C'est dire que nous sommes tous névrosés parce que nous désirons et que nos envies ne sont pas forcément réalisables. D'une certaine façon, c'est l'enfant en nous qui continue de s'exprimer et conserve des zones d'incompréhension, des croyances peu compatibles avec les exigences de l'âge adulte.
Trouble névrotique caractérisé par une préoccupation excessive du sujet pour sa santé en général, ou pour l'intégrité et le fonctionnement d'une partie de son corps ou, plus rarement, de son esprit. Il s'accompagne habituellement d'anxiété et de dépression.
Il est possible de la traiter en associant une prise médicamenteuse (anxiolytiques) et un suivi psychothérapeutique ou psychologique. La lutte contre l'angoisse au quotidien peut aussi passer par des exercices de relaxation : respiration, yoga, taï-chi, méditation pleine conscience, etc.
La névrose obsessionnelle, aussi appelée troubles obsessionnels compulsifs ou TOC, est une névrose qui se caractérise principalement par des obsessions suivies de rituels visant à les conjurer. C'est une maladie qui touche plus souvent l'adolescent ou le jeune adulte.
La névrose désigne un ou plusieurs symptômes d'origine psychologique perçus comme contraignants et irrationnels par le sujet qui en souffre. Le patient présente des manifestations psychologiques et physiques irrépressibles (angoisses, phobies, obsessions, compulsions, crises émotionnelles, douleurs somatiques…)
Les névroses sont une bonne indication pour une psychothérapeutique psychodynamique ou une psychothérapie integrative. Les techniques corporelles peuvent contribuer à soulager, dans un premier temps, les manifestations somatiques de la souffrance névrotique.
C'est une sorte de tempérament, une sorte de mentalité, une sorte de fonctionnement psychologique.
Elle porte l'accent sur la notion de personnalité dépressive : le syndrome dépressif ne relève pas d'une névrose, mais d'une pathologie narcissique.
Le contrôle compulsif est la dérive d'un individu qui l'amène à vouloir tout contrôler, tout diriger ou tout superviser sans forcément en avoir conscience. Dirigé au départ vers soi, en contrôlant ses sentiments, ses émotions et même ses pensées, le contrôleur compulsif étend son champ d'action aux autres.
Fréquemment la crise d'angoisse ou crise de panique est associée à d'autres problèmes psychologiques : un syndrome de dépression, des phobies (phobie sociale, agoraphobie ou phobie des transports…)
Selon un article publié dans le magazine American Psychologist, les personnes atteintes de névroses ont tendance à “opposer des émotions négatives face à une menace, une frustration ou une perte”.
La névrose d'angoisse est caractérisée par une peur intense et incontrôlée. Elle porte le plus souvent sur la crainte de mourir ou, plus généralement, de perdre le contrôle. La personne victime de névrose d'angoisse a l'impression de devenir folle, sans possibilité de se raisonner. Du moins, tant que la crise dure.
En 2019, une personne sur huit dans le monde – soit 970 millions de personnes – présentait un trouble mental, les troubles anxieux et les troubles dépressifs étant les plus courants (1).
Dans la majorité des cas, une psychothérapie (analytique, comportementale, ou systémique par exemple) suffit à diminuer les symptômes et la souffrance. Un travail sur plusieurs mois est nécessaire pour retrouver une vie normale.
La thérapie médicamenteuse
Des médicaments sont particulièrement efficaces contre certaines manifestations cliniques à la névrose obsessionnelle. C'est pourquoi, les antidépresseurs et les anxiolytiques sont prescrits contre l'anxiété associée à la névrose obsessionnelle.
[Chez Freud et ses continuateurs] ,,Affection psychogène résultant d'un conflit inconscient entre les désirs du sujet et les interdits qui s'opposent à leurs réalisations`` (Virel Psych. 1977). Névrose narcissique, obsessionnelle, phobique, traumatique, hystérique.
Ce terme définit des personnalités avec une grande instabilité des relations affectives interpersonnelles et de l'image de soi associée à une impulsivité marquée.
La capacité de certains malades à « transférer » les conflits infantiles sur le psychanalyste, au cours de la cure, a conduit Freud à grouper, sous l'expression de névroses de transfert, l'hystérie de conversion, la phobie (ou hystérie d'angoisse) et la névrose obsessionnelle.
Psychose et névrose sont des notions très différentes, quoiqu'elles concernent toutes deux des troubles du psychisme. La psychose se distingue essentiellement de la névrose par le fait que le sujet psychotique n'a pas conscience de ses troubles et qu'il perd contact avec la réalité.
L'anxiété est une émotion désagréable qui combine des symptômes physiques (le cœur bat vite et fort, la respiration semble difficile, présence de sueurs, tremblements, étourdissements ou de mains moites, corps crispé, muscles tendus) et des pensées anxieuses (inquiétudes, ruminations, obsessions, doutes, craintes).
Les troubles psychotiques affectent le fonctionnement du cerveau en modifiant les pensées, les croyances ou les perceptions. Une personne présentant un trouble psychotique peut, par exemple, être convaincue d'être épiée ou suivie, entendre des voix ou avoir l'impression que d'autres personnes manipulent ses pensées.
Trois antidépresseurs ont récemment démontré leur efficacité dans l'anxiété généralisée: la venlafaxine, la paroxétine et l'escitalopram.
L'accélération du rythme cardiaque « donne l'impression que le cœur bat de façon irrégulière ». Le pouls est même perceptible « dans les tempes et au niveau du cou » ; Les signes vasculaires correspondent à « des sensations de froid ou de chaud, à des frissons, les mains moites, des sueurs, la bouche sèche ».