Ces attaques à la seringue sont également susceptibles de favoriser la transmission de certaines maladies dont l'hépatite B, l'hépatite C ou encore le VIH, le virus du Sida. C'est la raison pour laquelle il est fortement recommandé aux victimes de procéder à un dépistage au moment adéquat.
Sensations de malaise, tête qui tourne, bouffées de chaleur, "trous noirs", nausées, amnésie ou encore trouble du comportement sont rapportés par les victimes. Mais toutes ne ressentent pas forcément la piqûre : certaines constatent une trace de piqûre à postériori des effets, d'autres non. Les effets sont variables.
Parmi les facteurs mis en avant par les nombreuses études scientifiques qui expliquent ce phénomène : la température corporelle (en gros au plus on dégage de chaleur au plus on se fait piquer), l'humidité (si on est tout moite, on a plus de chance d'être attaqué) et le dioxyde de carbone que nous expirons.
Se rendre au commissariat ou à la gendarmerie
"Il réalisera des prélèvements de sang et d'urine en urgence pour détecter une éventuelle substance", ajoute l'experte qui précise que "le dépôt de plainte permet que l'ensemble des examens et analyses toxicologiques soit pris en charge par les frais de justice".
Plusieurs données restent encore floues, notamment la cause des symptômes évoqués par les victimes. Les enquêteurs tentent d'établir si les piqûres sont liées à des injections de drogues comme le GHB, dite "drogue du violeur".
Et « toutes les analyses médicales sur les victimes se sont révélées négatives. Aucune substance toxique n'a été détectée. Absence notamment de GHB (la drogue du violeur). On met en évidence, parfois, la présence d'alcool en grande quantité, de cannabis ou d'ecstasy », selon Renaud Gaudeul.
Les plaignants expliquent avoir eu la sensation de se faire piquer à différents endroits du corps, par exemple au niveau des cuisses, des fesses, des bras ou encore du dos. Tous décrivent les mêmes symptômes : bouffées de chaleur, nausées, malaises, pertes d'équilibre, fourmillements, comme le rapporte Franceinfo.
Le dioxyde de carbone
Les moustiques sont d'autre part sensibles au dioxyde de carbone (CO2), que l'on dégage en respirant. Pour cette raison, ils mettent souvent leur grappin sur les femmes enceintes, qui ont un métabolisme plus élevé et en produisent davantage que le reste de la population (environ 20% de plus).
On le sait depuis les années 1950-1960, les moustiques sont en priorité attirés par le dégagement de CO2 , lié à la respiration et/ou la transpiration. Ils sont d'ailleurs capables de détecter ces rejets à près de 50 mètres. Les personnes dégageant plus de CO2 que les autres, sont donc celles qui les attirent le plus.
L'héroïne est un dérivé de la morphine et l'une des drogues extraites du pavot. On l'injecte ou on la fume, ou, comme on dit, on «chasse le dragon». Effets: Se 'piquer' à l'héroïne provoque une montée rapide d'excitation suivie par un sentiment de paix et de rêverie.
Le fait de se piquer par accident avec une aiguille contaminée peut permettre à des liquides dangereux de pénétrer dans l'organisme par la peau. Le risque d'injection de médicaments dangereux existe, mais le risque posé par les liquides infectieux, en particulier le sang, est de loin le plus préoccupant.
Des marques rouges, des hématomes et/ou douleurs au niveau du site d''injection peuvent être observés pendant et après avoir été sous GHB. Sans compter les nombreux symptômes qui peuvent alerter dans les minutes qui suivent l'administration involontaire de cette drogue.
Piquez avec la seringue perpendiculaire à la peau (en faisant un angle de 90° avec la peau). Introduisez toute la longueur de l'aiguille dans le pli de la peau. Appuyez sur le piston avec votre pouce jusqu'au bout.
Notre système immunitaire est agressé par la salive du moustique. Alors, pour se protéger, il sécrète ce que l'on appelle de l'histamine qui crée cette sensation de démangeaison. Et tout cela se joue en quelques secondes seulement.
Habillez les de préférence avec des vêtements couvrants et légers. Comme pour vous, faites-les dormir sous une moustiquaire. Pensez aussi à placer de la lavande ou de la citronnelle près de vos fenêtres. Evitez les diffuseurs électriques et les répulsifs à appliquer directement sur la peau.
Si vous ne voyez pas de dard resté dans la peau, c'est que vous avez bien été piqué par une guêpe et non par une abeille. Les guêpes ont, elles, un dard rétractable ce qui leur permet d'ailleurs de piquer autant de fois qu'elles le veulent sans conséquence pour elles…
Une piqûre simple guérit spontanément en 2 à 3 jours. Si ce n'est pas le cas, on peut craindre la surinfection, surtout si un dard ou un morceau de dard est resté planté dans la peau. Souvent, la peau a tendance à nécroser, c'est-à-dire qu'elle devient un peu noire sur le dessus de la plaie.
C'est la combinaison du mouvement, de la chaleur, de l'odeur et du CO2 dégagé qui attire la tique. Pour éviter les tiques et leurs désagréments, mieux vaut savoir où l'on risque de les rencontrer.
Le groupe sanguin
Des recherches datant de 2004 ont montré que les personnes appartenant aux groupes sanguins A et O étaient plus susceptibles de se faire piquer par les moustiques que celles du groupe B.
C'est plutôt la combinaison d'un ensemble de mécanismes physiologiques. Cela dépend en particulier : de la quantité de CO2 dégagé, des vêtements portés, du sexe, et des odeurs dégagées par le corps, ce qui n'est pas lié uniquement à la peau, mais peut également être lié à l'alimentation.
Le groupe sanguin
Une étude a constaté que les personnes de type O et A étaient plus susceptibles d'attirer les moustiques que ceux de type B. 85 % des gens sécrètent un signal chimique à travers leur peau qui indique leur type de groupe sanguin.