D'une manière générale, les légumes sont plutôt désavantagés par rapport à d'autres aliments. Première raison, ils sont relativement pauvres en calories et ont donc moins d'effets physiologiques perceptibles, comme la satiété.
Un conseil : quand vous cuisinez vos légumes, utilisez les épices ! Un peu de gingembre, de piment d'Espelette, de curcuma, du cumin, quelques herbes de Provence, pour relever le goût de vos plats à base de légumes. Ainsi assaisonnés, les légumes n'auront plus la même saveur !
Parfois, une aversion peut être attribuable à des souvenirs d'enfance, surtout si on a été forcé de manger des légumes qui ne nous plaisaient pas. Dans d'autres cas, certains ne les ont pas appréciés parce qu'ils étaient trop cuits ou trop mous. Un légume préparé convenablement peut tout changer!
Pourquoi il n'aime pas les légumes verts ? La première hypothèse est d'ordre nutritionnelle : votre enfant mange surtout pour calmer sa faim. Et les céréales ou les féculents calent davantage que les légumes. Il leur réserve donc un accueil enthousiaste.
N'ayez pas peur des épices et autres assaisonnements : le brocoli se marie très bien avec le safran, les choux de bruxelles avec l'ail et le persil, les carottes avec le curcuma, les courgettes avec le curry… En plus de donner bon goût à vos légumes, les épices leur donneront une couleur et une odeur attrayante.
Un sondage publié par la Fondation Nestlé France dévoile le palmarès des aliments les moins aimés par les enfants. Sans surprise, les célèbres choux de Bruxelles sont les pires mets à proposer aux petits. Arrivent ensuite le fenouil et les salsifis, cités à plus de 60% par les petits sondés âgés de 6 à 11 ans.
ne forcez jamais votre enfant à manger.
présentez les légumes au début des repas quand l'enfant a le plus faim; faites preuve d'un peu d'imagination ou investissez dans un livre de recettes: purée de couleur, risottos, semoule aux petits pois, lasagnes aux légumes, légumes farcis, minipizzas aux légumes…
L'enfant connaît plusieurs phases dans son développement qui se manifestent aussi dans son rapport à l'alimentation. Vers l'âge de 2 à 3 ans, il devient très souvent néophobe, c'est-à-dire qu'il rejette la nouveauté et des aliments jusque-là appréciés.
Le terme orthorexie est-il nouveau pour vous? L'Office québécois de la langue française le définit comme étant : « Un comportement névrotique caractérisé par l'obsession d'une alimentation saine. »
1/ La néophobie signifie la crainte ou le refus d'aliments nouveaux. Très fréquente chez l'enfant, elle n'est pas spécifique de l'espèce humaine mais s'observe chez les omnivores comme le rat, le singe et certains oiseaux.
L'origine d'une perte d'appétit peut être le fait d'une mauvaise alimentation ou de mauvaises habitudes comme la mastication constante de chewing-gum qui stimule le centre de la satiété ou la consommation d'aliments ou de boissons très riches en sucres.
Quels aliments privilégier quand on mange peu de légumes ? Les céréales (ex.: teff, avoine, boulgour, quinoa) et les fruits peuvent remplacer en partie les légumes, car ils contiennent de nombreux nutriments intéressants (vitamines, sels minéraux, antioxydants) et beaucoup de fibres.
Couper les légumes, écraser la purée, remuer la poêlée. Les enfants sont très souvent volontaires dans la cuisine, autant en profiter. Surtout qu'ils seront ensuite plus motivés à goûter. On pense aussi aux cueillettes pour choisir ses légumes : c'est ludique, on prend l'air et le soir, on cuisine la récolte.
Misez sur la saveur
En plus du sel et du poivre, considérez ajouter des épices comme du paprika fumé, du cumin, des graines de coriandre, de la poudre de chili et de la cannelle à vos repas. Évitez les sauces et les vinaigrettes achetées en épicerie, car elles contiennent souvent beaucoup de sucre et de sel ajoutés.
Un trouble de l'oralité, c'est une difficulté en lien avec la prise alimentaire, à n'importe quel âge de la vie. L'appellation officielle est « troubles alimentaires pédiatriques. » Ce trouble peut être d'ordre « mécanique », quand il concerne la qualité de la mastication ou de la déglutition, par exemple.
Rien de tel que des purées colorées pour que votre enfant ait envie de goûter. Faciles à avaler, elles permettent de mêler différents légumes : courgettes, carottes, petits pois et même panais. S'il rechigne, n'hésitez pas à agrémenter la purée de gruyère, de sauce tomate, de jambon qui l'inciteront à manger le tout.
De la douleur, des pleurs. Des comportements d'opposition et/ou d'évitement. L'isolement social (évitement des périodes de repas ailleurs qu'à la maison par exemple: au restaurant, chez un ami) Un refus complet de s'alimenter.
Toute distinction géographique mise à part, les enfants apprécient particulièrement les carottes (93%), les haricots verts (86%) et les tomates (80%). Par contre, ils détestent la choucroute (67%), les choux de Bruxelles (59%) et les chicons (59%).
La première chose à faire quand un enfant refuse de s'alimenter, c'est de lâcher prise ! Il ne faut pas que le tout-petit puisse sentir que cette action lors d'un repas est une source d'inquiétude et de stress pour ses parents. Il est important de se souvenir qu'un enfant ne restera pas de lui-même le ventre vide.
Le refus alimentaire peut être lié dans certains cas à un problème de santé, et il faudra éliminer, avec l'aide d'un médecin, une maladie passagère ( fièvre, infection), un problème ORL (trouble de la déglutition), des troubles digestifs, ou des troubles de l'oralité plus spécifiques (dysoralité sensorielle par exemple ...
Remplacer les légumes : les légumineuses, les céréales ou encore les fruits. Les légumineuses, telles que les lentilles, les pois chiches et les haricots, sont une excellente alternative aux légumes. Elles sont riches en protéines, en fibres et en nutriments essentiels.
Parce qu'ils sont riches en fibres, en vitamines et minéraux, et parce que leur effet favorable sur la santé a été démontré. Ils ont un rôle protecteur dans la prévention de maladies, comme les cancers, les maladies cardiovasculaires, l'obésité, le diabète…
La plupart des légumes sont composés essentiellement d'eau, un peu de glucides, et ils sont quasiment nuls en graisses et protéines. Ils apporteront à votre corps plein de vitamines et de minéraux (dont le calcium, le magnésium, le potassium et du fer), fibres et antioxydants et vous éviteront d'avoir des carences.