La raison de cet amour est donnée par Pierre Grimal. Hippolyte honore Artémis tandis qu'il méprise Aphrodite. Cette dernière, pour se venger, suscite chez Phèdre cette passion coupable.
À Trézène, en Grèce, à une époque fort lointaine, Phèdre, seconde épouse du roi Thésée, est tombée amoureuse de son beau-fils Hippolyte. Cette passion lui semble si monstrueuse qu'elle se résout à mourir plutôt que d'avouer son amour.
Pour preuve de son innocence, Hippolyte lui révèle qu'il aime Aricie. Thésée ne le croit pas. Honteuse et repentante, Phèdre accourt pour révéler la vérité à son mari. Mais elle apprend par la bouche d'Oenone qu'Hippolyte aime Aricie.
Elle a épousé le célèbre Thésée, alors vieillissant. Elle tombe amoureuse de son beau–fils, Hippolyte et avoue, désespérée, son amour au jeune homme qui la repousse. Blessée, elle se donne la mort en calomniant la réputation du jeune homme auprès de son père.
L'aveu progressif de Phèdre : l'annonce de la mort de Thésée laisse Phèdre libre d'aimer Hippolyte. Mais elle ignore qu'il aime une autre femme, Aricie, lorsqu'elle lui avoue ses sentiments. Dans son discours, elle confond confond progressivement le père et le fils dont elle superpose les images.
En effet, Hyppolite est le fils de Thésée, qui lui-même est le mari de Phèdre. L'horreur de cet inceste est soulignée par Phèdre elle-même au vers 33, avec l'emploi du verbe « ose ». Celui-ci montre que Phèdre désapprouve cet amour et est déconcertée d'aimer Hyppolite.
Dans ses rêves, ils sont libres de s'aimer. L'aimant passionnément, elle ferait même mieux que sa propre sœur : "dans ce dessein je l'aurais devancée. / L'amour m'en eût d'abord inspiré la pensée." Elle avoue ici que l'amour ne l'a pas inspirée pour Thésée, son époux.
La tragédie a une vocation morale en ceci qu'elle doit aider le spectateur à se libérer de ses passions par l'effet d'une purgation (catharsis) : cela ne sera possible que s'il éprouve pitié et terreur devant le comportement excessif et funeste des personnages, comme c'est le cas lorsqu'il se retrouve témoin de la ...
Thésée, héros tragique
Phèdre a commis une véritable faute, en avouant son amour et en laissant sciemment sa servante accuser Hippolyte d'un crime qu'il n'avait pas commis. Thésée par contre n'est pas coupable. Il a été trompé, manipulé et trahi.
Phèdre porte à la fois le poids de la culpabilité maternelle et des remords d'éprouver un amour incestueux. Elle souffre également de la jalousie envers une rivale plus jeune qu'elle , la belle Aricie dont Hippolyte est amoureux.
Elle est coupable d'un amour incestueux envers Hippolyte qui est le fils de Thésée, donc son beau fils. Elle est coupable d'avoir parler à Oenone de cet amour, qu'elle qualifie elle même de « coupable », qui la fait tant souffrir : « Je te laisse trop voir mes honteuse douleurs ».
Phèdre est l'épouse du roi d'Athènes, Thésée, duquel tout le monde suppose est mort. Hippolyte prétend aller chercher son père mais à vrai dire il fuit devant l'amour qu'il éprouve pour Aricie. C'est un amour réciproque mais également interdit parce qu'Aricie est l'ennemie de son père à cause de ses ancêtres.
Hippolyte sait déjà tout ce que Théramène va lui dire, et lui-même ne lui dira rien qu'il ne sache déjà lui aussi, si ce n'est qu'il aime Aricie. L'aveu de cet amour, qui intervient au vers 56 (« Si je la haïssais, je ne la fuirais pas »), est le pivot de cette scène et le ressort de toute l'exposition.
C'est une passion incontrôlable et contre-nature, puisqu'il s'agit de son beau-fils. La pièce raconte ainsi l'aveu que Phèdre fait à sa nourrice Oenone de l'amour qu'elle porte à Hippolyte alors qu'elle croit Thésée mort.
Elle est la deuxième femme de Thésée roi d'Athènes partit à la guerre de Troie. En son absence, son épouse sous l'influence de Vénus, terrassée par un sentiment de culpabilité en raison d'une passion inavouable qu'elle éprouve pour Hippolyte, son beau-fils, tente par tous les moyens de l'éloigner d'elle, en vain.
Phèdre a écouté le discours de Lysias sur l'amour, dont il détient une copie, ce qui suscite la curiosité de Socrate. Dans son Discours, Lysias affirme que dans une relation pédérastique (homosexuelle), un garçon doit donner ses faveurs à un vieil homme qui n'est pas dans l'amour plutôt qu'à celui qui est dans l'amour.
La mort d'Hippolyte est tragique, car si le monstre le terrasse, c'est à cause des chevaux dont il s'est occupé : "Traîné par les chevaux que sa main a nourris." Son destin était scellé. Il faut rappeler que le prénom Hippolyte est lié aux chevaux, car "hippos" signifie cheval en grec.
Dans le passage étudié, acte IV scène 6 elle apprend l'amour de son beau-fils Hippolyte, qu'elle aime d'une passion fatale, pour Aricie, l'ennemie héréditaire du royaume. Face à cette découverte, Phèdre va être pris de colère et de jalousie.
Résultat de la malédiction: Pasiphaé succombe aux charmes d'un taureau et accouche du Minotaure avec les complications que l'on sait, tandis qu'une génération après, Phèdre connaît cette passion impossible pour le fils farouche de son royal mari.
Phèdre a avec Thésée, deux fils, Démophon et Acamas. Elle tombe amoureuse de son beau-fils, Hippolyte. La raison de cet amour est donnée par Pierre Grimal. Hippolyte honore Artémis tandis qu'il méprise Aphrodite.
Phèdre acte 5 scène 7
Ainsi dans sa préface à Phèdre en 1677, Racine écrit-il que les auteurs de tragédie doivent avoir pour but « de song[er] autant à instruire [les] spectateurs qu'à les divertir » Présentation de l'œuvre : C'est ce qu'il revendique d'avoir fait dans Phèdre.
Thésée revient, et Oenone accuse Hyppolyte d'avoir tenté de déshonorer Phèdre. Le jeune homme ne peut se disculper et son père le croit coupable. Oenone se suicide, Hyppolyte est tué par un “monstre furieux”, Phèdre s'empoisonne.
Phèdre est désespérée, au bord du suicide. Elle finit par avouer à sa nourrice Oenone la terrible vérité : elle est passionnément amoureuse d'Hippolyte, le fils de son mari Thésée ! L'aveu de Phèdre à Oenone est terrible, elle retrace l'histoire de ses souffrances.
Phèdre aime Hippolyte, mais Hippolyte aime Aricie. Et il s'avère qu'Hippolyte n'est nul autre que le fils de Thésée, le mari de Phèdre. Rameau raconte son histoire avec une force expressive qui lui vaut la réputation de révolutionnaire lors de la première en 1733.
Phèdre, seconde femme de Thésée, roi d'Athènes, éprouve un amour criminel pour Hippolyte, le fils de son époux ; tel est le fatal secret que lui arrache, après bien des prières, Œnone, sa nourrice. Au moment où elle vient de faire ce cruel aveu, Thésée est absent et bientôt le bruit de sa mort se répand dans Athènes.