Avant 3 ans, des repères clairs. Evitez tous les écrans; les effets négatifs sont démontrés. Les repères dans l'espace se construisent grâce à toutes les interactions avec l'environnement qui implique tous ses sens et sa motricité : la vue, l'odorat, le goût, l'ouïe et le toucher.
Ce que disent les études
Des études récentes ont ainsi démontrées qu'une surexposition des enfants aux écrans impactait leur développement psychomoteur et cérébral, avec pour conséquences des troubles de l'attention, du langage, du sommeil mais aussi des troubles relationnels.
Les écrans avant 3 ans sont fortement déconseillés. Entre 0 et 3 ans, le jeune enfant a besoin d'explorer son environnement avec ses 5 sens et d'interagir avec le monde qui l'entoure pour se développer. Devant la télévision, le bébé reste passif.
Aux Etats-Unis, l'American Academy of Pediatrics (AAP) recommande aux parents de ne pas laisser leurs enfants de moins de 2 ans regarder la télévision. Cela, parce que les trois premières années de vie d'un enfant représentent une période très propice au développement cognitif.
De nombreux pédiatres et psychologues s'accordent pour dénoncer les effets délétères de la télévision sur le développement cognitif de bébé. Selon Serge Tisseron, psychiatre et psychanalyste, si bébé regarde la télé avant 3 ans, cela risque de retarder son développement.
La télévision, comme tous les écrans (téléphone portable, tablette, ordinateur, etc.), sont déconseillés à son âge.
la lumière bleue émise par les écrans contribue à bloquer la production de mélatonine et favorise ainsi l'éveil, même à des niveaux faibles d'exposition ; les activités sur écrans maintiennent notre cerveau dans un état d'excitation intellectuelle peu propice à l'endormissement.
Une utilisation prolongée des écrans peut causer une sécheresse oculaire (du fait qu'on cligne cinq fois moins des yeux quand on regarde un écran), une fatigue visuelle, une vision trouble, des maux de tête, des yeux qui chauffent ou qui picotent de même qu'une perte d'attention ou de concentration.
Isolement, appauvrissement de la relation aux autres, passivité, retard de langage, irritabilité, agressivité, anxiété, désintérêt pour d'autres activités, obsession des écrans… peuvent être des signes révélateurs d'une pratique excessive. Ensuite, parce que l'usage abusif des écrans n'est pas irréversible.
Avant 6 ans, l'enfant a besoin de découvrir toutes ses possibilités: il est prioritaire qu'il ait des activités engageant ses dix doigts, pour développer son habileté motrice, et surtout son cerveau. Le risque des écrans est en effet qu'ils accaparent toute son attention, tout son temps.
En pratique, cela se fait en nommant à l'enfant le temps pendant lequel il va utiliser l'écran et en renommant ce temps lorsque l'enfant est invité à arrêter l'écran. En nommant le temps pendant lequel l'enfant utilisera un écran en amont, cela l'aide à attendre le bon moment.
Les auteurs concluent donc que l'exposition aux écrans le matin avant d'aller à l'école favorise les troubles du langage. "Cela peut s'expliquer par le fait que cela épuise l'attention de l'enfant, qui se retrouve moins apte aux apprentissages pour le reste de la journée", écrivent-ils.
Éteignez tout écran au moins 2 heures avant le coucher. Les enfants et les adolescents sont particulièrement sensibles à la lumière des tablettes, téléphones et ordinateurs. Celle-ci retarde l'endormissement.
Les bienfaits potentiels
Les médias sur écran peuvent améliorer la performance scolaire des enfants, enrichir leurs connaissances, accroître leur littératie et les aider à entretenir des relations positives avec leurs enseignants et leurs camarades-.
Une consommation excessive d'écrans peut entraîner des troubles du sommeil, de la vue ou encore de la concentration. À partir de 3 ans, les émissions adaptées peuvent stimuler certaines capacités de l'enfant, comme la mémoire ou la reconnaissance des lettres de l'alphabet.
- un sentiment de vide ou de déprime loin des écrans ; - une agressivité en cas d'impossibilité d'accéder aux écrans ou au réseau ; - une absence d'intérêt pour toute autre activité, y compris les occupations habituellement appréciées (ex. : scolarité, travail, moments passés en famille ou entre amis).
Un usage excessif des écrans peut entraîner une cascade d'effets négatifs, allant de la fatigue visuelle et du mal de tête jusqu'aux problèmes de concentration ou aux troubles du métabolisme.
Ne pas le soulever par les aisselles car sa tête n'étant pas stable, votre bébé peut subir l'équivalent « d'un coup du lapin » et va raidir son dos. Le soulever en prenant les fesses et la tête, ses genoux sont repliés vers son ventre, son menton légèrement baissé. Le dos de bébé est alors semi-arrondi.
Très jeune (4/5 mois), un enfant est attiré par les images en mouvement du petit écran même s'il ne perçoit pas la même chose qu'un adulte. Très tôt, un petit enfant peut être captivé par la télévision, dès 4/5 mois il est attiré par les images.
✓ L'écoute excessive de la télévision contribue à un accroissement de l'incidence d'obésité juvénile. ✓ L'écoute excessive de la télévision peut avoir un effet nuisible sur l'apprentissage et le rendement scolaire. ✓ L'écoute de certaines émissions peut favoriser des comportements sexuels irresponsables.
Cela décale, voire supprime, la sécrétion de mélatonine, ce qui désynchronise les rythmes circadiens. Cela a pour effet de retarder l'endormissement et/ou de créer des réveils multiples. Cette lumière bleue est émise par des LED des écrans de tablettes, smartphones et ordinateurs.
Un usage des écrans en pleine nuit, même bref, est associé à une augmentation de risque de tous les troubles du sommeil. Dès 30 minutes d'utilisations des écrans en cours de nuit, les risques de privation de sommeil, d'insomnie, de restriction de sommeil, de sommeil non reposant sont multipliés par deux.
L'exposition à la lumière bleue des écrans stimule fortement les récepteurs de la rétine, envoyant de fait à l'horloge biologique un signal « de jour » qui retarde l'endormissement et induit un retard de phase.
Pas d'écrans le matin, pas d'écrans durant les repas, pas d'écrans avant de s'endormir et pas d'écrans dans la chambre de l'enfant.
Le trouble primaire du langage oral, ou la dysphasie, est un trouble neurodéveloppemental du langage qui affecte la compréhension et/ou l'expression d'un message verbal, peu importe la modalité de présentation, langage oral ou écrit. La dysphasie est un trouble.