WASHINGTON, 30 juin 2020 (APMnews) - Les patients âgés de plus de 75 ans présentent un risque accru de complications à la suite d'une coloscopie pour dépistage d'un cancer colorectal, en comparaison des patients plus jeunes éligibles à cet examen, selon une étude publiée jeudi dans JAMA Network Open.
En fait, les arguments pour ne plus dépister après cet âge sont médicaux et économiques. Après cet âge, les problèmes de santé sont fréquents et divers, cardiaques, cérébraux ou autres, qui augmentent les risques encourus lors de la coloscopie.
En France, on recommande donc un dépistage systématique du cancer du côlon chez les personnes âgées de 50 à 74 ans. Les personnes à risque seront souvent invitées à procéder à ce dépistage plus tôt ou différemment. Elles doivent consulter leur médecin traitant pour savoir comment procéder.
La capsule colique, une alternative à la coloscopie virtuelle. La capsule colique est un dispositif d'imagerie médicale miniaturisé à usage unique pour l'exploration du côlon. Elle est destinée à être avalée après une préparation colique spécifique.
La coloscopie est parfois impossible
Il arrive que l'examen coloscopique ne puisse pas être réalisée. Plusieurs cas de figure : - L'état de santé du patient ne permet pas de le réaliser (la personne est très âgée, elle ne supporterait pas l'anesthésie, elle est en insuffisance cardiaque...).
Habituellement, le cancer du côlon évolue silencieusement, parfois des années durant, avant de provoquer le moindre symptôme. Lorsque les symptômes apparaissent, il s'agit essentiellement de douleurs abdominales, d'une modification du transit intestinal et de la présence de sang dans les selles.
Scanner. Si le cancer colorectal est déjà à un stade avancé, il peut s'avérer nécessaire de procéder à un scanner (ou TDM pour tomodensitométrie) afin d'évaluer l'extension de la tumeur du côlon et de rechercher d'éventuelles métastases.
L'importance du dépistage reste primordiale. En effet, plus un cancer est diagnostiqué tôt, plus il a de chance d'être guéri. La prise de sang est l'un des examens qui aident à diagnostiquer un cancer.
Les patients ayant un taux initial de CRP inférieur à 10 mg/l avaient une survie significativement meilleure que les patients ayant un taux initial de CRP supérieur à 10mg/l (p = 0,04) (Figure5).
La coloscopie est un examen anodin habituellement sans risques. Une anesthésie générale légère est pratiquée pendant la durée de l'examen : vous ne sentez donc rien. L'endoscope peut irriter les parois digestives. La complication la plus grave de la coloscopie est la perforation digestive qui demeure exceptionnelle.
Les facteurs de risque de polypes du côlon et du rectum
Dans ce cas, une personne a plus de risque que la population générale de développer des polypes en fonction de : son âge. Le risque d'avoir des polypes augmente en vieillissant ; ses antécédents familiaux.
Si une coloscopie ne montre pas la présence d'adénomes ou de cancer et que vous ne présentez pas de facteurs de risque, le prochain test ne devrait pas avoir lieu avant dix ans. Si un ou deux petits adénomes bénins sont enlevés, l'examen doit être répété dans les cinq à dix prochaines années.
La survie (survie nette standardisée) des personnes atteintes d'un cancer colorectal s'élève à 63% 5 ans après leur diagnostic pour les personnes diagnostiquées en 2010-2015, légèrement plus élevée chez la femme (65%) que chez l'homme (62%).
Coloscopie de contrôle**
À 3 ans, puis tous les 3 à 5 ans selon les résultats et le niveau de risque. Après 2 coloscopies normales : 5-10 ans ou arrêt à discuter.
L'ascite se manifeste le plus souvent en présence d'un cancer de l'ovaire, de l'utérus, du col de l'utérus, colorectal, de l'estomac, du pancréas, du sein ou du foie. Un cancer qui se propage au foie peut aussi causer l'ascite.
Typiquement le cancer du poumon, du pancréas ou encore du foie.
Des douleurs épigastriques (dans la région de l'estomac) et un amaigrissement progressif sont les signes les plus fréquents. Toutefois, ces symptômes ne sont pas spécifiques à cette maladie. Lorsqu'elle est plus évoluée, la tumeur peut engendrer d'autres signes : des vomissements, une hémorragie et donc une anémie …
L'imagerie médicale
en première intention dans le dépistage systématique de certains cancers comme le cancer du sein par mammographie, pour confirmer ou infirmer un diagnostic, pour évaluer la sévérité de la maladie et affiner le diagnostic.
Le cancer colorectal (ou cancers du côlon et du rectum) est un cancer du gros intestin qui peut être guéri s'il est détecté précocement.
Le plus courant est le polype adénomateux, il s'agit d'une lésion précancéreuse, c'est-à-dire que cette tumeur, bénigne au départ, peut évoluer en cancer au bout d'un certain nombre d'années.