Pourquoi une hospitalisation ? L'hospitalisation vous permet de sortir de votre cadre de vie habituel, de vous centrer sur vous-même et sur votre guérison. L'hospitalisation peut être une solution lorsque la dépression n'a pu être vaincue à l'extérieur de l'hôpital ou qu'elle a atteint un degré avancé.
Voici plusieurs situations qui doivent vous faire penser à une urgence psychiatrique : Un état d'abattement extrême pouvant se traduire de manières très différentes, par exemple ne plus s'alimenter, rester prostré, s'isoler, abandonner ses activités habituelles.
Conditions d'admission
Votre admission résulte d'un avis médical et de votre souhait. Vous consentez ainsi à l'hospitalisation proposée par le psychiatre. Une hospitalisation demandée par vous-même répond aux mêmes conditions qu'une admission en hospitalisation classique.
Lorsqu'il existe un risque grave d'atteinte à l'intégrité du malade, le directeur d'un établissement peut prononcer l'admission en soins psychiatriques d'une personne malade. Cela n'est possible qu'à titre exceptionnel et à la demande d'un tiers.
Une hospitalisation urgente peut être décidée si la personne souffre d'un épisode dépressif très sévère répondant mal au traitement ou si elle présente un risque suicidaire. L'hospitalisation peut également être prescrite pour évaluer une situation complexe ou lors d'un changement de traitement.
Lors d'un épisode dépressif, la personne se plaint d'au moins 5 des symptômes suivants : une tristesse constante, une humeur dépressive qui dure presque toute la journée et qui se répète pratiquement tous les jours depuis au moins deux semaines. Elle peut s'accompagner de pleurs.
Une personne atteinte de troubles mentaux peut faire l'objet de soins psychiatriques si ses troubles mentaux rendent impossible son consentement et si son état mental impose des soins immédiats assortis d'une surveillance médicale constante ou régulière.
Une équipe composée de professionnels de santé (médecins et psychologues) répond aux questions des jeunes de 12 à 25 ans via le numéro vert 0 800 235 236 tous les jours de 9h à 23h, par mail ou par chat personnel ou collectif.
Hospitalisé au sein d'un service de psychiatrie, le patient fait l'objet d'une surveillance constante et rapprochée. L'hospitalisation sous contrainte peut durer très peu de temps mais son maintien dépend de l'évolution de l'état du patient et son consentement aux soins.
L'hospitalisation sans consentement peut être prononcée sur décision du préfet du département (préfet de police à Paris) lorsque les troubles mentaux d'un individu nécessitent des soins et compromettent la sûreté des personnes ou portent atteinte, de façon grave, à l'ordre public.
En cas de danger imminent pour la sûreté des personnes, un maire peut prononcer l'admission provisoire en établissement de santé mentale de personnes dont le comportement révèle des troubles mentaux manifestes sur sa commune.
Dans la majorité des cas, il est de 80 %. Les 20 % restants (ticket modérateur) peuvent généralement être pris en charge par votre mutuelle. Il peut être de 100 % pour les affections de longue durée ou au-delà de 30 jours d'hospitalisation consécutifs.
Notre service accessible au 0800 858 858 permet à toute personne qui en ressent le besoin d'être écoutée, d'échanger sur ses difficultés afin d'identifier ensemble des orientations possibles et des ressources à mobiliser, d'être orientée vers des dispositifs de proximité ou encore de bénéficier d'appels de convivialité ...
Le diagnostic est posé par des médecins dont les psychiatres ou médecins spécialistes du trouble psychiatrique, avec de nombreuses méthodes fondées sur des questionnaires ou des observations. La plupart des troubles psychiatriques peuvent être traités par des traitements psychothérapeutiques ou médicamenteux.
Être interne de psychiatrie, c'est aussi accéder à la possibilité de faire de la recherche, sur des thématiques très variées. En mouvement perpétuel, la psychiatrie est un véritable terrain de jeux pour les chercheurs, en lien avec la génétique, l'imagerie cérébrale, la neurobiologie, les sciences cognitives…
Les premiers réflexes. Vous êtes face à une personne en proie à des hallucinations, qui manifeste brutalement des idées hors de la réalité ou qui devient violente envers elle-même ou les autres, appelez le SAMU (15), qui choisira alors de se déplacer directement ou sollicitera les pompiers.
Soit l'admission est demandée par le médecin psychiatre de l'hôpital suite à une hospitalisation, auquel cas, la personne concernée n'a aucune démarche administrative à effectuer. Le dossier du patient est directement transféré à l'établissement de repos.
Demande. L'hospitalisation peut être demandée par un médecin extérieur à l'établissement en présence d'un péril imminent, c'est-à-dire en cas de danger immédiat pour la santé ou la vie du malade.
L'hospitalisation libre → Les soins psychiatriques libres. L'hospitalisation à la demande d'un tiers → Les soins psychiatriques à la demande d'un tiers. L'hospitalisation d'office → Les soins psychiatriques à la demande d'un représentant de l'État.
L'hospitalisation d'office dite « d'urgence » : elle est décidée par le maire ou le commissaire de police lorsque la personne semble être un danger pour l'ordre public, et peut se passer de certificat médical si les autorités jugent que le danger que présente la personne est critique.
S'habiller, sortir, s'activer. L'oisiveté aggrave la dépression. Éviter de s'isoler : Choisir quelques personnes proches à qui on peut se confier qu'on ne se sent pas bien et solliciter leur compagnie pour parler de ses tracas ou au contraire pour s'en distraire.
En cas de trouble bipolaire (ou maladie bipolaire), les épisodes dits "maniaques" peuvent engendrer une activité très intense et une impression de puissance. Puis, la personne connaît une phase dépressive caractérisée par une tristesse, un rythme de vie perturbé, voire un sentiment de "nullité".