Le corps a besoin de temps pour s'adapter à la faible pression en oxygène. Les symptômes d'une adaptation normale comprennent une respiration plus profonde, un essoufflement à l'effort et une production d'urine plus abondante.
La tension artérielle pulmonaire augmente. L'élévation de la tension artérielle pulmonaire est plus marquée lors d'un effort physique dans un environnement hypoxique comparativement à un même effort effectué au niveau de la mer.
Le froid et l'altitude peuvent masquer ou diminuer la sensation de soif, mais les besoins hydriques sont, eux, très importants. En montagne, on se déshydrate vite, ne serait-ce que par la respiration qui crée une déperdition importante de liquide. La première règle est donc de boire dès le début de l'effort.
Personne n'est sans savoir que la montagne, en fait l'altitude, engendre un certain nombre d'effets indésirables sur l'organisme. Parmi ces effets, le plus remarquable est incontestablement la flatulence.
La réponse de la PA lors d'un séjour en altitude est variable d'une personne à l'autre. En moyenne, la PA augmente avec l'altitude tant chez les patients hypertendus que chez les volontaires normotendus en bonne santé.
Chez un coronarien stable la montée en altitude (>3500m)est autorisée si un test d'effort maximal ne montre pas d'ischémie myocardique. Un délai d'au moins 3 mois doit être respecté après un accident coronarien ou un geste de revascularisation.
L'ensemble des études portant sur l'évolution du comportement alimentaire des sportifs lors de stages en altitude ou d'ascensions en haute montagne révèle qu'il est profondément perturbé. On constate en effet qu'en situation d'altitude, les sportifs réduisent leurs apports alimentaires.
L'altitude entraîne une fatigue importante lors d'efforts en raison du manque d'oxygène.
Le mal aigu des montagnes est un ensemble de symptômes, variables en intensité selon les individus. Les céphalées en font toujours partie. Peuvent s'y ajouter les désordres déjà cités : gastro-intestinaux (une perte d'appétit, des diarrhées, etc.), vertiges, perte d'énergie soudaine et/ou sommeil perturbé en altitude.
Un même volume d'air (par exemple chaque respiration d'un montagnard) contient donc trois fois moins de molécules. Au-dessus de 85 km d'altitude, ces proportions se modifient, à cause du poids moléculaire des composants : les plus lourds se raréfient plus vite que les légers.
Afin de ne pas subir les aléas de l'altitude, il est recommandé de monter progressivement et de ne pas dépasser 400 m de dénivelé positif d'une nuit à l'autre. Ainsi, si vous passez une nuit à 3 500 m, la nuit suivante il ne faudra pas dormir au-delà de 3 900 m. Cela permet à l'organisme de s'acclimater à l'altitude.
La meilleure mesure de prévention pour éviter le mal des montagnes est de laisser le temps à l'organisme de s'accoutumer à une altitude plus élevée.
De plus, si vous voyagez en avion ou en haute montagne, la pression atmosphérique plus basse peut complètement perturber votre système digestif. L'altitude et le fait que la pression atmosphérique y soit plus faible provoquent une expansion du gaz présent dans votre tube digestif.
un des premiers signes de l'altitude c'est l'augmentation du nombre de réveils nocturnes. cela donne parfois l'impression de ne pas avoir dormi. le remède c'est l'acclimatation et donc le temps.
"Des risques d'apnée du sommeil sont aussi présents, surtout lorsque l'on dépasse les 1800 mètres d'altitude", ajoute Sylvie Royant-Parola. Certaines personnes souffrent même dès la "moyenne montagne", et "ont le nez qui se bouche ou dorment mal à partir de 1600 mètres d'altitude", complète Olivier Coste.
Presser l'abdomen
Pour se débarrasser rapidement des gaz intestinaux, un bon moyen est de comprimer l'abdomen. Pour ce faire, vous devez vous allonger sur le ventre et plier vos genoux au-dessus de votre ventre, en exerçant une pression sur la zone.
A 4000 m d'altitude, la pression atmosphérique n'est plus qu'environ 60% de celle du niveau de la mer, la pression partielle d'oxygène diminue dans les mêmes proportions. Toutes les valeurs concernant les globules sont augmentées de manière sensible, mais aussi celles des leucocytes et plaquettes.
« Ce qui change, c'est la pression dans l'atmosphère, plus basse à haute altitude : le nombre de molécules d'oxygène dans un litre d'air diminue au fil de l'ascension... et l'on est obligé de ventiler davantage pour récupérer la quantité d'oxygène qui permet de fournir un même effort », décrit le Dr Samuel Vergès, du ...
La plupart des médecins conseillent aux parents de limiter au minimum leurs passages à des altitudes supérieures à 1 500 mètres d'altitude chez leurs bébés de moins d'un an. Et de rester aux hauteurs inférieures à 1 700 mètres d'altitude avec les nourrissons de moins de 15 mois.
L'essoufflement ou dyspnée de l'insuffisance cardiaque
Cette gêne se manifeste d'abord par un essoufflement et une difficulté à reprendre son souffle à l'effort, puis pour des efforts de plus en plus petits et plus tardivement au repos en position assise.
Si vous partez en altitude avec un bébé, les médecins conseillent de ne pas le faire monter à plus de 1 700 mètres d'altitude avant 15 mois.
Prenez de l'acétazolamide (Diamox®), un comprimé de 250 mg toutes les douze heures pendant trois jours pour favoriser l'acclimatation, surtout si vous voulez ensuite monter encore plus haut. Si vous redescendez, vous pouvez arrêterde le prendre.