Explications. Lorsque nous parlons à voix haute, notre cerveau envoie des instructions à nos cordes vocales, notre langue et nos lèvres pour leur dire comment bouger et produire un son. A ce moment-là, le cerveau produit une copie de ces instructions, nommées « copies d'efférence ».
N'importe qui est capable de se parler tout seul dans sa tête : se faire sa liste de courses du week-end, fredonner une chanson, faire un calcul, lire silencieusement… Ces pensées sont comme « formulées » par une petite voix dans la tête. Pour l'instant, la science était incapable de comprendre ce phénomène.
La petite voix dans notre tête serait un atout précieux à la mémoire de travail, nous aiderait à passer d'une tâche à une autre et à résoudre des problèmes. Elle entrerait aussi en jeu dans la régulation de notre attention et de nos comportements. La parole intérieure est toujours présente, souligne Lucile Rapin.
C'est ce qu'on appelle l'aphantasie, et ça ne concerne pas que la voix. « Attendez, vous entendez une voix dans votre tête quand vous pensez ? » peut-on lire dans un tweet posté lundi.
Entendre des sons ou des voix peut également être lié à une maladie neurologique ou encore à une trop forte consommation d'alcool, de substances toxiques ou de médicaments. Les troubles de l'audition peuvent aussi être un point de départ aux hallucinations.
Les symptômes les plus fréquents sont : Modifications dans les perceptions : hallucinations auditives et visuelles ; Modifications dans la pensée et les croyances : délire, propos incohérents ; Modifications du comportement : désorganisation, bizarrerie.
Pour ce qui est de la voix du monologue intérieur, celle qui se déclenche par exemple pour vous dire "Dépêche-toi, tu vas être en retard !", elle serait fréquente chez 30 % à 50 % des gens, selon Russell Hurlburt, professeur de psychologie à l'université du Nevada.
des études démontrent qu'entre 4 % et 10 % de la population à travers le monde entend des voix et qu'entre 10 % et 39 % de la population a entendu des voix au moins une fois dans sa vie (Shergill, Murray &McGuire, 1998). … entre 70 % et 90 % des gens qui entendent des voix le vivent suite à un événement traumatique.
Arrêter de vous juger trop durement
Le manque de confiance en soi vient souvent d'un jugement personnel dur et sans pitié. Si vous tendez à vous juger trop durement, le moyen le plus simple de faire taire votre voix intérieure négative est de demander aux autres ce qu'ils pensent de vous. Vous pourriez être surpris !
Contrairement aux idées reçues, parler tout seul n'a rien d'anormal. Cette habitude peut certes paraître étrange vue de l'extérieur, mais elle est bien loin de cacher un quelconque trouble psychologique.
La logorrhée est un symptôme souvent présent dans les maladies psychiatriques et neurologiques chroniques. La personne ne se rend pas compte de son trouble, c'est pourquoi il est important de lui expliquer régulièrement ce qui lui arrive pour essayer de contenir son flux verbal.
Une petite voix intérieure qui peut avoir plusieurs formes
Chez beaucoup de personnes, ça passe par un langage mais qui n'est pas toujours sonore. Cette vie intérieure est souvent faite d'images ou de symboles abstraits qu'on ne sait pas très bien décrire.
Se parler à soi-même améliore la capacité à contrôler son esprit et à se concentrer sur quelque chose d'important, qu'il s'agisse de se préparer à avoir une conversation difficile, de trouver ses clés ou de s'améliorer au tennis. S'y faire prendre est embarrassant, mais il n'y a absolument rien de mal à cela.
Qu'on l'appelle la "voix intérieure", les "pensées" ou encore le "langage intérieur", nous produisons tous un langage mental de façon volontaire ou spontanée, qui se manifeste par des interjections, des mots, des chiffres, des phrases ou même un monologue ou une conversation intérieure.
Les personnes schizophrènes entendent des voix qui leur donnent des ordres, les critquent ou les insultent. Ces voix intérieures sont souvent mal supportées par les personnes qui en sont victimes. Entendre parler alors que personne ne s'exprime autour de soi est une expérience extrêmement dérangeante.
La dépression psychotique représente un état dépressif, accompagné de manifestations délirantes ou hallucinatoires. Ces troubles affectent les croyances, les pensées et les perceptions. Les sujets semblent souvent entendre des voix (hallucinations auditives) ou ne plus être maîtres de leurs pensées.
Le psychotique n'est pas conscient de sa maladie. Il a tendance à se replier sur lui-même, et il est impossible pour lui d'accomplir les actions nécessaires à sa vie en société. Si elles ne sont pas soignées précocement, les psychoses entraînent donc souffrance, solitude et exclusion.
"Plutôt qu'une maladie, les hallucinations sont davantage un symptôme de troubles potentiellement graves (tumeur cérébrale, psychose, toxiques, effets secondaires de médicaments…) nécessitant en premier lieu l'avis urgent d'un médecin afin d'en préciser la cause", note le Dr Malekpour.
Toutes les techniques de gestion du stress (yoga, sophrologie, mindfulness ou méditation de pleine conscience…) sont également bonnes à mettre en place pour calmer votre angoisse et du coup vos petites voix intérieures.
Pour tester votre voix centrée, posez une main à plat sur le plexus comme dans la vidéo et faites un bourdon ; un «Mmmmmm». En faisant ce bourdon sur une respiration tranquille, vous devriez être en mesure de sentir que cela vibre sous votre main.
sentiment de bonheur et de plaisir très intense ou, au contraire, d'irritabilité excessive; hyperactivité, agitation et énergie débordantes; estime de soi démesurée ou idées de grandeur.
Les symptômes les plus connus sont le repli sur soi, l'incapacité d'agir, les sautes d'humeur, un comportement désorganisé, des problèmes de concentration, des mouvements répétitifs, des difficultés à tenir une conversation.
La psychose se définit comme une perte de contact avec la réalité. Lorsqu'une personne a de la difficulté à distinguer ce qui est réel de ce qui ne l'est pas, elle vit un épisode psychotique. Le premier épisode psychotique survient généralement vers la fin de l'adolescence ou au début de l'âge adulte.
Cette maladie ne touche pas l'intelligence proprement dite de la personne. Cette maladie affecte la pensée, les sentiments, les émotions tout comme la perception et les comportements et la capacité de raisonnement ou de concentration. Toutes les fonctions ne sont cependant pas perturbées au même moment.