« Se sentir chez soi, c'est d'abord réussir à imprégner ce lieu d'effluves odorants familiers, confirme Pierre Soler, psychologue. Notre habitation devient ainsi une part de nous-même à laquelle nous pouvons nous identifier. » Ce n'est donc pas un hasard si nous l'appelons notre "intérieur".
Se sentir chez soi est un ressenti. C'est être à l'aise dans un intérieur, être dans son élément, dans un certain confort. C'est quelque chose de très personnel. Où que l'on soit, il y a des éléments qui nous font nous sentir « chez nous ».
Dans la maison, nous concevons les murs, les portes et fenêtres comme une peau qui protège notre vie privée vis-à-vis du monde à l'instar de la première couche de la peau psychique.
Pourquoi la maison est protectrice ? « Si on essaie de protéger sa maison, c'est d'abord pour se protéger soi-même, pour se sentir en sécurité. La maison représente ce qui est en nous et à l'extérieur de notre personne.
Une base d'envol
C'est qu'une maison n'est pas une prison : elle est faite pour être quittée. Un endroit où l'on se sent heureux, c'est aussi une base d'ouverture au monde. Les travaux sur la psychologie de l'attachement nous rappellent que l'on n'explore bien – avec bonheur !
Ce statut ne s'applique pas à toutes les résidences secondaires. « Certaines maisons ont une âme, parce qu'elles sont habitées de la question de la transmission, explique Christine Ulivucci, psychanalyste transgénérationnelle et auteure de Psychogénéalogie des lieux de vie, ces lieux qui nous habitent (éd.
La psychologie de l'habitat s'exprime au sein de notre inconscient, puisant sa force dans les formes, les couleurs, les bibelots que nous positionnons ici et là. Chaque objet de décoration, chaque pièce de notre intérieur influe donc directement sur nos émotions.
On est au plus près de son intimité en décorant sa maison. Objets et meubles reflètent notre psychologie : on y exprime nos goûts, nos besoins fonctionnels. Mais ils parlent aussi de notre mémoire en nous rappelant sans cesse notre passé, notre histoire familiale avec ses mythes, ses secrets, ses mœurs.
La maison nous représente, ce qui apparaît clairement dans les rêves où celle-ci représente le corps du rêveur et ses parties ; le toit et le grenier, dans les images oniriques, symbolisent la tête, la pensée ou l'aspiration à un idéal. La cave évoque le passé et nos pulsions souterraines.
Le chez-soi noue sécurité et liberté : il pose les limites à la présence des autres, il permet de s'en protéger et rend possible par là-même l'expression de sa singularité, de sa liberté (chez soi, pas de comptes à rendre). C'est au creux de ce double rapport (sécurité/liberté) que s'établit l'identité du soi.
La maison est comme une grande fresque de vie intérieure. Elle révèle les goûts exprimés dans la façon de choisir la distribution des pièces, les couleurs des murs, les meubles. Elle est évocatrice des facettes de chaque habitant, du groupe familial, mais aussi des anciens, par le biais des objets hérités.
Se sentir bien dans sa peau, c'est sans aucun doute la base pour être heureux dans la vie. Tout le monde court après le bonheur et la clé réside sûrement dans le fait d'être en totale harmonie avec son corps et son esprit. C'est là la notion de confiance en soi et d'estime de soi.
Il est largement prouvé que pour être heureux, il est indispensable que tout soit en ordre chez soi. Sans pour autant partir dans des extrêmes, sauf si vous êtes de nature maniaque, vivre dans un espace ordonné et rangé, permet d'être heureux et de mieux s'organiser au quotidien.
Trouver la cause du malaise
Je me sens mal chez moi, OK, mais pourquoi ? Des causes psychologiques : par exemple, vous avez dû prendre un appartement en solo suite à une séparation, un décès, un divorce ; vous avez dû déménager après une mutation ou un changement de situation professionnelle (chômage, etc).
Le foyer reste tout de même, malgré ces provocations, un lieu où il fait bon vivre, où il se sent protégé. Enfin, il deviendra parfois l'endroit de ses premières expériences amoureuses, loin des regards indiscrets. Si la maison est un vecteur de bien-être pour l'enfant, il l'est aussi pour le reste de la famille.
Notre maison est notre peau. Elle renvoie aux émotions les plus archaïques et en même temps les plus socialisées. Elle est le refuge qui permet aussi bien de s'étioler que de s'accomplir. Elle est isolement, voire prison, ouverture, voire éclatement.
Rébellion, envie de marquer son territoire, mais aussi, parfois, incapacité à faire correspondre un idéal de vie à la réalité, voire, n'en déplaise aux détracteurs des bordéliques, "un certain perfectionnisme", suggère Laurence Einfalt. "Souvent, les personnes incapables de ranger aspirent à quelque chose de parfait.
Le gardien de maison ou home-sitter est tenu de surveiller un logement lorsque les propriétaires sont absents, pendant les vacances en général. Il peut être amené à garder une maison secondaire pendant une plus longue période.
Vous pouvez parler avec les morts à voix haute ou à l'intérieur de vous-même tout en effectuant un rituel. Ils peuvent être de tout ordre : avec des bougies : elles représentent la lumière, la chaleur et l'énergie. Elles se consumeront en envoyant continuellement des ondes bénéfiques à l'âme.
La Maison du Bonheur est une association fondée en septembre 2000, par Christine Scaramozzino, dont le but à l'origine n'incluait pas de maison des parents. Les activités se déroulaient à l'hôpital ou à domicile.
Habiter un lieu, c'est exister et prendre place dans la société, c'est pratiquer les usages communs du quotidien qui sont directement liés à l'habitat : manger et se faire la cuisine, recevoir, se divertir et se détendre, travailler, dormir dignement en étant protégé, prendre soin de soi, avoir une intimité, etc.
La Maison des Familles, un lieu chaleureux dédié à la famille. La Maison des Familles est un lieu d'accueil et d'échange pour les familles, où chacun peut partager son expérience, s'enrichir de celles des autres et trouver un soutien.