Après l'huile de tournesol, le beurre. Les stocks n'ont jamais été aussi bas, ce qui fait craindre une pénurie et une envolée des prix. En cause, une diminution de la production de lait engendrée par l'inflation et la sécheresse de cet été.
Dans un contexte de crise des producteurs laitiers et de mauvaises récoltes, la production de lait, et donc de beurre, diminue. Alors que la demande, en France mais surtout dans le monde, progresse à pas de géants, entraînant cette pénurie.
Après la pénurie de moutarde, d'autres produits pourraient prochainement manquer dans les rayons, explique BFM TV lundi 22 août 2022. Parmi eux, les huiles, les féculents, les farines, les pâtes et le riz.
Manque d'eau et fortes chaleurs
Les périodes de fortes chaleurs à répétition et la sécheresse inédite de cette année comptent parmi les principaux responsables de ce manque de lait. En effet, pour faire du lait, il faut des vaches. Et pour nourrir les vaches, il faut du fourrage.
Le phénomène traduit des tensions multiples, entre inquiétude des consommateurs, guerre en Ukraine, hausse des coûts de production ou encore négociations commerciales ardues, sur fond de forte inflation.
La cause ? Le réchauffement climatique essentiellement, qui a notamment touché le Canada en 2021, le premier exportateur de graines de moutarde au monde. La sécheresse au Canada, la période de gel en France et la guerre en Ukraine…
Le beurre est en effet réalisé par battage de la crème du lait de vache. Mais cette dernière n'est pas le seul animal qui permet la fabrication du lait : la brebis et la chèvre sont également des animaux sollicités pour leur lait.
Cette flambée s'explique d'abord par une baisse de production due à la diminution du nombre de producteurs (- 4,1 % en 2021), contraints de mettre fin à leur exploitation du fait justement de la faiblesse du prix du lait. À LIRE AUSSI >>> Bientôt un chèque alimentaire pour certains consommateurs ?
D'autres aliments, comme le miel, ne périment jamais : le beurre clarifié, le sel, l'eau, la maïzena, les pâtes, le riz, les épices, les légumes secs, l'huile d'olivre, les aliments sous conserve, le vinaigre de riz blanc, le sirop d'érable, le sucre et l'alcool.
Après la levée des restrictions liées au Covid, les prix de l'énergie ont massivement grimpé. Les prix à la consommation du gaz, des carburants et dans une moindre mesure de l'électricité ont fortement augmenté en France entre décembre 2020 et octobre 2021 (respectivement de 41%, 21% et 3% ).
L'Ukraine est le plus gros producteur d'huile de tournesol au monde. Cette importante hausse de prix qui pourrait également avoir un effet de ricochet sur le prix des autres types d'huile qui vont, en conséquence, être plus sollicitées.
Lentilles, haricots blancs, rouges ou noirs, petits pois, pois chiches… : nourrissants et riches en protéines végétales, les légumineuses en conserve se gardent longtemps et peuvent être utilisés de milles façons différentes en cuisine et sont parfaits pour varier les plaisirs au fil des jours !
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Pénurie : pourquoi n'y a-t-il plus d'huile de tournesol dans les magasins ? En rupture de stock un peu partout dans le pays, l'huile de tournesol est menacée par la pénurie. En cause ? La guerre en Ukraine et son prix bas.
«La pénurie actuelle en rayons est liée à des achats massifs. Le marché de l'huile est habituellement un marché stable et nous ne pouvons pas multiplier par deux nos capacités de production en trois semaines.
Peut-on manger des produits périmés? L'Express s'était déjà posé la question. Sur certains produits tels le café, le riz, les pâtes, les biscuits, la date de péremption n'est qu'une DLUO ou "date limite d'utilisation optimale". Il n'y a donc aucun danger à consommer ces denrées après la DLUO.