Si Socrate affirme qu'il ne sait rien, c'est parce qu'il distingue le savoir (épistémè) de l'opinion ou la croyance (doxa). Contrairement à l'opinion, le savoir est une croyance que l'on peut justifier par des raisons, et non une croyance simplement admise.
Peut-on dire que cette citation témoigne d'une forme de scepticisme (c'est-à-dire qu'elle reflète l'opinion selon laquelle l'homme ne peut rien savoir avec certitude) ? Pas vraiment. Tout d'abord « je sais » quelque chose : que je ne sais rien. Il y a donc au moins un savoir certain.
« Je sais que je ne sais rien. » – Socrate.
Chacun, nous dit Socrate, dispose du savoir en lui-même, il suffit de se les rappeler. La connaissance est immanente à l'homme, et non extérieure. La sagesse consister à apprendre à se ressouvenir.
Socrate cherche donc à montrer que les vertus morales particulières (par exemple : la justice, le courage, la tempérance, la piété, la sagesse) convergent toutes dans la vertu qui est une (en général), et, au-delà d'elle, en ce pour quoi la vertu est vertueuse ou l'excellence excellente, en vue de faire le bien.
"Criton, nous devons un coq à Esculape. Payez cette dette, ne soyez pas négligents" : que signifient les derniers mots de Socrate ?
Pour Socrate, se connaître soi-même, c'est savoir donner le meilleur de nous-même. Ça veut dire faire gagner la raison et l'intelligence en toute situation ! Connaître le bien pour le faire et pour être heureux, voilà un truc d'intello, me direz-vous !
Socrate est condamné à mort par le tribunal de l'Héliée, à Athènes, en 399 avant J. -C. Plusieurs amis de Socrate proposent de le défendre, mais il refuse leur aide. Acceptant la sentence, bien que se défendant de l'accusation d'impiété, il boit volontairement la ciguë.
La philosophie de Socrate
Socrate se rencontre partout où se massait les citoyens, se présentant comme celui “qui ne sait rien”, interrogeant les gens sur ce qu'ils croient savoir et détruisant leurs illusions et fausses connaissances, les poussant à penser par eux-mêmes.
" Non coupable ! " près de 2500 ans après avoir été condamné à mort, Socrate a finalement été acquitté dans son deuxième procès ce vendredi à Athènes. Il ne s'agissait pas d'une reconstitution mais bien d'un nouveau jugement.
La philosophie est une praxis, au sens aristotélicien du terme, plutôt qu'une poièsis, une activité plutôt qu'une création, une pratique plutôt qu'une œuvre. Elle n'a pas besoin, pour être ce qu'elle est, d'une fin extérieure ; elle se suffit d'elle-même et ne produit autre chose, lorsque cela arrive, que par surcroît.
1) « La vraie sagesse est de savoir que vous ne savez rien. » 2) « Une vie sans examen ne vaut pas la peine d'être vécue. » 3) « Le seul bien est la connaissance, le seul mal est l'ignorance. » 4) « Je ne peux apporter de connaissance à un homme, mais je peux le faire réfléchir. »
Il est connu comme l'un des créateurs de la philosophie morale. Socrate n'a laissé aucun écrit, sa pensée et sa réputation se sont transmises par des témoignages indirects. Ses disciples, Platon et Xénophon, ont notablement œuvré à maintenir l'image de leur maître, qui est mis en scène dans leurs œuvres respectives.
La sagesse de Socrate repose sur la connaissance de soi-même. Le philosophe reprend là la fameuse injonction du temple de Delphes : « Connais-toi toi-même ».
Cette phrase de Michel de Montaigne contient 2 mots. Il s'agit d'une citation très courte.
? Le saviez-vous ? « Je sais que je ne sais rien (en latin « scio me nihil scire ») est une maxime attribuée au philosophe grec Socrate.»
Contrairement à ce qu'on pourrait penser, l'écrit n'aide pas, selon lui, la mémoire à retenir ce qu'elle a vu auparavant. Loin d'être un remède à l'oubli, il le produit en fait, parce que le discours écrit engendre une insouciance à l'égard de ce qui est dit.
Le livre est composé de deux grandes parties : Socrate doit d'abord donner un discours contre ses accusateurs pour démontrer qu'il est innocent, puis, à la suite d'un vote des citoyens qui le juge coupable, il doit proposer une peine de remplacement à celle proposée dans l'accusation, la condamnation à mort.
Selon Socrate dans le Criton pour avoir une justice parfaite nous devons croire aux principes des Lois dans le monde des idées. Ce ne sont pas les lois minables mais l'affront aux principes de la lois elle-même qu'il est question dans le dialogue. Pour vous prouver ces croyances Socrate accepte la condamnation.
BIOGRAPHIE DE SOCRATE - Philosophe grec, Socrate est considéré comme le père de la philosophie morale. Il fut le maître de Platon et de Xénophon. Il est condamné à mort pour impiété et boit la ciguë pour mettre fin à ses jours.
Ainsi, selon Socrate, la philosophie comme manière de vivre – vivre la vie qu'il a lui-même menée et qu'il recommandait à ses jeunes disciples et aux autres interlocuteurs de vivre – c'est essentiellement s'engager, avec le plus de rigueur et de constance possible, et sans réserve aucune, à user de sa raison, en vue de ...
1Dans un passage de son traité Sur la nature des dieux (I 34, 93), Cicéron présente Socrate comme le “ père de la philosophie ”. Or suivant une autre tradition, bien établie, le premier philosophe fut en réalité Thalès de Milet, dont la naissance précède de plus d'un siècle celle de Socrate.
- AP1 : Il faut toujours suivre ses propres principes, si on n'en a pas de meilleurs, et non les circonstances. + AP2 : Il ne faut pas suivre l'opinion de la multitude mais celle du juste (même si la multitude a le pouvoir de nous faire mourir).
Nietzsche : « Deviens qui tu es »
L'amour, montre Socrate, est essentiellement désir. Or on ne désire qu'une chose qu'on n'a pas. L'amour est donc la soif d'un bien dont nous sommes privés et dont la privation nous fait souffrir.