Ils viennent soutenir la narration ou la construction d'un personnage, densifier le sens, en interaction avec les autres langages. Parce que la parole s'incarne physiquement, elle touche au rapport duel entre le corps et l'esprit, le théâtre et la performance, la pensée et l'expression sensible.
La parole est le propre de l'homme, elle permet de communiquer, d'échanger. En ce sens, elle est au fondement de la civilisation humaine et de la politique. Toutefois, tous les hommes ne maîtrisent pas la parole de la même façon. On parle ainsi d'art de la parole, ou encore de rhétorique ou d'éloquence.
Prendre parole en public peut avoir différents buts et cela s'inscrit dans des domaines très variés : politique, école, université, entreprise, association, commerce et vente, etc. Toutefois, on reconnaît 4 grands objectifs dans cet exercice : distraire, informer, convaincre et inspirer.
La parole est le langage incarné de l'Homme. La parole est singulière et opère un acte de langage qui s'adresse à un interlocuteur, éventuellement soi-même, mentalement, ou à un support par l'écrit par exemple. La parole permet d'exprimer des besoins, pensées, sentiments, souffrances, aspirations, du locuteur.
Henri Thomas [1] 1Les paroles ont un effet sur les personnes auxquelles elles s'adressent : elles les informent, les influencent ou les émeuvent, les attristent ou les amusent. Mais chose plus paradoxale, elles ont aussi un effet sur celui-là même qui les élabore et les émet. Cet effet, nous le disons rétroactif.
La parole est intense; elle est comme une grande force qu'on doit apprendre à maitriser. Apprendre à parler signifie qu'on peut maitre de notre parole. Quand on sait parler, on peut comprendre les sens cachés derrière les mots énonces. Comme la parole est caractérisée comme un art le même se passe avec la littérature.
La parole possède de nombreux pouvoirs : elle peut séduire, manipuler, enchanter, guérir mais aussi blesser ou humilier. Son importance fondamentale est mise en valeur par l'aspect divin qu'elle revêt dans la pensée judéo-chrétienne.
On peut parler d'un pouvoir de la parole au sens où, lorsque je parle, ma parole n'est pas sans effets. Avec la parole, nous pouvons dire la vérité, mentir, séduire, échanger, vendre, influencer autrui, déclarer la guerre, promettre, modifier le monde.
Une parole qui ne vise pas seulement à convaincre, mais aussi à persuader fait appel aux sentiments de l'interlocuteur en plus de s'adresser à sa raison. L'objectif est d'agir sur sa sensibilité afin qu'il adhère entièrement à la thèse soutenue.
1. Faculté d'exprimer et de communiquer la pensée au moyen du système des sons du langage articulé émis par les organes phonateurs. Apprentissage de la parole; trouble de la parole; organe de la parole; être privé de l'usage de la parole; être doué de la parole.
Le lien est très important dans la prise de parole en public. Prendre la parole en public permet de transmettre un message à l'autre. En créant du lien/de la relation, vous savez si l'autre a bien reçu votre message ou non.
La formation prise de parole en public constitue un moyen particulièrement efficace de développer l'intelligence émotionnelle par la structuration de l'expression orale de manière à exprimer clairement une idée et surtout à s'assurer qu'elle soit correctement mémorisée.
La parole en tant qu'arme sociale
Apparaît alors un handicap social dans le cas de l'illettrisme et de l'analphabétisme. En effet, l'incapacité à maîtriser le langage prive l'accès à la connaissance et rend plus difficile l'intégration dans la société.
Dans leur définition "physiologie", les sens sont des systèmes de perception. Donc par définition, la parole n'est pas un sens car ne permet pas la perception de quoi que ce soit.
Lorsque M. Jourdain veut, dans le Bourgeois Gentilhomme, apprendre à parler comme il faut, c'est parce qu'il a conscience que les mots constituent un pouvoir. Celui qui en dispose peut rêver de beaucoup de choses. Voilà pourquoi le pouvoir de la parole peut être désiré par certains.
Que désigne l'éloquence, exactement ? C'est le don de la parole, la facilité de bien s'exprimer. Et comme l'éloquence vient souvent servir une demande, un but, une cause, c'est aussi l'art de toucher et de persuader par le discours.
Par sa prise de parole, elle prend le pouvoir et en donne à toutes les personnes qui ont vécu la même histoire. Elle démontre qu'en parlant, on peut faire changer les choses. Pour changer les choses, il faut changer les gens ; et pour changer les gens, il faut leur parler, les convaincre.
Elle peut faire peur et conduire à des réactions violentes. Elle peut être vécue comme une mise en danger par certains membres du groupe. Cette parole peut se retourner, ou plus exactement, être retournée contre celui qui l'a confiée au groupe de parole.
Bien parler, c'est autrement dit bien savoir s'exprimer. Cette expression renvoie à ce que le langage populaire appelle le « beau parleur », autrement dit, celui qui sait persuader, qui subjugue les foules voire qui peut les manipuler.
Pour qu'il y ait autorité de la parole, il faut qu'un orateur s'impose devant une personne ou une assemblée. L'autorité de la parole apparaît légitime depuis que les hommes se sont réunis en cités.
La parole est un outil incroyable. Elle permet d'exprimer nos pensées, de nous connecter aux autres et parfois même de changer le monde. Sidonie Bonnec s'intéresse à ses super-pouvoirs en compagnie d'un avocat et professeur d'art oratoire.
Mais la pure connaissance technique de la pratique dont on parle, sans une maîtrise et sans un charisme de la parole, ne permettra pas d'être convaincant, de « faire passer le message ». Conclusion : Pour s'imposer par la parole, il faut non seulement savoir parler, mais aussi savoir de quoi l'on parle.
La parole ne peut donc pas tout dire et heureusement, car cela n'est ni nécessaire ni souhaitable. Les limites de la parole sont en réalité fécondes car elles représentent un défi perpétuel, une frontière fluide à repousser toujours plus loin, le gage de la perfectibilité du langage humain.
Introduction : L'autorité de la parole se doit d'être respectée. Pour cela, elle doit être exemplaire non seulement dans son message mais aussi dans l'action et le comportement auxquels elle donne lieu. Un chef qui donnerait des ordres qu'il violerait lui-même perdrait toute crédibilité et toute autorité.