvier. Toutefois aujourd'hui la galette est mangée durant tout le mois de janvier (surtout entre le 2 et le 15 janvier).
En France, on mange traditionnellement la galette des rois à la frangipane le 6 janvier dans l'espoir d'y découvrir une jolie fève en porcelaine. Cette tradition existe également dans d'autres pays du monde comme le Québec, la Suisse, le Luxembourg ou encore le Liban.
A l'intérieur d'une cabosse, il y a de 30 à 40 fèves, blanches ou mauves, entourées par un mucilage, sorte d'enveloppe blanche que l'on peut manger, au goût aigre doux se rapprochant du litchi mais nettement plus âpre et acide. Seul le Cacaoyer de l'espèce Theobroma cacao permet de produire les fèves de cacao.
Les fèves préfèrent les sols profonds et frais, à exposition ensoleillée. Elle craint la sécheresse. La fève est une plante fixatrice d'azote (elle récupère l'azote de l'air, s'en nourrit et finalement en enrichit les sols).
La distinction terminologique entre fève et haricot n'est pas simple, car elle relève d'une certaine perception difficilement justifiable (pour certains, haricot désigne la gousse, et fève, la graine; pour d'autres, c'est l'inverse).
La tradition religieuse veut qu'on célèbre l'épiphanie le 6 janvier. Mais dans les pays où ce jour n'est pas chômé, on organise une messe le dimanche le plus proche de cette date. Autrement dit, cette année en France, cette logique nous amène au dimanche 2 janvier 2022.
Pour être certain que la galette des rois est bien cuite, il faut observer le dessous de la pâte. S'il est bien doré, alors c'est qu'elle est cuite et qu'il est temps de stopper la cuisson.
En France, c'est une tradition depuis le Moyen Age de partager une galette en autant de parts que d'invités. Elle se mange en janvier, au moment de l'Epiphanie. Cette fête chrétienne célèbre les Rois mages qui offrent des cadeaux à l'enfant Jésus.