Mélétos de Lampsaque accuse, sous la foi du serment, Socrate d'Alopèce, fils de Sophronisque, des crimes suivants : Socrate est coupable de ne pas croire aux Dieux reconnus par la Cité et d'en introduire de nouveaux ; il est également coupable de corrompre la jeunesse.
Non, Socrate n'a pas peur parce qu'il est croyant ! Il le dit dans son Apologie mais c'est surtout dans le Phédon qu'il explique pourquoi il est serein face à la mort. Le philosophe croit en l'éternité des âmes. Pour lui, la mort n'en est pas vraiment une.
Cette accusation de corrompre la jeunesse relève de la supposition de Mélétos de vouloir rendre les jeunes gens meilleurs. Dans ce passage, Socrate est contraint dans son argumentation. Car il doit contre-argumenter la proposition que les personnes qui font du bien aux jeunes ne sont pas que les juges.
Cependant Socrate , malgré la proposition de son ami Criton, refuse de s'évader puisqu'il n'est pas juste,pour lui, de vaincre l'injustice par l'injustice, tel petit roman à l'eau de rose, seul le bien peut vaincre le mal.
L'âme et le corps se situent dans le lieu sensible (lieu fait d'illusions) : le vrai lieu est le lieu intelligible. En mourant, lorsqu'on est philosophe, notre âme a une chance de regagner le lieu intelligible, c'est pourquoi Socrate n'avait pas peur de mourir et était « pressé » de regagner ce lieu, le plus réel.
Autrement dit, Socrate s'aperçoit que cet homme souffre d'une double ignorance : comme il s'imagine connaître ce qu'il ne sait pas, il ne sait pas qu'il est en réalité ignorant. Or il n'y a pas de plus grand mal que l'ignorance, ou, plutôt, l'ignorance est à la source de tous les maux.
Socrate (en grec ancien : Σωκράτης / Sōkrátēs /sɔːkrátɛːs/) est un philosophe grec du V e siècle av. J. -C. (né vers -470/469, mort en -399).
Il est donc avéré que Socrate était atteint d'un désordre anarchique des instincts ; c'est un premier indice de décadence. Nietzsche y ajoute : l'hypertrophie de la faculté logique.
Socrate cherche donc à montrer que les vertus morales particulières (par exemple : la justice, le courage, la tempérance, la piété, la sagesse) convergent toutes dans la vertu qui est une (en général), et, au-delà d'elle, en ce pour quoi la vertu est vertueuse ou l'excellence excellente, en vue de faire le bien.
Ainsi, selon Socrate, la philosophie comme manière de vivre – vivre la vie qu'il a lui-même menée et qu'il recommandait à ses jeunes disciples et aux autres interlocuteurs de vivre – c'est essentiellement s'engager, avec le plus de rigueur et de constance possible, et sans réserve aucune, à user de sa raison, en vue de ...
Péroraison : Socrate ne va pas supplier les juges
Socrate conclut son premier discours sur le fait qu'il ne va pas supplier les juges pour s'attirer leur pitié, car cela le décrédibiliserait : c'est selon lui une honte, et cela ruine la réputation de celui qui procède à cette triche.
Dieu, d'après Platon, est toujours et partout l'organisateur du monde et celui qui lui conserve son éternelle jeunesse ; c'est la cause immédiate de la nature, le principe auquel est directement suspendue la chaîne des mouvements cosmiques ; et ce principe, il le représente comme un être qui « se meut lui-même » .
“Connais-toi toi-même.” “Je ne suis ni Athénien, ni Grec, mais un citoyen du monde.” “Dans tous les cas, mariez-vous. Si vous tombez sur une bonne épouse, vous serez heureux ; et si vous tombez sur une mauvaise, vous deviendrez philosophe, ce qui est excellent pour l'homme.”
Socrate est condamné à mort par le tribunal de l'Héliée, à Athènes, en 399 avant J. -C. Plusieurs amis de Socrate proposent de le défendre, mais il refuse leur aide. Acceptant la sentence, bien que se défendant de l'accusation d'impiété, il boit volontairement la ciguë.
En revanche, d'après Platon, Socrate aurait vécu dans une grande pauvreté, et cette affirmation est confirmée par Xénophon. Ce point est également confirmé par les surnoms dont l'affublent les comiques (cf. Eupolis ou Aristophane) : le gueux, le mendiant, le va-nu-pieds, etc.
Nulle part dans l'Apologie il ne déclare qu'il croit en effet aux dieux auxquels croit la cité. 16Il démontre à son accusateur Mélétos que s'il croit en des daimonia (divinités), il croit en des dieux, puisque les daimones sont des theoi (dieux) (27 ab).
Il aurait fréquenté le cercle de Périclès où il aurait fait connaissance de la brillante Aspasie de Milet, laquelle ne serait autre que la mystérieuse Diotime dont Platon dit dans le Banquet qu'elle a tout appris à Socrate au sujet de l'amour.
Enfin Socrate s'exprime. Il a appris ce qu'est l'amour auprès d'une femme, Diotime. L'amour s'élève, de celui d'un corps que l'on trouve beau à l'Idée du Beau.
Socrate refuse lui-même de considérer sa défense comme un logos, sans doute, comme le donne à penser le § 8, parce qu'une défense sous forme de logos se présente nécessairement comme un discours rhétorique, avec tout ce que cela suppose de procédés malhonnêtes pour obtenir le résultat escompté, en l'occurrence l' ...
Pour Socrate, la pire ignorance est celle qui s'ignore elle-même. Il est moins grave de se savoir ignorant que de se croire savant.
Le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacité de vaincre ce qui fait peur. La beauté est dans les yeux de celui qui regarde. Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité. Le souvenir, c'est la présence invisible.
Le test des trois passoires revisitées donnerait alors ceci : Est-ce que ce que je veux dire est vrai ? ou Est-ce que ce que je n'ose pas dire est vrai ? Est-ce que ce que je veux dire est bon ?
- AP1 : Il faut toujours suivre ses propres principes, si on n'en a pas de meilleurs, et non les circonstances. + AP2 : Il ne faut pas suivre l'opinion de la multitude mais celle du juste (même si la multitude a le pouvoir de nous faire mourir).
La comparaison portera sur la conscience que Socrate et Jésus ont d'eux-mêmes, pour montrer au cœur de la ressemblance une différence irréductible : si « Socrate renvoie son interlocuteur à la dimension universelle, mais immanente, de la raison », Jésus renvoie son disciple à « ce qui dépasse sa raison et sa nature ...
Socrate ne reconnaissait aucune légitimité au procès athénien. Et la disqualification de son procès par le sage eu pour consé- quence sa condamnation à mort. L'image qui nous vient à l'évocation du procès de Socrate est celle d'un sage condamné injustement et mort dignement.